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  • Agenda d'Attac dans la Vienne

     

    rubon1.jpg- samedi 14 novembre vers 15 h 00, maison du peuple, salle Jouhaud : accueil de Matthieu Monceau, (Amis de le Terre) cycliste qui fait, en vélo horizontal, Toulouse-Copenhague pour alerter l'opinion publique sur l'urgence à agir pour le climat, avant le sommet de Copenhague.
    jeudi 26 novembre à 20 h 30 : réunion d'accueil pour les adhérents et sympathisants d'ATTAC à Poitiers (lieu à préciser) On y discute de tout ce qui concerne ATTAC, toutes les questions sont le bienvenu !
    samedi 28 novembre à 10 h 30, rassemblement devant les mairies de Poitiers, Loudun, Châtellerault, Montmorillon, Civray, Chauvigny, (campagne contre la privatisation de la poste)
    - samedi 5 décembre : action décentralisée à Poitiers et partout ailleurs, avant le sommet de Copenhague pour "Conjuguer l’urgence climatique et la justice sociale".
    mardi 8 décembre à 20 h 15 : réunion mensuelle d'Attac Poitiers, Maison du peuple, salle Timbaud
    - mercredi 9 décembre à 20 h 30 : assemblée générale d'Attac Châtellerault (Maison Pour Tous à Châteauneuf).
    - jeudi 14 janvier à 20 h 30 (lieu à préciser) : "Souffrance au travail, Le management par le stress : l'exemple de France Télécom" avec Ivan du Roy, journaliste et auteur du livre "Orange stressé" Le management par le stress à France Télécom. (Ed. La Découverte, 2009)

     

     

  • « La précarité est devenue un état permanent »

    Directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales, Robert Castel, qui a consacré presque trente années de recherche à la question sociale, estime, face à la généralisation de la précarisation du travail, qu’il faut relever le défi de nouveaux droits attachés à la personne des travailleurs.

    Dans vos travaux, vous mettez en avant l’idée que les « crises » que nous traversons depuis plus de trente ans ne sont pas des dépressions plus ou moins passagères. Selon vous, nous serions plutôt dans une nouvelle phase ou ère du capitalisme…

    Robert Castel : Je crois en effet que, depuis le début des années 1970, nous sortons du capitalisme industriel qui s’était implanté en Europe occidentale durant un siècle et demi. Vers la fin de cette période, nous étions parvenus à trouver un relatif équilibre, je dis bien relatif, entre les intérêts du marché, la productivité, la concurrence et un certain nombre de protections et de sécurités à l’égard du travail. Selon moi, la crise, que nous avons d’abord pensée comme quelque chose de provisoire, en attendant la reprise, commence à apparaître davantage comme un changement de régime du capitalisme. Nous ne sommes pas encore en mesure de pouvoir bien définir ce changement mais avec la concurrence exacerbée qui s’est déployée au niveau mondial, nous avons affaire à un capitalisme plus sauvage, moins régulé. Depuis l’automne 2008, le dernier épisode de la crise, avec ses catastrophes financières, illustre bien cette évolution.

    Quels sont les effets de cette transformation du système capitaliste  ?

    Robert Castel : Le cœur de la transformation se situe d’abord au niveau de l’organisation du travail et se traduit par une dégradation du statut professionnel. La précarité se développe à l’intérieur de l’emploi et vient se greffer au chômage de masse. Il n’est plus possible de penser la précarité comme nous l’avons fait pendant des années, c’est-à-dire comme un mauvais moment à passer avant de trouver un emploi durable. Il existe désormais un nombre croissant d’individus qui s’installent dans la précarité. Elle devient, même si cela paraît paradoxal, un état permanent. Ce que j’appelle le « précariat » correspond à une nouvelle condition salariale, ou plutôt infrasalariale, qui se développe en deçà de l’emploi classique et de ses garanties.

