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  • Ces chères dépenses militaires !

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    Et pendant ce temps : les dépenses militaires continuent d'augmenter, partout dans le monde. Le Congrès, aux Etats-Unis, vient ainsi de voter une rallonge de 33 milliards de $ pour la guerre en Afghanistan…

    Le SIPRI (Stockholm international peace research institute) publie http://www.sipri.org/media/pressrel... son très réputé "Year Book" qui rapporte les données établies pour 2010. 
    Le rapport est en anglais mais, comme il comporte de nombreuses données chiffrées, il demeure accessible aux non-anglophones. 
    On recommande, en particulier, le tableau de la page 7 où il ressort que, en dollars constants 2008, les dépenses militaires mondiales se sont accrues de 50 % entre 2000 et 2009 pour atteindre près de 1 600 milliards de dollars, soit un montant équivalent à une somme supérieure au PIB de toute l'Afrique subsaharienne (y compris donc l'Afrique du Sud). 
    Dans ce palmarès, les États-Unis comptent pour plus de 43 % et, avec l'Europe, ce sont 70 % du total qu'atteignent ces deux zones.

  • Pour un "big bang fiscal"

    Attac-Big-bang-Fiscal.gifOuvrage rédigé pour l'essentiel par Vincent Drezet, secrétaire national du syndicat « Union SNUI SUD Trésor Solidaires », il a été préparé dans le cadre du Conseil scientifique d'Attac.

    Au beau milieu d'une crise économique et financière sans précédent depuis quatre-vingts ans, les appels à la réduction des impôts et des dépenses publiques ne laissent pas de surprendre. Pour un peu, les salariés, victimes du chômage, de la précarité et des inégalités, et les États, ayant sauvé de la faillite nombre d'établissements bancaires et financiers, seraient tenus pour responsables de la situation, tandis que les plus riches bénéficient d'un bouclier fiscal, mettant leur fortune et leur revenu à l'abri. Ce livre Pour un « big bang » fiscal apporte un démenti catégorique à toutes ces divagations idéologiques. Les impôts et tous les prélèvements ne disparaissent pas dans un trou noir. Ils sont réinjectés dans l'économie sous forme de dépenses d'investissement, de fonctionnement des services publics, de subventions ou bien encore de transferts entre catégories sociales. Ils sont l'expression de la citoyenneté parce qu'ils permettent de financer l'action publique, de réduire les inégalités et de modifier certains comportements nuisibles à la société, comme la spéculation et la pollution. À l'heure où tout le monde reconnaît la nécessité d'une régulation collective forte, où quantité de besoins sociaux, notamment d'éducation, de santé, de retraites, et de préservation écologique ne sont pas encore satisfaits, la société ne souffre pas de trop d'impôts, plutôt d'impôts inadaptés et surtout mal répartis.
    Ce livre, rédigé pour l'essentiel par Vincent Drezet, secrétaire national du syndicat « Union SNUI SUD Trésor Solidaires », a été préparé dans le cadre du Conseil scientifique d'Attac. Un « big bang » fiscal est aujourd'hui nécessaire en France, en Europe et dans le monde entier : c'est ainsi qu'une fiscalité résolument progressive, incluant des taxes internationales, donnerait un outil efficace au service du bien commun.

    Pour un "big bang fiscal"
    Attac,  Le Bord de l'eau éditions, Lormont, juin 2010. Le livre est à 12 € (prix public).

     

  • Sommet Afrique France : rien à signaler

    rubon1.jpgLes affaires continuent comme à l'habitude. Certes Nicolas Sarkozy a évité d'évoquer « l'homme africain, qui n'est pas rentré dans l'histoire », comme dans son discours de Dakar. Sans pour autant offrir aucune perspective nouvelle.

    À la demande de l'Afrique d'être représenté avec deux sièges permanents au Conseil de sécurité de l'ONU, il répond par une promesse creuse : « la France prendra des initiatives » pour que l'Afrique « occupe toute la place qui lui revient ». Sur le réchauffement climatique, la déclaration finale réclame que les pays du Nord débloquent « 100 milliards de dollars par an à partir de 2020 », et évoque « le principe d'une taxe sur les transactions financières internationales » au profit du développement et de la lutte contre le changement climatique. Des promesses vagues et lointaines, alors que Nicolas Sarkozy n'a pris aucune initiative pour mettre ces questions à l'ordre du jour du prochain G20. En outre la déclaration prône un renforcement du marché des droits d'émission de CO2, qui a démontré son incapacité à réduire les émissions de gaz à effets de serre.

    La France s'engage à soutenir l'agriculture africaine à travers un fonds d'investisseurs de 120 millions de dollars. Somme dérisoire, alors que depuis les années 1960, les agricultures africaines ont été dévastées par les effets conjugués des exportations agricoles européennes et nord-américaines à des prix de dumping, des politiques d'ajustement structurel imposant les cultures d'exportation et l'ouverture des frontières, et des premiers dégâts du réchauffement climatique...

