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  • Des associations réclament un tribunal de la dette

     

    rubon1.jpghttp://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/international/200906/10/01-874356-des-associations-reclament-un-tribunal-de-la-dette.php

    Agence France-Presse Paris : Deux collectifs d’associations françaises et belges réclament mercredi dans un rapport sur les « fonds vautours » la mise en place d’un tribunal international de la dette.
    Dans un rapport intitulé Un vautour peut en cacher un autre : les pays endettés face à leurs prédateurs, la plate-forme Dette et Développement (regroupant une vingtaine d’associations françaises dont le Comité catholique contre la faim et pour le développement, Attac ou Sherpa) et le Centre national de coopération au développement (CNCD-Belgique) « soulignent l’urgence de créer un tribunal international de la dette et de protéger les dépenses essentielles des pays pauvres ».
    Ces associations soulignent que ces fonds spéculatifs « rachètent les dettes de pays pauvres à un prix extrêmement bas en vue de les contraindre par voie judiciaire à les rembourser au prix fort, engrangent des plus values colossales sur le dos des populations du Congo, de Zambie, du Pérou, d’Argentine ou du Nicaragua ».
    Elles pointent du doigt les responsabilités des pays riches, estimant notamment que « les justices française, anglaise ou américaine donnent systématiquement raison aux fonds vautours contre les pays pauvres » et que l’argent que la France et les pays riches ont consacré aux allègements de dette se voit confisqué par des fonds privés au lieu de financer les dépenses sociales, comme annoncé ».
    Pour ces associations, la dette des pays pauvres est « une question à nouveau brûlante » alors que « les populations du Sud seront les principales victimes de la crise » financière actuelle et que la seule solution que leur propose le G20 est de « se réendetter auprès du FMI ».
    Avant la Conférence de l’ONU prévue fin juin sur la crise financière et les réponses à apporter pour les pays en développement, ces associations préconisent trois mesures clés : « la création d’un tribunal international de la dette pour que tous les créanciers soient sur un pied d’égalité », « la protection des dépenses vitales des pays pauvres qui doivent primer sur l’obligation de rembourser », « un plan d’aide d’urgence, sous forme de dons et de taxes mondiales, pour compenser l’impact de la crise ».

    Nouveau rapport sur les vautours qui rôdent autour des pays endettés

     

  • Nicolas Sarkozy veut-il débaucher des altermondialistes pour son prochain gouvernement ?

     

    rubon1.jpgCommuniqué d'Attac France

    Le président de la République a prononcé le 15 juin un discours devant l’Organisation internationale du travail (OIT) qu’à première vue on pourrait croire sorti d’une assemblée du Forum social mondial. Tout, ou presque, y est : le refus de la marchandisation des activités humaines, la soumission du droit des affaires aux normes sociales et environnementales, la condamnation du dumping social, le refus du travail des enfants, la condamnation du tout pour le capital et rien pour le travail, l’appel à une forte régulation financière internationale, notamment par la taxe Tobin, la dénonciation de la cohabitation de l’abondance et de la misère, la critique des pays n’ayant pas ratifié les conventions de l’OIT, la proposition d’une Organisation mondiale de l’environnement, etc.

    Il n’y a plus de limites au double langage et aux tentatives de brouillage des repères. En effet, point par point, les envolées humanistes du Président sont démenties par sa pratique politique quotidienne et par l’action de son gouvernement.

    Il achève peu à peu la privatisation des services publics et donc il les marchandise. Il a accentué le partage inégal des revenus entre capital et travail en inventant le bouclier fiscal. Il a distribué des dizaines de milliards aux banques spéculatrices, mais reste très avare pour le SMIC et les minima sociaux. Il a accru la pression sur les salariés et les chômeurs en guise de respect des normes internationales. Il projette maintenant de repousser l’âge de la retraite à 67 ans, et il nous assurera plus tard que c’est pour rééquilibrer le partage entre travail et capital. Il a développé une politique anti-immigrés honteuse, au nom sans doute des droits de l’homme dont il se réclame. Il a imposé de force le traité de Lisbonne qui interdit toute taxation des transactions financières. Il a entériné un plan climat-énergie au rabais pour préparer la « bonne gouvernance climatique ».

    Attac n’acceptera pas de se laisser désarmer par ce nouveau hold-up idéologique, qui affirme le contraire de ce qui est mis en œuvre dans une France où la part la plus belle est réservée à une minorité, et dans un monde où la loi du profit est le principal obstacle pour que tout ce qui est proclamé à la tribune de l’OIT à Genève devienne réalité.

    Le discours du Président Sarkozy a un seul mérite : il désigne très nettement tous les verrous empêchant que la société redevienne maîtresse de son destin. Mais ce n’est certainement pas lui qui les fera sauter !