    Cela implique que les catégories sociales défavorisées ne sont plus les seules à être touchées par cet essor du « précariat » …

    Robert Castel : Oui, les ouvriers les moins qualifiés, les jeunes qui essaient de rentrer pour la première fois sur le marché du travail sont toujours, en termes quantitatifs, les catégories les plus touchées par l’essor de la précarité. Cependant, je pense qu’il ne faut pas oublier pour autant que la précarisation est une sorte de ligne de fracture qui traverse l’ensemble de notre société. Il existe une précarité « haut de gamme », qui atteint une partie des classes moyennes et des hauts diplômés. Pour saisir l’ampleur de la transformation, il faut aussi inclure ce phénomène.

    Les conséquences de ces évolutions seraient donc plus profondes et durables qu’on ne l’imagine, elles toucheraient la société dans son ensemble ainsi que chaque individu…

    Robert Castel : Les principales protections de l’individu étaient accrochées au statut de l’emploi, surtout en France. Il est évident que la dégradation de ce statut creuse les inégalités. J’aurais tendance à insister sur ce point car je crois que la cohésion sociale était fondée, pour une très large part, sur la force de ces protections. Tous les individus, les travailleurs et même au-delà, disposaient de ressources et de protections minimales pour continuer à faire partie de la société. Les conditions sociales n’étaient pas pour autant égales  : il subsistait de grandes disparités et de grandes injustices. Néanmoins, chacun avait une sorte de socle pour être dans un système d’échanges réciproques et d’interdépendances. Je crois qu’un nombre croissant d’individus tombe aujourd’hui hors de ce système de protection, ou n’arrive pas à s’y inscrire. Ils sont par conséquent laissés sur les bords, isolés.

    L’individualisme connaît dès lors un nouveau développement, que vous placez au centre de ces transformations…

    Robert Castel : Il me semble que la dynamique profonde du nouveau régime du capitalisme est en effet une dynamique de décollectivisation. Dans l’organisation du travail, par exemple, les grands collectifs, auxquels étaient associés des syndicats puissants, sont cassés. Ils ne sont pas définitivement révolus mais ils sont brisés. Songeons, par exemple, à la situation actuelle de France Télécom. La conséquence est que l’individu doit davantage se mobiliser, être responsable, se prendre en charge. Il faut d’ailleurs reconnaître que certains réussissent à s’adapter à cette nouvelle donne. Le discours libéral s’appuie là-dessus  : ils maximisent leurs chances, ils font preuve d’esprit d’entreprise… Mais, en même temps, les autres, et il faut craindre qu’ils ne soient les plus nombreux, sont détachés de ces appartenances collectives et livrés à eux-mêmes, sans les ressources de base nécessaires.

    L’État peut-il enrayer cette évolution  ?

    Robert Castel : Contrairement à une certaine idéologie d’inspiration libérale qui demeure malgré tout à la mode, je ne crois pas qu’il soit possible d’opposer l’État et l’individu. Plus une société est une société des individus, plus elle a besoin de l’État comme principe d’unification et de protection. À défaut, les individus laissés à eux-mêmes, et en concurrence de tous contre tous, vivent dans une sorte de jungle. « L’homme est un loup pour l’homme… » Seule la puissance publique, garante d’un certain intérêt général, peut opérer un minimum de redistribution et de protection. Ces protections sont nécessaires pour faire une société.

    Dans quelle direction faut-il réformer  ?

    Robert Castel : À rebours des politiques actuelles, le défi à relever est de concilier l’instabilité de l’emploi avec la mise en place de nouveaux droits  : qu’on le veuille ou non, l’emploi stable ou l’« emploi à vie » n’est plus la norme. Il faut et il faudra de plus en plus changer d’emploi, être capable de se « recycler ». Pour que cela ne se traduise pas, comme c’est le cas aujourd’hui, par une déclaration d’« inemployabilité », il faudrait accrocher des protections à la personne du travailleur, de sorte que lorsqu’il se trouve dans ces situations de changement ou d’alternance, il conserve des protections et des droits assez forts.

