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  • OGM partout, étiquetage nulle part

    Sur le site : http://www.reseauxcitoyens-st-etienne.org/ un article intéressant sur l'importation d'OGM qui continue via les tourteaux de soja, qui sont dans leur quasi totalité OGM.

    A lire et à faire circuler autour de vous.

    Ce samedi matin 21 novembre, une centaine de Faucheurs Volontaires venus de différentes régions - dont une quinzaine de Rhône-Alpes - ont bloqué dans le port de Lorient le déchargement de l’ARISO, un cargo battant pavillon panaméen, avec un équipage philippin, chargé de 46 500 tonnes de soja transgénique venant du Paraguay.

    Avec cette action, les Faucheurs Volontaires ont dénoncé les importations considérables de soja transgénique (avec le moratoire, la France ne produit plus de maïs pesticide Monsanto810, mais importe toujours de grandes quantités de soja), le manque de traçabilité qui interdit tout vrai choix au moment de faire ses achats, et exigé l’étiquetage des produits issus d’animaux nourris aux OGM.

    Symboliquement, quelques litres de brou de noix - un colorant naturel - ont été versés dans la cargaison, pour la colorer en marron foncé.

    Les Faucheurs Volontaires ont quitté le port vers midi, après avoir obtenu un rendez-vous la semaine prochaine avec la Direction Générale de l’Alimentation au ministère de l’agriculture à Paris.

     

     

  • Quand les méthodes de gestion deviennent du harcèlement moral

    Intéressant article à lire en entier sur le blog : http://lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr/archive/2009/11/25/quand-les-methodes-de-gestion-deviennent-du-harcelement-mora.html

    emploi_precarite_Charb-19b81.jpgUne méthode de gestion peut constituer un harcèlement moral : une petite révolution sociale, très en phase avec les mouvements sociaux actuels. C’est une grande avancée, car auparavant le harcèlement ne se comprenait que dans une dimension interpersonnelle. D’où la défense des employeurs : «Mais, détrompez-vous. Je n’ai aucun compte à régler avec ce salarié. C’est du management. Je suis désolé si le résultat est que le salarié craque, mais je n’ai rien contre lui, et ce ne peut donc être du harcèlement ». Difficile à accepter pour le salarié qui craque, tombe en arrêt maladie, et se voit licencié du fait de la prolongation de son absence.

    Tout change quand le droit accepte de caractériser le harcèlement moral par « les méthodes de gestion mises en oeuvre par un supérieur hiérarchique ». La mauvaise gestion peut être un harcèlement, et rendre nul le licenciement du salarié qui a craqué. Une belle avancée du droit à mettre au crédit de notre vaillant Darcos, ou de notre génial majorité UMP ? Et non, c’est de la jurisprudence que vient de droit très social, loin des rodomontades ministérielles dont personne n’a rien à fiche, et visent juste à faire illusion au jité.

    Voici  l’analyse de cet arrêt rendu par la chambre sociale de la Cour de cassation, ce 10 novembre 2009 (n° 07-45321).

    Licencié après quatorze ans d’ancienneté…

    Frédéric a été engagé le 10 janvier 1989 en qualité d'agent d'entretien, gardien de l'établissement et chauffeur par une association gérant des colonies de vacances. Le contrat de travail, ancien et sans embrouille, se poursuit avec en 2001 l’arrivée d’un nouveau directeur.

    Tout se déclenche le 20 août 2003. Le directeur demande à Frédéric d'effectuer un transport pendant sa journée de congé du 25 août 2003. S’en suit une altercation, et Frédéric est placé en arrêt de travail. Par courrier du 29 août 2003 à la présidente de l’association, il dénonce le comportement du directeur depuis plusieurs mois comme « une forme de harcèlement moral ». Les griefs concernent tant l'organisation de son travail (non-respect des plannings, non communication des plannings, non fixation des congés annuels …) que le comportement du directeur à son égard. Certains jours, le directeur l'ignore, communique au moyen d'un tableau, ne lui donne aucune instruction, et exerce une pression destinée à lui faire quitter son travail. Le 13 septembre 2003, la présidente de l'association appelle au dialogue, mais fait par de ses remarques au directeur pour une meilleure organisation du travail. On a bien noté : pas de griefs de type personnel, mais une méthode de gestion qui casse la relation.

    La suite sur le lien ci-dessus…

  • 5 et 6 décembre : marché Bio et paysan

    St Gervais les 3 Clochers - 86 (entre Richelieu et Chatellerault - D 749)

    SAMEDI 5 (à partir de 14 h) et DIMANCHE 6 Décembre 2009 (de 10h à 18h)

    WEEK END A LA FERME DE LA CROIX BLANCHE

    chez Véronique et Claude SOURIAU  Tel: 05.49.86.60.01

    visite de l’élevage (oies, dindes, chapons) présentation du point de vente

    Le Dimanche à partir de 10 h, Marché Bio et Paysan avec une dizaine de producteurs

    Présentation du CIVAM de Châtellerault, de ses actions, de ses projets, en lien avec l’évolution de la ferme de la croix blanche

    Dimanche midi : restaurez-vous sur place, « Poule au pot » (Réservez au 05 49 86 60 01)


  • L’Union européenne parie sur la fracture climatique

    rubon1.jpgLe Conseil européen des 29 et 30 octobre 2009 se voulait décisif pour définir la position de l’Union européenne à Copenhague : il s’est soldé par un fiasco honteux, du fait du refus des Etats membres d’un engagement précis pour le financement de la lutte contre le changement climatique. L’Union européenne, qui, en l’absence des Etats-Unis, a joué il est vrai un rôle important dans les négociations climatiques, contribue aujourd’hui à rendre un accord quasi impossible. L’engagement financier vis-à-vis des pays du Sud, qui prendrait acte de la responsabilité historique des pays industrialisés dans le dérèglement climatique, est en effet le verrou essentiel des négociations entre pays du Nord et pays du Sud, actuellement en voie d’enlisement. A cela deux raisons essentielles.

    La première provient de l’augmentation des émissions des pays du Nord (Canada, Australie, Etats-Unis) pendant la période du protocole de Kyoto. L’Union européenne atteindra vraisemblablement les engagements de réduction pris dans le cadre de Kyoto. Mais ses résultats s’appuient notamment sur une utilisation optimale des mécanismes de flexibilité et des crédits d’émission gagnés via des investissements propres au Sud, et sur le démantèlement du tissu industriel est-européen (sans reconversion écologique et sociale de ses activités). Mais, surtout, les engagements sur le futur (moins 20 % entre 1990 et 2020) restent très en deçà des préconisations du GIEC et des demandes des pays du Sud.

    La deuxième raison de la perte de confiance est l’accumulation des promesses non tenues faites à Rio lors de la création de la Convention climat en 1992 et à Kyoto en 1997. Depuis, en effet, les PMA (pays moins avancés) ont mis en œuvre des plans d’action nationaux pour l’adaptation au changement climatique (PANA) : en octobre 2008, trente-huit pays avaient mis en place ces PANA et ont reçu pour cela seulement 115 millions de dollars US ! Somme en grande partie prélevée sur l’aide publique au développement, dont on connaît l’insuffisance et qui devrait être affectée à d’autres urgences.

    Tribune de Geneviève Azam et Aurélie Trouvé, Le Monde le 20 novembre 2009,

     

    La suite via le lien : http://www.france.attac.org/spip.php?article10511

     

     

     

  • La face cachée des banques

    rubon1.jpgUne vidéo de 10 mn disponible sur le site "Spéculand", réalisée initialement par Bakchich Tv.

    http://www.speculand.com/La-face-cachee-des-banques