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  • Réunions d'ATTAC

    rubon1.jpgRéunions mensuelles :

     

    - Attac Poitiers : mardi 14 avril à 20 h 15, Maison du Peuple, salle Timbaud.

    - Attac Châtellerault : date pour avril à préciser.


    La conférence-débat avec Jean-Marie Harribey du 9 avril à Châtellerault a réuni plus d'une soixantaine de personnes. Une bonne affluence d'après nos amis châtelleraudais. Il aura beaucoup été question de la crise économique et des non-réponses apportées par l'actuelle "construction européenne".

     

  • Attac dans la période électorale

    rubon1.jpgNous souhaitons vous informer de la décision prise par le Conseil d’administration du 21 février 2009 et confirmée par celui du 21 mars 2009 concernant l’attitude d’Attac à l’égard des partis politiques pendant la période préparatoire aux élections européennes qui va s’ouvrir prochainement.
    Bien qu’attentive aux évolutions du champ partidaire, Attac n’entend pas participer aux diverses tentatives de recomposition des partis politiques existants ou à l’émergence de partis nouveaux, ni aux alliances électorales que ceux-ci peuvent nouer.
    En conséquence, Attac ne participera pas aux réunions publiques dont l’objectif se situerait dans l’une ou l’autre des perspectives précédentes.
    Dans le cas où Attac serait invitée par un ou plusieurs partis à exprimer ses analyses et propositions lors des réunions publiques qu’ils organisent sur des thèmes correspondant aux objectifs d'Attac, la réponse serait positive sous deux conditions : Attac n’apparaîtrait pas comme co-organisatrice de ces réunions et, bien entendu, ne soutiendrait pas le ou lesdits partis.
    Ces dispositions visent trois objectifs : participer pleinement au débat public pour situer les enjeux fondamentaux de la lutte contre la crise systémique du capitalisme à laquelle l’Union européenne a amplement contribué ; interpeller les partis politiques et leurs candidats aux élections européennes sur leurs propositions et en leur soumettant les nôtres, tant lors des initiatives publiques qu’ils prendront que lors de celles que nous prendrons nous-mêmes ; préserver l’autonomie de pensée et d’action d’Attac.

    Enfin, sachant combien la question de la relation d’Attac avec la sphère politique a toujours été délicate à gérer, le Conseil d’administration demande à toutes celles et à tous ceux qui seront amenés à s’exprimer pendant cette période électorale de veiller scrupuleusement à bien distinguer les situations où ils le font ès qualité (administrateurs, co-présidents, présidents d’honneur, conseillers scientifiques...) parce qu’ils ont reçu un mandat d’Attac et celles où ils le font à titre personnel, sans se référer à Attac dans ce dernier cas. Ces précautions permettront de compléter celles plus anciennes, mais toujours valables, établissant l’incompatibilité entre l’exercice de responsabilités publiques dans les partis ou la candidature à des élections d’un côté et l’exercice de responsabilités au sein d’Attac France de l'autre.
    Nous espérons ainsi que les conditions de l’approfondissement de notre réflexion sur la place d’Attac seront garanties le mieux possible.

    Amicalement.

    Aurélie Trouvé et Jean-Marie Harribey

  • Les actifs "toxiques" des banques…

    … pourraient totaliser 4.000 milliards de dollars, selon le FMI

    Le Fonds monétaire international s'apprêterait à relever son évaluation, croit savoir le Times de Londres. Le problème des actifs "toxiques" des banques, un sujet que les dirigeants du G20 n'ont pas abordé à Londres, donne peu de signes qu'il est en voie de résorption.  

    Le Fonds monétaire international (FMI) s'apprêterait à relever son estimation du total des actifs "toxiques" des banques et assureurs à 4.000 milliards de dollars, croit savoir le Times de Londres.

    Bien que le sujet n'ait quasiment pas été abordé au G20 de Londres, le problème des actifs "toxiques" cachés dans les bilans des institutions financières donne peu de signes qu'il est en voie de résorption. Or presque tous les économistes s'accordent à dire que tant que le bilan des banques n'est pas nettoyé, elles se méfieront les unes des autres, ne prêteront pas aux acteurs de l'économie et empêcheront toute reprise substantielle de la croissance.