    L'Humanité, 12 novembre 2009. Entretien réalisé par Thomas Cortes

  • Vers une assurance médicale pour chaque Américain ?

    logo-30.gifA lire sur le site du Monde Diplomatique, cet article, inédit de Serge Halimi

    Presque un an jour pour jour après la confortable élection de M. Barack Obama à la Maison Blanche (53 % contre 46 % au sénateur républicain John McCain) et la consolidation d’une majorité démocrate dans chacune des deux assemblées, la Chambre des représentants a voté le 7 novembre, à l’arraché (220 voix contre 215), une importante réforme du système de santé américain.

    Ses principales dispositions marqueraient une avancée sociale pour le pays et une victoire politique pour le président des Etats-Unis. La plupart des 47 millions d’Américains privés actuellement d’assurance médicale — ceux qui ne sont ni assez vieux ni assez pauvres pour être couverts par un système public (Medicare pour les premiers, Medicaid pour les seconds), les salariés que leur employeur n’assure pas, les chômeurs dont le nombre ne cesse de croître () — ne vivraient plus dans la hantise d’une maladie susceptible de les ruiner.

    L’Etat élargirait le système public déjà en place pour les plus pauvres (Medicaid) à environ 11 millions d’Américains un peu moins mal payés que les actuels ayants droit. Il subventionnerait l’assurance de la plupart des autres en proportion de leur revenu. Et un système public réservé aux non assurés leur permettrait de ne pas passer sous les fourches caudines des assureurs privés et de leurs tarifs extravagants.

    Estimées à 1 100 milliards de dollars pour les dix prochaines années, les nouvelles dépenses publiques découlant de ce projet de loi seraient en partie financées par un relèvement des impôts acquittés par les plus riches. Les employeurs, eux, devraient, dans la plupart des cas, choisir entre couvrir leurs salariés (ce que 38 % des entreprises américaines ne font pas à l’heure actuelle) et s’acquitter d’une amende.

    La suite : http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2009-11-10-sante-usa

  • La Poste : 55 000 cartes postales dans la Vienne…

    poste01-2.jpg… pour un référendum contre la privatisation !

    Le "Comité 86 contre la privatisation de La Poste" se fixe l’objectif d’envoyer 55 000 cartes au Président contre la privatisation de La Poste (le double de signatures par rapport à la votation citoyenne du mois de septembre)

    D’ici le 28 novembre 2009 un maximum de cartes doivent être signées sur les marchés, devant les bureaux et points de La Poste, sur les lieux de travail... Vous pouvez prendre contact avec les mairies pour y déposer des cartes avec tracts et boite, idem chez les commerçants.

    ATTENTION : afin de comptabiliser les cartes signées, les comités locaux doivent penser à bien récupérer les cartes une fois signées.

    Samedi 28 novembre journée nationale d’action : dans la Vienne

    Manifestation devant la mairie à 10h30

    à Poitiers, Loudun, Châtellerault, Montmorillon, Civray, Chauvigny

    (Récolement de toutes les cartes postales puis portage de ces cartes à la poste pour les adresser au président)

    Contact : "Comité 86 contre la privatisation de La Poste" - 16 avenue du parc d’artillerie - 86034 Poitiers - appelpourlaposte86@laposte.net - 06 33 55 66 17

    Où trouver les cartes postales sur la Vienne ?

    - Union Locale CGT CIVRAY Hôtel de Ville 05 49 87 41 57
    - Union Locale CGT CHAUVIGNY Hôtel de Ville 05 49 46 46 92 
    - Union Locale CGT CHATELLERAULT 11 Rue Cognet 05 49 21 15 39 
    - Union Locale CGT MONTMORILLON 24, rue Jules Ferry 05 49 91 26 45 
    - Union Locale CGT FUTUROSCOPE Le site du Moulin Rue Jules Vernes Jaunay Clan 05 49 55 22 49 
    - Union Locale CGT POITIERS 21 bis rue Arsène Orillard 05 49 60 34 78 
    - Union Locale CGT Loudun 4 Allée des Lilas Cité Grillemont Appt 2 05 49 98 27 68 
    - FSU VIENNE 16, avenue du Parc d’Artillerie 05 49 01 37 07 06 33 55 66 17

