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  • 15ème jour de grève de la faim

    15ème jour de grève de la faim pour Yann et René-Michel, responsables syndicaux à SUD Energie.
    Yann Cochin et René-Michel Millambourg, responsables syndicaux SUD Energie, entrent dans leur 15ème jour de grève de la faim pour la réintégration de Nordine (leur collègue licencié pour fait de grève à GrDF) et pour la levée de toutes le sanctions liées aux grèves du printemps à EDF et GDF.

    Le troisième responsable syndical qui les a rejoints, Pascal Chemin, entame son 10ème jour. 
    La Direction de l’établissement de Nordine a informé les grévistes de sa décision de faire évacuer les locaux syndicaux dans lesquels ils sont installés. 
    Elle fait de ces locaux un camp retranché, dont l’accès est interdit par des vigiles. La Direction refuse également aux grévistes de sortir et rentrer à leur guise, les isolant ainsi et les empêchant de rencontrer les visiteurs qui ne peuvent accéder aux locaux syndicaux. Cela n’a cependant pas empêché les marques de solidarité de se multiplier pendant le week-end, en provenance du monde politique, associatif, syndical et des collègues.

    Ils s’affaiblissent et entrent dans une période à risque pour leur santé, mais leur détermination est intacte : accepter le licenciement pour fait de grève de leur collègue et ami Nordine signifierait l’exclusion sociale pour Nordine, et le recul des libertés syndicales et du droit de grève pour l’ensemble des salariés. 
    Un relais médiatique commence (enfin !) à se mettre en place : l’Humanité, Le Monde, Libé, France Inter, RMC, Médiapart … 

    La Direction de GrDF Ile de France a enfin accepté de rencontrer une délégation intersyndicale mardi 29 à 16H. Nous espérons qu’elle s’y rendra avec la volonté de sortir de cette situation au plus vite, et de proposer une solution acceptable pour tous.

    Anne DEBREGEAS
    SUD Energie
    06 83 55 10 47
    01 47 65 37 61

  • Où est passée l'OMC ?

    rubon1.jpgLes enjeux de la 7e réunion ministérielle de l’OMC

     

    Au Sommaire  :

     

    En PDF ci-joint : OMC_A3.pdf

  • Environnement : l’insoutenable train de vie des riches

    logo.gifLes plus riches du Nord ont une responsabilité dans les désordres écologiques, qui va bien au-delà de l’impact direct de leurs gaspillages sur l’environnement. Par Guillaume Duval et Manuel Domergue, extrait du hors-série "L’économie durable", d’Alternatives Economiques.

    "Le mode de vie américain n’est pas négociable", assénait il y a près de vingt ans George Bush père, pour refuser de s’engager à limiter les émissions de gaz à effet de serre des Etats-Unis. Et ce mode de vie a servi de modèle au monde entier tout au long du XXe siècle. Mais aujourd’hui il est tout simplement incompatible avec les grands équilibres écologiques de la planète. Ce qui complique terriblement les choses pour en changer, c’est l’ampleur des inégalités qui se sont creusées depuis trente ans : la consommation de plus en plus purement ostentatoire des riches des pays riches continue en effet à entraîner la planète tout entière dans la dynamique du toujours plus de gaspillage. Pour pouvoir combattre efficacement le changement climatique et les autres menaces écologiques, il faut donc limiter drastiquement les inégalités.

    En théorie, chacun des 6,5 milliards d’habitants de la Terre dispose d’un hectare et demi de ce qu’on appelle "l’empreinte écologique", c’est-à-dire la surface au sol nécessaire pour satisfaire ses besoins de base sans puiser dans les ressources non renouvelables de la planète. Mais, d’après les calculs, cette empreinte soutenable a déjà été dépassée depuis les années 1970, puisque chaque humain "consomme" en moyenne actuellement 2,7 hectares. Cette moyenne, déjà excessive, cache en plus de fortes disparités. Avec cinq hectares, un Européen consomme le double de cette moyenne. Mais il apparaît presque sobre par rapport à un habitant des Etats-Unis (9,5 ha) ou des Emirats arabes unis (9,6 ha).