    Les 100 milliards de dollars annuels actuels « d'aide publique au développement » du « Nord » vers le « Sud » servent largement à entretenir la dépendance et ne pèsent guère face aux 200 à 300 milliards de bénéfices déclarés par les multinationales, et aux 600 à 800 milliards de transferts illicites via les paradis fiscaux.
    Après 50 ans d'une « aide » aux résultats si catastrophiques, un vrai changement de cap serait indispensable. La coopération avec l'Afrique doit d'abord passer par l'annulation de la dette illégitime (déjà plusieurs fois remboursée par le biais des taux d'intérêt élevés), la suppression des accords qui asservissent les économies africaines, ainsi que la reconnaissance du droit des États africains à protéger leurs économies. Il faut mettre fin à l'interventionnisme militaire français et au soutien politique constant aux pires dictateurs mafieux du continent. Au-delà, de nouveaux accords internationaux sont indispensables, ne serait-ce que pour imposer des mesures efficaces contre l'utilisation de tous les paradis fiscaux et judiciaires et mettre en place un véritable fonds mondial de réparation de la dette écologique sous contrôle des Nations-Unies.

    C'est pour transformer, avec les mouvements sociaux d'Afrique, ces propositions en actions et en mobilisations qu'Attac France et le réseau des Attac du monde participeront au Forum social mondial, prévu à Dakar en février 2011.

    Attac France, Montreuil, le 2 juin 2010

     

  • Après l'attaque des bateaux par Israël

    rubon1.jpgSuite à l'attaque, par l'armée Israélienne, de la flottille humanitaire en route vers Gaza, Attac s'associe aux rassemblements prévus dans les prochains jours. A Poitiers, un rassemblement aura lieu samedi 5 juin de 14 h à 15 h 30, place d'Armes (devant l'hôtel de ville).

  • Construire les alternatives, repenser l'émancipation

    rubon1.jpgXI ème Université Citoyenne d'Attac France, Palais des congrès d'Arles du 20 au 24 août 2010


    Informations pratiques, hébergement militant, bulletin d'inscription : http://www.france.attac.org/spip.php?rubrique1179

    Le programme sera en ligne dans les jours qui viennent.

    À peine les milieux financiers et politiques avaient-ils proclamé la « sortie de crise » que la spéculation financière s'abattait sur l'Europe.
    Après la Grèce, l'ensemble des pays européens sont appelés à subir une cure d'austérité sans précédent. Les conséquences sociales en seront lourdes : protection sociale et services publics en berne, chômage, précarité et pauvreté en hausse. Les coupes sombres dans les investissements publics vont bloquer toute possibilité d'engager la transition écologique. Les gouvernements, l'Union européenne et le FMI veulent faire payer par les citoyens et les contribuables les coûts de la crise provoquée par la finance, tout en préservant son pouvoir social.

    Dès 2007 Attac avait qualifié cette crise de « globale ». Il s'agit bien d'une crise de civilisation, qui remet en cause la possibilité même du vivre ensemble, en France, en Europe et sur la planète. Il ne s'agit plus donc seulement de savoir comment desserrer l'étau du capitalisme néolibéral. Il faut poser la question des alternatives, à construire dès aujourd'hui et sur le long terme.  Il faut  remettre en débat la question de la transformation sociale, celle de l'émancipation des citoyens vis-à-vis de toutes les formes d'oppression et de domination.  L'association vous invite à en débattre du 20 au 24 août, au Palais des Congrès en Arles.

    Dans cette 11ème université citoyenne d'Attac, nous travaillerons à la fois sur les pratiques citoyennes qui construisent dès aujourd'hui de nouveaux rapports sociaux, sur les valeurs et les moyens d'une stratégie de long terme. Comment bâtir un système bancaire et monétaire au service de tous, une économie solidaire qui transforme profondément nos façons de produire et de consommer, une société qui assure à toutes et à tous l'accès aux droits fondamentaux ? Comment redistribuer les richesses, au plan national et international ? Comment entamer la transition vers une société solidaire et économe en ressources ? Quelles politiques publiques pour un tel projet ? Comment promouvoir, construire et gérer les biens communs ? Quelles alternatives au tout-marché et au tout-Ētat ? Comment faire vivre une démocratie réelle qui favorise la participation de tous aux affaires publiques ?

    Organisée en quatre sessions plénières et une soixantaine d'ateliers, l'Université citoyenne est conçue comme un espace de débat convivial, dont la créativité provient des apports croisés entre acteurs du mouvement social, chercheurs, experts, militants, citoyens. Nous chercherons cette année à renouveler les formes de débat en stimulant la participation de tous, en proposant des ateliers orientés vers la préparation d'actions concrètes, en appuyant la réflexion sur des initiatives artistiques et culturelles.

    Attac, acteur majeur du mouvement altermondialiste, s'oppose depuis douze ans à la domination financière, aux politiques néolibérales, à la marchandisation du monde. Alors qu'un monde se meurt sous nos yeux, il est désormais urgent de travailler ensemble à la recherche d'alternatives du local au global. Par un travail d'éducation populaire, l'association veut replacer les citoyens au cœur des décisions qui les concernent. Il s'agit de nous réapproprier ensemble l'avenir de notre monde.

    Courrieluniversite.ete@attac.org

    Attac / Université d'été 66-72 rue Marceau 93 100 Montreuil-sous-Bois