    Le FMI estime ainsi que les actifs "toxiques" émis par les établissements financiers américains devraient totaliser 3.100 milliards de dollars d'ici la fin 2010, contre 2.200 milliards estimés précédemment. L'institution internationale calcule par ailleurs que 900 milliards d'actifs toxiques ont été émis par des établissements européens et asiatiques. Le rapport du FMI en question devrait être publié le 21 avril, selon le Times. Les estimations pourraient changer d'ici là.

    Les actifs "toxiques" sont souvent des dérivés d'emprunts immobiliers dits "subprime", mais pas seulement. Les analystes s'accordent à dire que pendant la bulle de crédit qui a sévi jusqu'à 2006, les actifs toxiques ont concernés bien d'autres classes d'actifs : dettes d'entreprises, notamment pour des rachats à effet de levier (LBO), crédit aux particuliers... A cela, il faut ajouter les actifs devenus "toxiques" du fait de la dégradation brutale de la conjoncture depuis la fin 2008.

    Au moins deux autres études sont venues récemment tempérer les espoirs d'une sortie de tunnel pour les banques.

    Une étude de Mike Mayo, analyste financier chez Calyon Securities, a ainsi affecté les marchés, hier, en ravivant les inquiétudes sur les valeurs bancaires.

    Cet influent analyste américain estime que les mesures récemment prises par les autorités pour renforcer le secteur bancaire pourraient ne pas suffire et que les taux de défauts sur les prêts accordés par les banques pourraient dépasser, d'ici fin 2010, ceux connus lors de la Grande Dépression des années 30. Ils sont actuellement de 2 % et devraient grimper selon lui à 3,5 %, contre 3,4 % dans les années 30.

    Il recommande de sous-pondérer le secteur des banques, en tous cas des généralistes comme Citigroup, JPMorgan, Wells Fargo..., lesquelles n'ont pas encore déprécié beaucoup de leurs actifs, qui sont sous la forme de prêts. Les banques d'investissement détiennent davantage d'actifs sous forme de produits financiers enregistrés à leur valeur de marché (mark-to-market).

    Pour Mike Mayo, le plan Geithner de rachat des actifs toxiques des banques ne les mets pas à l'abri de nouvelles injections de capital, voir de nationalisations.

    De son côté, Goldman Sachs évaluait, dans une étude rendue publique le 25 mars, les pertes potentielles des banques de la zone euro à 922 milliards d'euros, en tenant compte de leur exposition à l'Europe centrale et orientale et aux Etats-Unis.

    Sur ce montant estimé, un tiers environ a déjà été reconnu, ce qui revient à dire que les banques de la zone euro auraient encore 600 milliards d'euros de pertes à déclarer.

    Nicolas Madelaine, Les Echos, 10 avril 2009
  • Le licenciement collectif est arrivé…

    … par simple fax

    SAINT-VALLIER. Les neuf employés de la scierie Bernard ont été congédiés sans aucun préavis. Ils ont décidé de se battre

    « Suite à nos différents entretiens, nous vous confirmons l'arrêt définitif du site de Saint-Vallier sur le quel vous êtes affectés, à compter du 9 avril 2009 inclus. Avec tous nos regrets. » Lettre faxée depuis les établissements Bernard à Lansac, en Gironde et signée par Raphaël Roy, « sur l'ordre de M. Rulleau Jean-Pierre».

    Un vrai coup de massue pour les neuf employés de la scierie spécialisée dans le sciage de pins destinés au bois marchand (palettes, charpente, etc.). « Il y a six mois, on avait entendu dire par les transporteurs de Lansac, que le site de Saint-Vallier allait fermer. On n'a pas pu en savoir davantage. On avait du travail, mais on n'avait plus de commandes de planches de 2,40 m, notre production principale. Pour faire tourner le site, il faut débiter 4 m3 par personne et par jour. On ne les faisait plus. On avait souvent des pannes de matériel. Il y a deux ans, l'inspection du travail avait exigé une mise aux normes. Rien n'a été fait. Récemment il y a eu un nouveau contrôle. »

    Jetés comme des malpropres

    Jean-Pierre Rulleau de l'exploitation forestière de Lansac, que les employés considèrent comme leur patron, botte en touche : « Moi, je n'ai rien à voir là-dedans. C'est Raphaël Roy qui est le gérant. À Saint-Vallier, ils travaillent à façon. Il fallait une remise aux normes d'ici le 31 mars. Raphaël Roy a dit qu'avant un accident, il vaudrait mieux fermer. Je ne peux pas faire travailler une société qui n'est pas en règle. C'est tout ce que j'ai à vous dire. Mon entreprise ne vous regarde pas. »

    Ce jeudi après-midi, la petite équipe tue le temps en jouant aux boules devant la scierie.

