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  • Soirée Europe à Poitiers

     

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    Invitation
     Le groupe de Poitiers organise mardi 26 mai 2009  à 20 H précisesalle Jouhaud, Maison du Peuple de POITIERS une soirée publique non électorale
    afin de faire connaître les 10 PROPOSITIONS établies par les Attac d’EuropeCes  propositions seront présentées et commentées par :
     Thomas COUTROTEconomiste à la DARESdu conseil scientifique d’Attac
     
    Les listes qui présentent des candidatures dans la région  OUEST sont  invitées à faire connaître au comité local, avant le 21 mai leurs réponses aux quatre questions qui suivent. Chacune disposera du même temps de parole pour exposer synthétiquement ses réponses à deux des questions posées tirées au sort publiquement. Une table d’information à leur disposition leur permettra de faire connaître par écrit, leurs réponses aux deux autres questions.
     
    Question  1 : Les Irlandais sont les seuls à pouvoir se prononcer, une nouvelle fois, par référendum, avant la fin de l’année en cours sur l’adhésion ou le refus de leur Pays au traité de LISBONNE ;
    Or, le parlement que nous allons élire doit être garant  du respect de l’avis exprimé démocratiquement par les peuples. Le cas de remise en cause du 1er vote irland
    ais pose un problème de démocratie.
    Pensez-vous que le texte des traités importants doive être rédigé par les parlementaires européens sur proposition des parlements nationaux, et doivent-ils être validés par les peuples ? Par leurs représentants ? Pourquoi ?

    Question  2 : Les traités précédents ont sensiblement accrus  l’extension de la co-décision (Accord entre la Commission et le Parlement) à différents domaines. Toutefois  ce n’est pas le Parlement qui décide de la politique étrangère et de sécurité, de la politique monétaire, du contrôle des mouvements de capitaux, des droits de douanes. Le Parlement n’a pas l’initiative législative et ne peut lever l’impôt. Il est seulement autorisé à soumettre des propositions que la Commission peut accepter ou refuser sans possibilité de faire appel de cette décision.
    Estimez-vous que ce droit d’initiative doit être modifié et étendu. Prioritairement à quels domaines ? : Contrôle des capitaux ? Etablissement d’un système de sécurité sociale solidaire européen ? Que ferez-vous dans le cas de lois et décisions nationales souverainement adoptées lorsqu’elles sont en désaccord avec le droit européen ?
     
    Question 3 : Les services publics méritent une définition précise valable dans toute l’Union Européenne afin qu’ils deviennent inaliénables et soient également accordés à tous pour couvrir l’ensemble des besoins fondamentaux en matière de  
    santé publique, d’éducation, d’accueil de la petite enfance, de services aux personnes âgées, dépendantes, ou handicapées, de justice, de droit à un logement décent dans un environnement respecté, de transports, d’énergie, d’eau, de communication.
    Etes vous d’accord avec les Attac d’Europe qui demandent, avec les syndicats, qu’une directive soit adoptée pour inclure en droit européen les services publics et solidaires, accessibles à tous à un tarif mutualisé, le même pour tous, reposant sur un financement mixte dans lequel les cotisations obligatoires sont abondées par des recettes fiscales prélevées proportionnellement sur tous les revenus et pas seulement ceux du travail?
     
    Question 4 : La démocratie doit s’appliquer aussi au contrôle des services publics.
    Qu’elles sont les propositions que vous pouvez avancer pour remplacer avantageusement le contrôle technocratique et l’esprit de rentabilité comptable qui prévaut actuellement pour garantir l’efficacité des choix et leur contrôle permanent par les citoyens ?
     
    Les conditions plus précises d’intervention seront précisées aux représentants des listes dès qu’ils déclareront vouloir intervenir lors de cette soirée.
    Le public disposera d’un temps suffisant pour interpeller les représentants des listes et pourra déposer ses questions, éventuellement  par écrit en début de soirée.
    Site d’Attac Poitiers : http://attacpoitiers.hautetfort.com/ Adresse courriel de réservation : poitiers@attac.org
     
    Téléphone : O5 49 41 24 44  Site d’Attac national http://www.france.attac.org/

     

  • A mettre dans votre agenda

    rubon1.jpgRéunions d'Attac dans la Vienne :

     

    Attac Poitiers mardi 26 mai de 20 h à 23 h, salle Jouhaux (maison du peuple, rue Arsène Orillard) : Soirée Europe : 

    Quelle Europe choisir le 7 juin ? avec Thomas Coutrotéconomiste, responsable du département conditions de travail et relations professionnelles - (DARES, ministère du travail et de l'emploi), Conseil scientifique d’Attac.

