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Dix ans après Seattle : l'OMC n'est toujours pas morte.

 

rubon1.jpgLa crise globale, économique, sociale et écologique, s’approfondit. Dans ce contexte, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) se réunit du 30 novembre au 2 décembre à Genève. Elle affiche l’ambition de trouver des solutions pour combattre cette crise car elle demeure persuadée que le libre-échange est la panacée.

Or, l’OMC sévit depuis 15 ans et a activement promu la marchandisation de la société. Déniant le droit à la souveraineté alimentaire, promouvant la libéralisation du commerce contre le développement autonome des peuples, encourageant la libéralisation des services publics, des marchés publics, allant dans le sens de la brevetabilité du vivant, l’OMC a développé un dogme, celui du libre-échange, au service d’intérêts privés et circonscrits, ceux des firmes transnationales.

Cette réunion ministérielle de l’OMC se tient deux semaines avant le sommet sur le climat à Copenhague. Il faut réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre, faute de quoi la situation sera irrécupérable. La crise climatique aggrave également les inégalités entre les peuples, notamment à cause des risques alimentaires qu’elle fait peser sur beaucoup d’entre eux. Jamais les enjeux climatiques et sociaux n’ont été aussi inter-connectés. Mais, face aux nouvelles velléités de régulation et « d’entrave au commerce », l’OMC réaffirme que le marché et la concurrence peuvent résoudre la crise climatique.

Attac estime que le libre-échange ne saurait être la solution. Au contraire, la promotion des biens publics mondiaux, le rétablissement d’une hiérarchie des normes internationales remettant l’OMC à sa place, la domestication de la finance, l’imposition de taxes globales constituent les seules options sérieuses.

 

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