    Un exemple à ne pas suivre

    Et ces moyennes nationales masquent elles-mêmes des disparités importantes. Les ménages les plus riches des pays riches sont en effet de très loin ceux qui consomment le plus, et donc ceux qui polluent le plus : des vacances à Bali sont plus énergivores que celles à la campagne, chauffer une maison de 200 m2 nécessite en moyenne plus d’énergie qu’un petit appartement, etc. Sans même parler de la consommation d’eau des parcours de golf d’un vert éclatant au mois d’août, ni des yachts, des jets privés et des hélicoptères dilapidateurs de carburant... Ces intuitions sont confirmées par les données publiées par l’Insee : les 10% des ménages les plus riches dépensent environ 2 000 euros par an en France pour l’énergie, contre 800 euros par an pour les plus bas revenus. De même pour la facture transports : les 10% les plus riches dépensent plus de 7 000 euros par an, contre moins de 2 000 pour les 10% les plus pauvres.

    Est-ce si grave ? Les riches des pays riches ne constituent-ils pas finalement une goutte d’eau certes très visible, mais en réalité quantitativement insignifiante à l’échelle de la planète ? 793 personnes sur Terre possèdent plus d’un milliard de dollars et accumulent à elles seules 2 400 milliards de patrimoine en 2009 (classement Forbes). Néanmoins, le gros bataillon des riches est constitué de millionnaires, et rien qu’en Chine, on en compterait 450 000 cette année, selon le Boston Consulting Groupe. Mais la contribution la plus nocive des plus riches à la crise écologique tient surtout à leur fonction d’exemple et de modèle à suivre pour le reste de l’humanité.

    Le journaliste Hervé Kempf, auteur de l’essai Comment les riches détruisent la planète (2007), a remis au goût du jour une idée développée au XIXe siècle par l’économiste américain Thorstein Veblen : pour l’auteur de Théorie de la classe de loisirs, la consommation dans les sociétés modernes sert davantage à se distinguer du commun des mortels qu’à assouvir de réels besoins physiologiques. Et cela suscite nécessairement l’envie et le vœu d’imitation dans une société humaine basée depuis les origines sur le mimétisme. La volonté des couches populaires des pays riches mais de plus en plus aussi, à l’heure de la mondialisation, de l’énorme masse des pauvres des pays pauvres, d’accéder au même standard de consommation que les plus riches, entraîne l’humanité dans une course sans fin qui est la cause de la surexploitation des ressources. Deux exemples illustrent cette fuite en avant : la viande et l’automobile.

    Evolution de l’empreinte écologique, en hectares globaux par habitant

    Consommation ostentatoire

    Sur la base du régime alimentaire des nobles (qui se réservaient le droit de chasse) et des rois, la consommation quotidienne (voire biquotidienne) de viande est devenue (et reste) synonyme de progrès. Bien qu’il soit solidement établi qu’un tel régime est excessif et dommageable pour la santé (surpoids, maladies cardiovasculaires). Or, la surconsommation de viande est une source majeure d’émissions de gaz à effet de serre, d’épuisement des sols, voire de difficultés alimentaires pour les plus pauvres du fait de l’utilisation de terres agricoles à cette fin. Il faut en effet cultiver du fourrage pour nourrir le bétail et consommer sept protéines végétales pour produire in fine une protéine animale. La consommation de poisson suit la même pente : 21,7 kg par personne en 2005, contre 7,3 en 1950, selon le Earth Policy Institute. Avec comme conséquence l’épuisement des mers.

