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Témoignage d'une arrestation à Copenhague

 

rubon1.jpg13 actes de rationalisation de la répression

13 actes, pour combien de brèches ouvertes dans les libertés publiques ?

Récit d’une (parmi d’autres) arrestation arbitraire au Danemark.

 

Le 16 décembre, nous étions probablement plus de cinq mille, peut-être dix mille, à manifester sous le slogan « Reclaim Power ». Une manifestation autorisée par les autorités danoises, parfaitement légale, donc. Nous formons le « bloc bleu », et devons rejoindre les délégués à la COP15 qui doivent quitter le Bella Center, pour protester contre l’accord qui se dessine, et mettre en lumière les solutions portées par le réseau Climate Justice Now!, les organisations participant au Klima Forum, etc.

Au même moment, quelques centaines d’activistes se retrouvent un peu plus à l’Ouest, avec pour objectif de s’approcher le plus possible du Bella Center. Enfin, le Bike Bloc est censé créer des diversions un peu partout dans le quartier, et ainsi occuper la police, pour laisser plus de chances aux autres blocs.

Pour le Bloc bleu, rendez-vous est donné à la gare de Tarnby, au sud-est du Bella Center, vers lequel nous devons marcher. Peu de monde à l’arrivée, j’en profite, avec d’autres militants des réseaux Climate Justice Action! et Climate Justice Now!, pour caler les derniers détails. Pas mal de choses à régler, d’autant que le camion sono est en retard. Surtout, la crainte d’arrestations rend tout le monde un peu méfiant. La banderole de tête doit être tenue par quelques militants internationaux. Aussi tôt après, un bloc compact de militants rompus à l’action directe non-violente est censé assurer la sécurité du cortège, entouré dans son entier par un cordon de militants, pour éviter que la police ne puisse y pénétrer.

Il faut donc s’assurer que chacun soit à sa place au début de la manif, et rester en contact permanent, ou presque, avec les délégués qui sont à l’intérieur du Bella Center, pour qu’ils sortent au moment où nous arrivons. Bref, passer des coups de fil, courir d’un bout à l’autre de la manif, faire des allers-retours. Rien de bien méchant, rien que de très classique. Et puis ça tombe bien, j’ai un portable danois, et un portable français.

Au bout d’une petite heure, je m’éloigne de quelques mètres du cortège, pour regarder le plan de la ville, à un arrêt de bus, histoire de savoir où nous en sommes, et de donner aux copains à l’intérieur du Bella des indications un peu plus précises sur le moment où ils doivent sortir.

La suite de ce témoignage de Nicolas HAERINGER :

http://www.attac.org/fr/blogs/geneviève-azam/5-12-2009/témoignage-dune-arrestation-à-copenhague-de-nicolas-haeringer

 

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