    A cette soirée, les différentes listes seront invitées à répondre à 4 questions (par écrit d'abord, avant le 26 mai) puis en tirage au sort, à 2 d'entre elles lors de la soirée. Thomas Coutrot sera amené, comme le public, à intervenir ensuite dans le débat. Aidez-nous dès maintenant à faire connaître cette initiative en diffusant cette information autour de vous. Ci-dessous l'affiche disponible en fichier PDF : à diffuser largement !

    Affiche Europe.pdf

    Attac Châtellerault : mercredi 3 juin à 20 h 30, réunion mensuelle, salle Camille Pagé (à côté d'Auchan)

     

  • Dans le Montmorillonnais…

    Depuis le mois de mars 2009, le collectif Sud-Vienne pour la défense de l'école et des Services Publics s'est manifesté plusieurs fois :
    - 2 blocages devant la Sous-Préfecture de Montmorillon en avril les vendredi à 16h30, suivies de manifestations.
    - Participation au café revendicatif à Montmorillon devant la Sous-Préfecture de Montmorillon et à la manifestation du 1er mai à Poitiers.
    - Barrage filtrant le jeudi 7 mai sur la RN au Pont de Mazerolles pendant plus d'une heure.

    A chaque fois, une bonne centaine de personnes ont participé aux mouvements. Les participants ont montré leur détermination de continuer ces actions afin d'être entendues : après avoir été reçus en délégation à la sous-préfecture de Montmorillon, une autre délégation se rendra lundi 11 mai à l'Inspection Académique à Poitiers à 18h30.

    Prochaine action du collectif sud-vienne : L'Isle-Jourdain :

    VENDREDI 15 MAI à partir de 17H30 : Merci de diffuser l'information et de continuer à mobiliser !

  • OGM : la menace des « super mauvaises herbes » s’amplifie

    rubon1050-c7fce.jpgPar Jean Etienne, Futura-Sciences <http://www.futura-sciences.com/>, 24 avril 2009

    *Cinq mille hectares de culture de soja transgénique 
    ont été abandonnés par les agriculteurs en Géorgie, et 50.000 autres sont gravement menacés par une mauvaise herbe impossible à éliminer, tandis que le phénomène s'étend à d'autres états. La cause : un gène de résistance aux herbicides ayant apparemment fait le grand bond entre la graine qu’il est censé protéger et l’amarante, une plante à la fois indésirable et envahissante…* http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/botanique-1/d/ogm-la-menace-des-super-mauvaises-herbes-samplifie_19036/
    En 2004, un agriculteur de Macon, au centre de la Géorgie (à l'est des Etats-Unis), applique à ses cultures de soja un traitement herbicide au
    Roundup <
    http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/developpement-durable-1/d/lherbicide-roundup-serait-toxique-pour-des-cellules-humaines_17792/>, comme il en a l’habitude. Curieusement, il remarque que certaines pousses d’amarantes (amarante réfléchie, ou /Amarantus retroflexus L./), une plante parasite n’en semblent pas incommodées <http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/botanique-1/d/dans-les-champs-dogm-les-mauvaises-herbes-font-de-la-resistance_12093/>… Pourtant, ce produit est élaboré à partir de glyphosphate, qui est à la fois l’herbicide le plus puissant et le plus utilisé aux Etats-Unis.
    Depuis, la situation a empiré. Actuellement, et rien qu’en Géorgie, 50.000 hectares sont atteints et nombre d’agriculteurs ont été contraints d’arracher leurs mauvaises herbes à la main… quand c’est possible, considérant l’étendue des cultures. A l’épicentre
     du phénomène, 5.000 hectares ont été tout simplement abandonnés.