    Symbole des Trente Glorieuses, l’usage de la voiture individuelle s’est généralisé dans les pays riches. Et cela sans aucune rationalité économique puisque la plupart des véhicules restent pendant 90% du temps à l’arrêt le long d’un trottoir qu’ils encombrent ou dans un garage. Sans parler de la mode des 4X4 en ville, qui montre bien la dimension de plus en plus ostentatoire de l’automobile. Mais le pire est encore à venir en matière de gaspillage de ressources non renouvelables et d’émissions de gaz à effet de serre, si les Chinois et les Indiens cherchent à faire de même.

    Il faut un revenu maximal...

    Pour mettre un frein à la course ostentatoire à l’accumulation matérielle, les revenus doivent être plafonnés. En 1942, le président Franklin Roosevelt, confronté aux suites de la crise de 1929 et au besoin de répartir l’effort de guerre, n’avait pas hésité à instaurer une tranche marginale d’imposition de 92 % sur les revenus des Américains. Jusqu’aux politiques en sens inverse menées par le président Ronald Reagan dans les années 1980, les inégalités en avaient été drastiquement diminuées aux Etats-Unis.

    Aujourd’hui, ce n’est pas l’effort de guerre qu’il faut répartir, mais celui de la lutte contre le changement climatique. Sans une telle limitation de l’appétit des plus riches, il est difficile de convaincre les moins aisés de changer leurs modes de production et de consommation. Le raisonnement, valable au niveau individuel, est transposable au niveau des négociations climatiques internationales. Le refus américain de ratifier le protocole de Kyoto a fourni un prétexte aux pays émergents pour ne pas s’engager sur la voie d’engagements contraignants...

    Avec déjà plus de 10 millions de voitures vendues chaque année Voir [1], le taux de croissance du marché chinois est déjà dantesque. Au point qu’on devrait dépasser la barre du milliard de véhicules sur Terre en 2010, soit dix fois plus qu’en 1956. Et il y a de la marge : alors que les Etats-Unis comptent 80 voitures pour 100 habitants, ce chiffre n’est encore que de... 3 en Chine. Et 85 Terriens sur 100 n’ont pas (encore) de voiture. Certes, tout cela ne relève pas uniquement de caprices des super riches. Se déplacer rapidement et se nourrir avec plaisir ne peuvent pas être confondus avec le tourisme spatial de quelques milliardaires en manque de sensations fortes. Mais la diffusion d’un tel mode de consommation est insoutenable.

    Combattre les inégalités

    Reste donc à imaginer des manières de sortir de la pauvreté sans continuer à chercher à reproduire les excès des plus riches des pays riches. Si leur mode de vie actuel reste l’objectif à atteindre pour le reste de la planète, il sera impossible en effet d’éviter le krach écologique. Pour changer d’objectif et obtenir que des modes de vie plus sobres deviennent aussi désirables que celui des people dont le train de vie luxueux s’étale dans les magazines, il faut donc en priorité amener les plus riches des pays riches à modifier leurs comportements. C’est la raison pour laquelle le combat contre les inégalités et la dérive vers des revenus individuels fabuleusement élevés pour une petite minorité, tolérée, voire encouragée, depuis trente ans, est au cœur du combat pour un mode de développement écologiquement soutenable...

    Guillaume Duval, Manuel Domergue

    Ce texte est extrait du hors-série n°83 du magazine Alternatives Economiques, décembre 2009. Titre original : "La lutte contre les inégalités est au coeur du sujet".

    [1] www.ecoinfosmonde.com/2009/09/chine-automobile-en-aout-les-ventes-de.html

     

  • Souffrance au travail, le management par le stress

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    Jeudi 14 janvier à 20 h 30 Maison du peuple, salle Timbaud (rue St Paul à Poitiers) : "Souffrance au travail, Le management par le stress : l'exemple de France Télécom" avec Ivan du Roy, journaliste et auteur du livre "Orange stressé" Le management par le stress à France Télécom. (Ed. La Découverte, 2009) et Patrick Ackermann, secrétaire fédéral de Sud-PTT, initiateur de l'Observatoire du Stress et des mobilités forcées à France Télécom.