  • Attac Châtellerault : réunion du 4 novembre 09

    rubon1.jpgA l'ordre du jour : - bilan foire expo, votation citoyenne, Information sur l'énergie photovoltaïque, Conseil de développement, La vidéo surveillance à Châtellerault, Questions diverses, Agenda

    1 –  Bilan Foire Expo

    Thème de notre stand : Les paradis fiscaux en Europe. Une équipe a bien travaillé au cours de l'été pour l'élaboration de 8 panneaux bien documentés et bien confectionnés. Cependant, ceux-ci ont été peu lus, sauf quand nous étions absents du stand ! Ce qui a bien marché : l'animation de notre magicien qui sortait des billets de son chapeau, la distribution des billets en "Euro" avec les explications des paradis fiscaux au verso. Nous avons été visible vis à vis du public. Y participerons-nous une autre fois : à voir ?

    2 – La votation citoyenne contre la privatisation de la poste

    Gros succès de la votation citoyenne à Châtellerault. Attac en a été l'initiateur et le co-organisateur. Nous avons tenu le bureau de vote du marché d'Ozon (épaulé par des gens du PC et des Verts) et le samedi, le bureau de vote devant la poste centrale de Châtellerault. Il y avait 3 autres bureaux tenus par le PC et les Verts à Châtellerault ce samedi. Il y a actuellement une campagne d'envoi d'une carte postale-courriel au président de la République sur ce thème: voir le site d'Attac France ou http://www.referendumpourlaposte.rezisti.org/

    Que chacun transfert au maximum de contacts !

    3 – L'énergie photovoltaïque et son implantation en France par Jacques Pasquier

    Prestation intéressante. Elle nous a permis d'avoir une information critique sur la façon d'appréhender l'actualité concernant cette énergie,

    Actuellement des sociétés produisent de l'électricité photovoltaïque car c'est financièrement juteux; EDF est obligé de leur acheter l'électricité 6 à 8 fois le prix vendu au consommateur : qui paie la différence ?

    Projet d'une nouvelle conférence: thème retenu: taxe carbone, droits à polluer, l'énergie de demain, avec si possible Aurélien Bernier, vers fin janvier,

    4 – Le conseil de développement

    Dominique est suppléant au bureau du conseil de développement de la CAPC. Il nous a fait le point sur les travaux en cours : Les représentants des associations sont minoritaires. Le conseil est composé d’une majorité de chefs d’entreprises. Les groupes de travail fonctionnent. Ils sont principalement orientés sur l’économie. Un travail avec le conseil de développement de Poitiers est nécessaire. Notre participation au bureau nous permet de mieux connaître les acteurs actuels de la collectivité châtelleraudaise.

    5 - La vidéo surveillance à Châtellerault:

    Un collectif "la vidéosurveillance, ce n'est pas la solution" se met en place à Châtellerault. Le comité local Attac Châtellerault a décidé d'y participe. Première démarche : envoyer au maire de Châtellerault la lettre ci-jointe qui sera ensuite publiée en lettre ouverte lors d’une conférence de presse. Un travail sur un argumentaire est en cours.

    Il faut savoir que ce projet aura le coût suivant :

    - Etude préalable et étapes préliminaires : 80 000€

    - Investissement en matériels : 300 000 €

    - Frais de fonctionnement annuel: 140 000€

    Pour 15 caméras. Le projet devrait être évoqué au conseil municipal du 3 décembre.

    6 - Informations diverses :

    Assemblée générale d'Attac France début décembre à Grenoble. Les adhérents doivent voter avant le 20 novembre.

    Nous allons demander une subvention municipale à Châtellerault pour 2009/2010.

    Prochaines réunions : Le mercredi 9 décembre (notre assemblée générale) à la Maison Pour Tous à Châteauneuf.

    Puis le mercredi 13 janvier et le mercredi 10 février