    *Comment en est-on arrivé là ?*
    Tous les champs victimes de cette envahissante mauvaise herbe avaient été ensemencés avec des graines /Roundup Ready <
    http://www.monsanto.ca/seeds_traits/roundup_ready/default.asp>/, produites par la société Monsanto <http://www.monsanto.com/>. Celles-ci comportent une semence ayant reçu un gène de résistance au Roundup, un herbicide également produit par Monsanto. L’argument publicitaire de la firme repose sur le moindre coût représenté par le traitement d’une culture ainsi protégée contre un herbicide total auquel elle est devenue insensible, plutôt que de l’application d’un herbicide sélectif, plus cher à l’achat.
    Selon un groupe de scientifiques du /Centre for Ecology and Hydrology <
    http://www.ceh.ac.uk/>/, organisation britannique à Winfrith (Dorset), il y aurait bien eu fécondation <http://www.futura-sciences.com/fr/definition/t/vie/d/fecondation_148/> croisée entre la plante OGM <http://www.futura-sciences.com/fr/definition/t/vie/d/ogm_214/> et certaines herbes indésirables, comme l’amarante. Bien que considéré comme très faible car n’ayant jamais été détecté lors d’essais, le risque ne serait cependant pas nul.

    Pour Brian Johnson, généticien et chercheur britannique, spécialisé, entre autres, dans les problèmes liés à l’agriculture, la cause ne fait aucun doute. « /Il n’est nécessaire que d’un seul évènement (croisement) réussi sur plusieurs millions de possibilités. Dès qu’elle est engendrée, la nouvelle plante est titulaire d’un avantage sélectif énorme, et elle se multiplie rapidement/, martèle-t-il. /L’herbicide puissant utilisé ici, à base de glyphosphate et d’ammonium, a exercé sur les plantes une pression énorme qui a encore accru la vitesse d’adaptation./ »

    La firme Monsanto ne nie pas le problème. Lors d’une interview accordée sur la chaîne de télévision France24, Rick Cole, responsable du développement technique, a estimé que ces « super mauvaises herbes » (/superweeds/, un terme désormais souvent employé) peuvent être maîtrisées. Pourtant, un communiqué émanant directement de la firme annonce que les vendeurs incitent les agriculteurs à alterner Roundup et un autre herbicide comme le 2-4-D (a/cide 2,4-dichlorophénoxyacétique/), constituant principal du tristement célèbre /agent orange <
    http://www.organicconsumers.org/monsanto/agentorange032102.cfm>/ utilisé comme défoliant au Vietnam, mais dont les effets cancérigènes et tératogènes <http://www.futura-sciences.com/fr/definition/t/vie/d/teratogene_2010/> l’ont fait interdire dans plusieurs pays d’Europe et partiellement au Canada.

    *L’amarante vous salue bien…*
    En attendant, l’amarante « mutante » se porte bien et prolifère. Chaque plante produit en moyenne 12.000 graines par an, et celles-ci peuvent rester en état de vie suspendue de 20 à 30 années avant de germer lorsque les conditions lui sont favorables. Profondément enracinées, elles sont très difficiles à arracher, comme le constatent de nombreux agriculteurs, non seulement en Géorgie mais aussi en Caroline du Sud, en Caroline du Nord, en Arkansas, au Tennessee et au Missouri, contraints de passer au désherbage manuel… ou de baisser les bras.
    D’autres cultivateurs envisagent de renoncer aux OGM et de revenir à une agriculture traditionnelle. Ainsi Alan Rowland, producteur et marchand de semences de soja à Dudley (Missouri), affirme que plus personne ne lui demande de graines Monsanto de type /Roundup Ready/ alors que ce secteur représentait 80% de son commerce il y a peu. Aujourd’hui, la demande en graines traditionnelles est très forte et les grains OGM ont disparu de son catalogue.

    Stanley Culpepper, spécialiste des mauvaises herbes à l’université de Géorgie, annonce que de nombreux agriculteurs américains sont en effet désireux de retourner à une semence traditionnelle, mais pas seulement à cause de la résistance des plantes parasites, car « /l’utilisation des OGM devient de plus en plus cher et tout se joue sur une question de rentabilité <
    http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/genetique-1/d/cultures-ogm-le-gain-de-rendement-serait-tres-faible_18980/>/ », affirme pour sa part Alan Rowland.