    Attac France, Montreuil-sous-bois, le mardi 16 juin 2009

    Pour en savoir plus : 
    - Le communiqué en ligne : http://www.france.attac.org/spip.php?article10097
    - Le rapport Attac "De la fin des paradis fiscaux aux taxes globales" : http://www.france.attac.org/spip.php?article9738

     

  • Des livres pour l'été…

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    Comprendre les crises financières, sociales et écologiques… Aborder des idées alternatives pour imaginer un autre avenir… S’il nous est permis de penser que les citoyens peuvent se réapproprier leur destin, cela passe aussi par la connaissance des problèmes, des enjeux et des solutions possibles. ATTAC, association d’éducation populaire, contribue au travers de ses publications à alimenter cette dynamique.

  • Vers une taxe carbone ?

    rubon1.jpgLe gouvernement français vient d’annoncer la mise à l’étude d’une contribution climat-énergie et il organise pour cela une conférence d’experts les 2 et 3 juillet 2009. Un Livre blanc a été produit, il est consultable à l’adresse suivante :http://www.contributionclimatenergie.fr/

    Pour répondre aux défis du changement climatique et aux engagements en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, l’association Attac est favorable à la mise en place de taxes nouvelles. Les besoins de financement pour faire face à l’urgence climatique sont considérables. Il s’agit en effet à la fois d’inciter à des économies d’énergie et à la sobriété énergétique et de dégager des ressources nouvelles pour financer des politiques publiques de reconversion des industries les plus polluantes, de soutien à l’agriculture paysanne, de développement des transports publics et de mise aux normes des logements sociaux, de participation au fonds mondial de lutte contre le changement climatique dans le cadre de l’ONU. Le Livre blanc indique les pistes choisies pour répondre au défi climatique. Elles nous paraissent, en l’état, non seulement insuffisantes mais contradictoires : 

    - les objectifs de réduction des émissions (moins 20% d’ici 2020) sont insuffisants : ils reprennent a minima ceux du plan climat-énergie de l’Union européenne ; ils n’intègrent ni la possibilité de les porter à 30% comme l’indiquait l’UE, ni les recommandations du GIEC de les porter à 40% d’ici 2020 pour les pays riches. 
    - cette contribution aurait un effet seulement incitatif et ne permettrait pas de dégager des ressources nouvelles, pourtant nécessaires : « les ressources nouvelles financeront en contrepartie le baisse d’autres prélèvements obligatoires », en particulier les prélèvements sur la masse salariale qui financent la protection sociale !
    - cette contribution serait socialement injuste : s’il s’agit, comme l’indique le Livre blanc, de protéger l’emploi et le pouvoir d’achat des plus fragiles, qui sera affecté par la hausse du prix des produits taxés, c’est le développement massif et rapide de consommations collectives, financé par des ressources publiques, qu’il s’agit de promouvoir. Les transports et la consommation énergétique en matière d’habitat, qui constituent deux postes essentiels des budgets et des sources majeures d’émission de gaz à effet de serre, requièrent des politiques publiques qui sortent les plus démunis de la « trappe à carbone ». 
    - seule une taxe CO2, portant sur les énergies fossiles, semble envisagée alors que c’est l’ensemble des consommations énergétiques, électricité comprise, qui devrait faire partie de la taxe. 
    - les entreprises déjà soumises à des objectifs de réduction des émissions dans le cadre de la politique européenne (elles représentent 38% des émissions totales de la France) et qui ont accès au marché européen des droits d’émission créé en 2005, pourraient être exemptées de taxation, alors que ce marché des droits à polluer s’est révélé plus efficace pour stimuler la spéculation financière que pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

    La fiscalité écologique est un des outils indispensables pour faire face aux défis du changement climatique et de la transition énergétique. Elle ne peut toutefois être étudiée indépendamment de la fiscalité globale et indépendamment d’autres mesures, notamment réglementaires. Un débat public doit s’instaurer sur toutes ces questions pour assurer une justice climatique dans le cadre de choix démocratiques. C’est pour cela qu’Attac avait organisé le 1er février 2008 une table ronde sur la fiscalité écologique, avec la CGT, le SNUI, les Amis de la Terre, le Réseau Action Climat (http://www.france.attac.org/spip.php?article8239

    Attac France, Montreuil, le 12 juin 2009

  • 2009 : Université citoyenne d’Attac France

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    La crise financière et ses conséquences sociales, notamment en termes d’emploi, montrent l’impasse et les dangers de la finance dérégulée et du néolibéralisme. Alors que nos dirigeants, le G20 en tête, parlent de refonder le système, la période actuelle fournit une opportunité de proposer de véritables alternatives. Bâtir une société plus juste, plus démocratique, plus solidaire et plus respectueuse de l’environnement.

    Dans un tel projet, que faire du capitalisme ? C’est la question centrale qu’Attac vous invite à débattre lors de sa dixième université d’été qui se tiendra au Palais des congrès d’Arles du 21 au 25 août.

     

    Plus d'infos sur  :http://www.france.attac.org/spip.php?rubrique1139