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Appel à participation financière pour Ikaria, le nouveau film d'Arnaud Gaillard

Arnaud Gaillard, qui a notamment co-réalisé le film Honk sur la peine de mort aux États-Unis, est en train de tourner un nouveau documentaire en Grèce. Ikaria traitera de la résistance organisée par quatre médecins sur l'île grecque d'Ikaria, qui tentent de mobiliser la population dans le but de sauver l'hôpital local des griffes de l'austérité.

Ce documentaire est financé au travers de KissKissBankBank, une plateforme de financement participatif. Les comités locaux qui le souhaitent sont ainsi invités à participer au financement de ce film.


Ci-dessous le texte de présentation du projet.

Pitch

En Grèce, la crise frappe à tous les étages. Elle incarne en Europe, le lieu où culmine l’expérience politique et économique de l’austérité. Si la récente et brutale fermeture des chaînes publiques grecques a fait la Une, le système de santé n’est pas épargné par les coupes budgétaires. Sur l’île d’Ikaria, la résistance s’organise pour préserver le droit à la santé. Inlassablement, quatre jeunes médecins - devenus des amis inséparables - , mobilisent la population, instaurent un rapport de force tantôt précaire, tantôt victorieux avec l’administration, pour sauver l’hôpital local. Alors si la résignation peut les gagner, elle n’empêche pas un réel optimisme. A la résistance se mêle une certaine liesse, un désir d’être ensemble qui réenchante le collectif lui redonnant toute sa force, sa justesse et sa puissance. 

L’urgence du projet

Suivant le destin de HONK, le documentaire sur la peine de mort aux États-Unis que j'ai précédemment co-réalisé avec Florent Vassault, Ikaria dispose d'ores et déjà du soutien de deux producteurs, Andolfi (Arnaud Dommerc) et Centrale Electrique (Jean Baptise Legrand). Pour autant, parce que les personnages, en poste temporaire à Ikaria vont très prochainement être mutés en dehors de l’île, parce que les menaces sur l’hôpital sont imminentes, un tournage s’impose dans une relative urgence. Une urgence qui ne satisfait pas les circuits classiques des financements cinématographiques. C’est pourquoi nous vous sollicitons tous, vous les Kissbankers passionnés de documentaires, de cinéma, mais aussi vous, les défenseurs de la santé pour tous ! 

Un projet où le collectif est mis en valeur

A Ikaria, tout obéit à l’idée du collectif et de la solidarité. L’hôpital lui-même a été construit par la population, chacun, hommes et femmes apportant son savoir faire et ses matières premières. La résistance contre sa fermeture est elle aussi un combat collectif, tout comme la fabrication du film Ikaria. Cette nécessaire connivence entre ceux qui sont filmés et ceux qui filment, entre ceux qui, s’activant quoiqu’il arrive, élaborent l’histoire d’une résistance que d’autres, les réalisateurs et cadreurs vont raconter, constitue le cœur du projet Ikaria. Un collectif qui s'exprime aussi tout au long du film au son des musiques des fêtes traditionnelles réunissant jeunes et anciens dans des spirales sans fin. 

Concept du film

Ils ne seront pas de simples intervenants mais de véritables protagonistes, avec qui une complicité s’est établie. A leur manière, ils sont déjà partenaires du projet. Chacun d’eux revendique la volonté de voir leur mobilisation, aussi modeste soit-elle, traduite au-delà des frontières de l’île par le biais d’un documentaire. Ils ont conscience que leur situation nationale préfigure aujourd’hui ce qui se dessine demain dans d’autres pays d’Europe. C’est donc à partir de qui ils sont, de l’amitié qui les lie, de leur vie quotidienne, professionnelle mais aussi personnelle, que le film entend proposer au spectateur une véritable identification, bien au-delà de séquences traditionnelles d’interview.

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