    *Un manque flagrant de statistiques et d'informations*
    On pourra cependant déplorer le manque de précision des données statistiques permettant de quantifier la relation entre semences OGM, nombre de plants résistants apparus et quantité d’herbicide utilisé. En 2008 en effet, alors que les media agricoles américains relataient de plus en plus de cas de résistance, le gouvernement des Etats-Unis a pratiqué d’importantes coupes budgétaires qui ont contraint le Ministère de l’Agriculture à réduire, puis arrêter certaines de ses activités.
    Entre autres, le programme de recherches statistiques sur les pesticides et les risques associés aux produits chimiques sur des cultures comme le coton, le maïs, le soja et le blé est passé à la trappe, au grand dam des scientifiques. « /Je ne serais pas surpris que Monsanto ait mené une campagne de lobby discrète pour mettre fin au programme/ », accusait alors Bill Freese, du Centre pour la Sécurité alimentaire des Etats-Unis (USDA), marquant publiquement son mécontentement.

  • La grippe A : la grippe de l'agro-industrie !

     

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    Texte d'analyse commun Attac France - Confédération paysanne
    http://www.france.attac.org/spip.php?article9914

    Le modèle agro-industriel mis en en cause

    La bataille qui s'engage sur le nom de la grippe A-H1N1 permet d'occulter, dans le déferlement médiatique, les réelles causes de l'apparition et de la propagation de ce virus. Pourtant, de plus en plus d'ONG, de chercheurs, de journalistes nord-américains et de témoignages des populations mexicaines mettent en cause le modèle agro-industriel, piloté par les multinationales et engendré par la mondialisation néolibérale. 

    Il n'existe aucune certitude sur l'origine précise du virus, mêlant des souches humaine, aviaire et porcine. Mais tout laisse à penser que sa transmission est fortement liée à l'agro-industrie. Cela fait des années que de nombreux scientifiques avertissent que l'industrialisation des élevages et la très forte concentration des animaux favorisent la transmission et la recombinaison virales (1) . 

    Une piste sérieuse concerne la plus grande multinationale de viande porcine, Smithfield Foods, qui s'est implantée, sous le nom de Granjas Carroll, dans la communauté mexicaine de la Gloria. Depuis des mois, les habitants se plaignent de maladies respiratoires et de morts étranges, qu'ils ont très rapidement liées aux conditions d'hygiène scandaleuses de la multinationale (par exemple, des charognes de porc qui pourrissent à l'air libre) (2). C'est ici que le premier cas de grippe porcine a été diagnostiqué dans le pays. Les autorités mexicaines se sont visiblement efforcées d'étouffer l'affaire. Smithfield Foods a pourtant déjà été dénoncée par les populations victimes de ses pratiques d'élevage, qui mettent en danger la santé publique. Mais, comme pour d'autres multinationales agroalimentaires, l'impuissance ou le laxisme des autorités ont permis à la loi du libre investissement de s'imposer. 

    Un autre foyer potentiel a pu être identifié par des chercheurs américains en Caroline du Nord, où l'agriculture porcine est la plus concentrée et la plus industrialisée du pays (3) . D'autres foyers  pourront être identifiés. L'important est de bien voir les énormes risques sanitaires engendrés par une industralisation à outrance de l'élevage par quelques multinationales, cela malgré les avertissements de très nombreux chercheurs et institutions. Depuis quarante ans, on est passé de cinquante à mille porcs par ferme en moyenne aux États-Unis. Les élevages de Smithfield Foods concentrent chacun plusieurs dizaines ou centaines de milliers de porcs confinés dans d’immenses hangars, dans des mares d'excréments, avec de très importantes déjections polluantes et des antibiotiques qui multiplient les résistances. On est à dix mille lieues de l'élevage paysan et familial. 

