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  • Economie : au service de quels projets de société ?

    Nous sommes aujourd’hui contraints de penser globalement les impacts sociaux et environnementaux de nos comportements économiques, aussi modestes soient-ils. La peur du lendemain, l’insécurité sociale marquent souvent notre résignation : il n’est pas facile d'échapper à une schizophrénie ambiante, de résister au conditionnement du « tout jetable » d’un système de consommation qui nous promet la lune à bas prix tous les jours, au prix de factures sociales et écologiques de plus en plus lourdes, qui finalement n'épargnent plus personne.

    Quand les mots sont usés, rendre visible ce que le modèle économique dominant tente de nous masquer n'est pas un exercice facile. Changer de mode de développement sans utiliser toujours le travail et le vivant comme variables d'ajustement, passe inévitablement par l'examen de nos rapports marchands. Cela passe par la compréhension que derrière un prix, il y a des coûts, des filières économiques, des savoir-faire, des métiers, des êtres humains, des écosystèmes.

    Autour de la projection du film documentaire « Tous comptes faits », et en présence de sa réalisatrice Agnès Denis, l'association MINGA et la librairie La Belle Aventure  vous invitent à venir réfléchir et débattre : comment nos activités commerciales et nos modes de consommation peuvent-ils réinterroger nos projets de société ?

    Jeudi 9 avril à 20h30, au TAP cinéma de Poitiers, place Maréchal Leclerc. Entrée gratuite

    Avec le soutien de la Région Poitou-Charentes, dans le cadre du  « Printemps pour une économie équitable »

  • La Lettre du conseil scientifique d'Attac N°22

     

    rubon1.jpgÉditorial n°22 : Quatorze milliards de profits pour Total, la crise ! Quelle crise ?
    On sait bien que le capitalisme assure son maintien et sa prospérité par l’exploitation de la planète et des êtres humains dont il tire ses profits.
    Mais il est des moments où le caractère emblématique du processus est véritablement sidérant. Ainsi la compagnie pétrolière Total annonce qu’elle a réalisé en 2008 un profit de près de 14 milliards d’euros.
    Un mot d’abord, en ces temps de mesures protectionnistes qui sont prises un peu partout dans un bel élan de « chacun d pour soi ». Total est enregistrée en France, il s’agit donc d’une société française ! Le fait que son capital soit détenu à plus de la moitié par des « intérêts non français », ne change rien à l’affaire, c’est une société de chez nous, sacrebleu ! Protégeons-nous contre ceux qui voudraient attaquer un si beau fleuron. La compagnie pétrolière démontre, jusqu’à la caricature, que le capitalisme, et les échanges internationaux qui en sont partie essentielle, sont d’abord une affaire de... capitalistes ! Le commerce mondial est, à plus de 50%, celui des échanges que l’on dit intra-firmes, ah, les braves gens.
    Un mot aussi de ce que représentent ces 14 milliards. A force d’entendre parler de milliards à longueur d’antenne, on finirait pas croire que ce sont un peu les nôtres. Allez savoir si les 80% des salariés français à temps plein qui gagnent moins de 2 300 euros par mois (Observatoire des inégalités), ne vont pas ressentir une certaine fierté d’être français ! Alors, quittons notre hexagone, ces 14 milliards représentent près de trois fois le PIB de la République du Congo. Kinshasa est une capitale où Total -appelée plutôt Elf dans ces contrées- a ses habitudes ; près de 65 millions d’habitants qui, il est vrai, ont eu le privilège des figurer en tête pour avoir enregistré une décroissance de leur revenu moyen par habitant (- 5,2% par an sur la période 1990-2005 !) Enfin, vous voudriez disputer les bienfaits du marché qui offre la meilleure allocation de toutes les ressources en faveur de tous ? Quoi, dites-vous, l’espérance de vie à la naissance dans ce Congo a diminué, en 30 ans, d’une année pour atteindre 45 ans en 2005 ? Ce n’est quand même pas cela qui remet en cause, la beauté du système !
    Venons en au fait !
    La suite sur le site : http://www.france.attac.org/spip.php?article9656

     

  • Qu'elle était belle mon usine !

    "Qu'elle était belle mon usine !" est le titre du film qui relate l'histoire des salariés de Michelin-Poitiers à l'occasion de la fermeture de leur usine.
    Les séances dans la Vienne :
    - le 14 mars à 20h30  à Poitiers  au cinéma "Le Dietrich"
    - le 17 mars à 20h00 à Chauvigny au "Ciné Rex"
    - le 19 mars à 20h30 à Châtellerault au cinéma "Les 400 coups"
     
    La projection du film sera à chaque fois suivi d'un débat.  Les ex-salariés de Michelin-Poitiers vous invitent toutes et tous à venir partager l'émotion d'un grand chapitre de leur vie.

  • Carnaval des Dom-Tom…

    Merci Titom !

     

    titom_revoltes_Dom-Tom.jpg

  • ATTAC Poitiers. Réunion du 10 février 2009

     

    rubon1.jpg1. Retour sur la conférence de Henri Maler : Lors de la conférence, (en présence d'environ 75 personnes) ont été évoquées rapidement les relations d’Attac avec les médias et les propositions d’Attac relative à la crise des médias. Nous n’avons pas eu le temps d’étudier cela et nous vous invitons à rechercher sur le site d’Acrimed et sur celui d’Attac (liste non exhaustive), les analyses que font ces deux associations. A noter que la soirée a été enregistrée : elle est disponible pour 4 € (frais d'envoi + 2 CD)

    2. Rencontre entre Attac Châtellerault et Attac Poitiers : Une rencontre en vue d’étudier les enjeux liés aux élections européennes est prévue le 24 février 2009 : Projets d’interventions au sujet de l’Europe. Il sera également question de nos activités locales et des liens entre les 2 comités. 

    3. Conférence-débat à Châtellerault avec Jean Marie Harribey sur le thème : "La crise financière, ses conséquences, incohérence avec le projet européen. Quelle autre politique européenne ?". Par Attac Châtellerault. Attention, il y a report de la conférence à la date du 9 avril.

    4. Au programme de notre prochaine réunion : Chacun est invité à préparer une étude des analyses d’Attac sur la situation actuelle et ses liens avec les politiques menées en Europe et par l’Europe.

    Parmi les questions que nous souhaitons travailler dans les prochaines semaines : le revenu d'existence. Premier objectif,  rechercher des textes sur cette question. (ou éventuellement en rapport proche avec ce sujet) Etablir également une première liste d'intervenants à contacter. A suivre donc.

    5. Mercredi 11 février, avait lieu à l'amphithéâtre de l'ESIP, une conférence-débat avec Aurélien Bernier sur le thème "Le climat, otage de la finance ?". Auteur de : « Le climat otage de la finance », Essai, Mille et une nuits.