    A l'initiative d'Attac Poitiers et de Sud-Ptt 86. Et avec le soutien de Pour Politis et des Amis du Monde Diplomatique de Poitiers.

    Affiche du Roy.pdf

  • Mieux vaut l’absence d’accord…

    logo.gif… qu’un accord énonçant une catastrophe par Noami Klein

    La COP15 devrait finalement déboucher sur un accord. Non contraignant, et sans réelle ambition. Un moindre mal ? Pas nécessairement, explique Naomi Klein : un mauvais accord pourrait s’avérer pire que l’absence d’accord.

    Au neuvième jour de la Conférence des Nations Unies sur le Changement Climatique de Copenhague, l’Afrique est sacrifiée. La position du G77, dont font partie certains états africains, avait été on ne peu plus claire : une augmentation de 2°C de la température mondiale se traduirait par une augmentation de 3 à 3.5°C en Afrique. En d’autres termes, selon la Pan African Climate Justice Alliance (Organisation anglophone basée auprès de la Conférence des Eglises de toute l’Afrique à Nairobi), “55 millions de personnes de plus pourraient risquer de souffrir de famine, et 350 à 600 millions de personnes de plus pourraient être victimes du stress hydrique”. 
    L’Archevêque Desmond Tutu l’exprime ainsi : « Nous allons vers un désastre imminent d’une ampleur monstrueuse… Un objectif global d’environ 2°C condamnerait l’Afrique à l’incinération et à renoncer à tout développement moderne ». 
    Et pourtant, c’est précisément ce que le Premier ministre d’Ethiopie Meles Zenawi, en route pour Copenhague, proposait lors de son passage à Paris : aux côtés du Président Sarkozy, et affirmant parler au nom de toute l’Afrique (il est chef des négociateurs africains sur le changement climatique), il a dévoilé un projet comprenant l’augmentation redoutée de 2°C, qui n’offre aux pays en développement que 10 milliards de dollars par an pour les aider à faire face à ce qui est lié au climat, qu’il s’agisse de digues, de la lutte contre la malaria ou du combat contre la déforestation.

    On peut à peine croire que c’était le même homme qui disait il y a à peine trois mois : « Nous nous appuierons sur notre nombre pour délégitimer tout accord qui ne serait pas au niveau de notre position minimale… Si cela s’avère nécessaire, nous sommes prêts à nous retirer de toute négociation qui menace d’être à nouveau un viol de notre continent… Ce que nous ne sommes pas prêts à accepter, c’est un réchauffement global plus élevé que le niveau minimum évitable ». Ou encore ceci : « Nous n’allons pas participer aux négociations en mendiant qui plaident leur cause, mais en tant que des négociateurs qui défendent leurs points de vue et leurs intérêts ».

    Nous ne savons pas encore ce que Zenawi a reçu pour changer aussi radicalement de discours ou comment, plus exactement, on peut passer d’une position qui demande 400 milliards de dollars de financement par année (la position du groupe Afrique) à 10 milliards de dollars à peine. Dans le même ordre d’idées, nous ne savons pas ce qui s’est passé lorsque la secrétaire d’état Hilary Clinton a rencontré la présidente des Philippines Gloria Arroyo, à peine quelques semaines avant la conférence, et que d’un seul coup, les plus coriaces des négociateurs philippins ont été virés de leur délégation et que leur pays, qui avait exigé des coupes profondes dans les émissions des pays riches, est tout aussi soudainement rentré dans le rang.

    Nous savons par contre, pour avoir été témoin de toute une série des voltefaces des voix discordantes, que les puissances du G8 sont prêtes à tout, ou presque, pour arriver à un accord à Copenhague. Leur insistance ne jaillit pas d’un désir brûlant d’éviter un changement climatique cataclysmique, puisque les négociateurs savent parfaitement que les maigres diminutions d’émissions qu’ils proposent sont la garantie d’une augmentation “dantesque” de 3.9°C (comme le dit Bill McKibben).