    Les causes profondes : libre-échange et mainmise des multinationales

    Le fait que cette grippe ait d'abord été localisée au Mexique et en Amérique du Nord n'est certainement pas un hasard. Depuis 1994 a été créée une zone de libre-échange, l'ALENA, entre les États-Unis, le Canada et le Mexique, consacrant le libre marché au mépris notamment du principe de précaution. Sans possibilité de protection, l'agriculture mexicaine a été décimée par une importation massive de produits agricoles à très bas prix. Les multinationales agroalimentaires des États-Unis ont pu investir et s'implanter massivement au Mexique pour échapper aux réglementations contraignantes imposées dans leur pays. Sans oublier que le Mexique a été soumis à des programmes d'ajustement structurel du FMI et de la Banque mondiale à partir des années 1980. Ces programmes ont notamment poussé l'agriculture à s'orienter vers les exportations, au détriment des productions vivrières et paysannes. Les conditions étaient réunies pour une dérive vers une agriculture industrialisée, polluante et sans règles environnementales, sociales et sanitaires. 

    La propagation de cette grippe révèle également l'échec des systèmes de prévention, notamment de l'Organisation mondiale de la santé, et des systèmes de santé publique en Amérique du Nord, privatisés, avec trop peu de moyens et incapables d'une réaction rapide et coordonnée. De plus, l'industrie pharmaceutique a tout fait pour combattre les initiatives des pays du Sud visant à produire, de façon publique et générique, des antiviraux aussi cruciaux que le Tamiflu des laboratoires Roche (4) .

    Comme pour la grippe aviaire, une cause profonde se trouve du côté du libre-échange et de la mainmise des multinationales. Il est urgent que soit mise en place une évaluation indépendante de l'origine du virus, des impacts de l'industrialisation des élevages, notamment en Amérique du Nord, et du délabrement du système de santé publique. Ce ne sera pas chose facile : de même que pour la grippe aviaire, il est probable que l'industrie porcine fasse tout pour obstruer les enquêtes. À plus long terme, le modèle agricole industriel, ainsi que les accords de libre-échange et la libéralisation des marchés qui l'ont engendré, doivent être remis en cause. Les échanges mondiaux doivent devenir solidaires et coopératifs, dans le respect du droit à la souveraineté alimentaire et de celui de chaque peuple à protéger son agriculture, en particulier contre les multinationales (5). Sinon, il faut s'attendre à des catastrophes sanitaires d'une ampleur toujours plus grande.


    Notes :
    (1). Voir le site de l'ONG Grain (http://www.grain.org/articles/?id=50) ; Bernice Wuethrich, "Chasing the Fickle Swine Flu", Science, Vol. 299, 2003 ; voir aussi l'article “Expert Panel Highlights Serious Public Health Threats from Industrial Animal Agriculture”, qui relate les avertissements d'un panel d'experts devant le Congrès, en novembre 2008, sur les grands risques sanitaires liés à la concentration des élevages de porcs, http://www.pewtrusts.org/news_room_detail.aspx?id=37968.
    (2). Selon notamment le quotidien régional La Jornada. Dans cette région existent également de nombreux élevages intensifs et industriels de volailles et une grippe aviaire y a sévi récemment, source potentielle d'une recombinaison virale. 
    (3). Article de Michael Greger, directeur de la santé publique et de l'élevage pour “The Humane Society of the United States”, http://sheepdrove.wordpress.com/2009/04/30/h1n1-flu-virus-link-to-usa-pig-industry/. Le “Bulletin de l’Académie vétérinaire de France” écrivait également en 2004 : “Depuis le début des années 2000, la grippe du porc en France concerne avant tout les élevages de Bretagne, où la densité porcine est la plus élevée. Elle a un impact économique considérable dans les élevages de cette région. L’activité grippale est le fait de virus A/H1 d’origine aviaire (A/H1N1) ou de réassortants (A/H1N2). L’instabilité des virus grippaux suppose d’adapter régulièrement les outils de détection afin de permettre une épidémiosurveillance efficace.”
    (4)http://www.guardian.co.uk/commentisfree/2009/apr/27/swine-flu-mexico-health.    
    (5). Sur ce sujet paraît bientôt un livre d’Attac Europe-Via campesina Europe, Souveraineté alimentaire : que fait l'Europe ?, Paris, Syllepse, 2009.


    Attac France, Confédération Paysanne, le 6 mai 2009