    On rigole, mais le coeur n'y est pas : « Jean-Pierre Rulleau a 76 ans. On sait qu'il a fermé les scieries de Saint-Savin, Clérac, La Pouyade et celle de Lansac où sont les bureaux. Il dit toujours que c'est l'inspection du travail qui fait fermer. Depuis 15 jours, les camions viennent récupérer le bois. Ils sont en train de tout vider. Mardi, Rulleau nous a dit " Je ferme ce soir ". On a discuté. Il nous a laissé jusqu'à ce soir (NDLR : jeudi). Seulement ce matin, l'électricien a récupéré son matériel qui n'est pas payé. Il a enlevé les contacteurs. Du coup, on n'a plus de courant aux machines. Donc plus de boulot. Le fax est arrivé. On est à la lourde. »

    Faute de lettre individuelle, le personnel n'a aucun droit. Les neuf employés ont décidé d'occuper le terrain. Patrick Favreau, maire, et un voisin sont venus témoigner de leur présence.

    Hier, la nouvelle du dépôt de bilan est tombée en fin d'après-midi. Ce matin, Marie-Line Reynaud, députée doit les rencontrer. « On va se battre. On ne va pas se laisser faire. On a des droits. Il nous a jetés comme des malpropres. »

    Dans l'après-midi, un huissier viendra constater la situation sur place.

     

  • Face à la crise, changeons l'Union européenne !

     

    rubon1.jpgLA CRISE DISQUALIFIE LES POLITIQUES ET LES TRAITÉS DE L’UNION

    Alors que les citoyennes et citoyens de l’Union européenne vont être appelés à élire leur parlement, une crise financière, économique, sociale et écologique sans précédent déferle sur le monde. Elle étale au grand jour la faiblesse de l’Union et la responsabilité de ses dirigeants.

    Une autre Europe pourrait, avec ses atouts sociaux, technologiques, éducatifs, diplomatiques, concourir à la résolution des défis du XXIe siècle. Mais, verrouillée dans les principes et les dogmes néolibéraux de ses traités – ceux-là mêmes qui ont précipité le monde dans la crise globale –, l’Union européenne se révèle incapable de faire face à la situation. Ce sont précisément ces politiques libérales menées par l’Union et par les États qu’il convient, plus que jamais, de combattre.

     POUR UNE EUROPE DE LA SOLIDARITÉ

    Les Attac d’Europe considèrent qu’aucune construction européenne durable ne pourra se faire sans respecter les principes de dignité humaine, de démocratie, de justice économique et sociale, de solidarité, de refus de toute forme de discrimination, de recherche de la paix et d’un développement écologiquement soutenable. Or, la construction européenne actuelle est aux antipodes de ces principes. Elle est fondée, de traité en traité, sur les principes du « marché libre » et de la concurrence « libre et non faussée » entre les systèmes sociaux et fiscaux des pays membres de l’Union. Alors que les droits sociaux – limités – leur restent subordonnés, le droit des affaires et les mouvements des biens, des services et des capitaux jouissent d’une priorité sans entrave. Par conséquent, le dumping salarial et social, la concurrence fiscale, l’abandon des droits du travail sont organisés et se généralisent.

     POUR UNE EUROPE DÉMOCRATIQUE

    Les Attac d’Europe veulent que les prochaines élections de juin 2009 soient l’occasion d’ouvrir un vaste débat citoyen et de souligner la nécessité d’une refondation du projet européen, d’autant plus urgente au vu de la situation sociale au sein de l’Union et des enjeux écologiques touchant la planète dans son ensemble.
    Après le rejet par référendum du Traité constitutionnel en France et aux Pays-Bas, les dirigeants européens ont rédigé, quasiment à l’identique, le traité de Lisbonne, que les parlements nationaux ont ratifié sans consulter les peuples. Les Irlandais, seuls autorisés à se prononcer par référendum, l’ont repoussé, mais ils seront contraints de revoter avant la fin de 2009, et cela avec la bénédiction du Parlement européen. Or, le parlement que nous allons élire doit être le garant du respect de l’avis exprimé démocratiquement par les peuples.

    Ces élections constitueront pour les Attac d’Europe, un moment privilégié pour proposer les bases d’une « autre Europe », démocratique, solidaire et écologique.

     

    La suite de ce texte sur : http://www.france.attac.org/spip.php?article9765