    Selon Matthew Stilwell de l’Institute for Governance and Sustainable Development – l’un des conseillers les plus écoutés dans ces négociations – l’objet principal des négociations n’est pas vraiment de remédier au changement climatique, mais mettre la main une ressource inestimable, le droit au ciel (right to the sky). La quantité de dioxyde de carbone qui peut être lâchée dans l’atmosphère est limitée. Si les pays riches échouent à diminuer radicalement leurs émissions, ils vont avaler activement la part allouée au Sud, alors même qu’elle est insuffisante. L’enjeu, affirme Stilwell, n’est ni plus ni moins que “l’importance de se partager le ciel”.

    Il affirme également que l’Europe comprend très bien combien d’argent peut être gagné grâce au marché carbone, puisqu’elle utilise ce mécanisme depuis des années. De leur côté, les pays en développement n’ont jamais eu affaire à des restrictions d’émissions de carbone, nombreux sont donc les gouvernements qui n’ont pas vraiment conscience de ce qu’ils perdent. En mettant face à face la valeur du marché carbone – 1.2 billions de dollars par an selon l’économiste britannique de premier plan Nicholas Stern – et les maigres 10 milliards de dollars mis sur la table pour les pays en développement pour les 3 années à venir, Stilwell conclut que les pays riches sont en train d’essayer d’échanger “des colliers et des couvertures contre Manhattan ». « C’est une affaire de colonialisme, et c’est ce qui explique pourquoi aucun effort n’a été épargné pour amener les chefs d’états à signer une transaction de ce genre… Il n’y aura pas de retour en arrière. Vous avez démembré la dernière ressource qui n’appartenait à personne, et vous l’avez jeté en pâture aux riches.”

    Depuis des mois, les ONG se sont ralliées derrière l’idée que le but de Copenhague serait de « sceller un accord ». Partout où nous regardons, dans le Bella Centre, les horloges tournent. Mais tout accord ne sera pas suffisant, d’autant plus que le seul accord sur la table ne résoudra la crise du climat, mais pourrait bien aggraver les choses, entérinant les inégalités actuelles entre le Nord et le Sud et les bloquant pour toujours.

    Augustine Njamnshi, de la Pan African Climate Justice Alliance, n’a pas de termes assez durs pour décrire la proposition des 2°C : “Vous ne pouvez pas dire que vous proposez une ‘solution’ au changement climatique si votre solution va provoquer la mort de millions d’Africains et si ce sont les pauvres, et non les pollueurs, qui continuent à payer le prix du changement climatique”.

    Stilwell dit aussi qu’un mauvais accord “instituerait l’approche erronée d’ici à 2020” – bien après la date limite du pic d’émission. Mais il insiste sur le fait qu’il n’est pas trop tard pour éviter ce scénario-catastrophe. “Je préfèrerais attendre six mois ou une année et faire ce qui est juste, car la science avance, la volonté politique augmente, tout comme la compréhension de la société civile et des communautés concernées, et elles seront alors prêtes à faire pression sur leurs dirigeants pour qu’ils signent le bon accord ». Au début des négociations, la simple idée de différer un accord était une hérésie environnementale. Mais désormais, nombreux sont ceux qui commencent à percevoir l’intérêt de ralentir et de faire ce qui est nécessaire. Il est très significatif que Monseigneur Desmond Tutu, ait déclaré, après avoir décrit ce que 2°C représenteraient pour l’Afrique, qu’il serait “préférable de ne pas avoir d’accord plutôt que d’avoir un mauvais accord”. Ce pourrait bien être ce qu’on peut attendre de mieux de Copenhague- Ce serait un désastre politique pour certains chefs d’états – mais ce pourrait bien être notre dernière chance d’éviter le désastre pour le reste du monde.

    (traduction Andrée Durand, révisée par Nicolas Haeringer, www.m-e-dium.net, d’un article initialement paru dans le Guardian
    Mouvements le publie avec l’autorisation de l’auteur