Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Les cadeaux fiscaux qui ont ruiné la France

    rubon1.jpgLaurent Mauduit a publié dans Médiapart du 25 juillet dernier, un excellent dossier intitulé "Les cadeaux fiscaux qui ont ruiné la France". 
    On y découvrira un document présenté dans une synthèse particulièrement confortable à lire.

    fiscalite_cadeaux_fiscaux.pdf

  • Ciel, il reste des ouvriers en France !

    Alter éco.gifLorsque certains responsables politiques ou éditorialistes évoquent la réforme des retraites, leur vision de la société française est parfois surprenante. A bien les écouter, les défenseurs de la retraite à soixante ans seraient certes bien intentionnés (même s’ils n’ont pas le monopole du coeur), mais totalement rétrogrades, arc-boutés à une vision misérabiliste et “germinalisante” de la réalité sociale.

    A l’heure où chacun entreprend des études de plus en plus longues et rentre ainsi de plus en plus tard sur le marché du travail, à l’heure où les conditions de travail s’améliorent (elle est bien pratique l’image du conducteur de train à vapeur comparée à celle du conducteur de TGV!), et à l’heure où l’on vit de plus en plus vieux, et bien oui, évidemment, maintenir le droit de partir à la retraite à soixante ans serait une hérésie. Et à ceux qui proposent de maintenir cette liberté tout en prévoyant d’augmenter légèrement la durée de cotisation, on répond qu’ils sont hypocrites puisque personne ne pourra prendre sa retraite à taux plein à soixante ans. Ce serait donc une fausse liberté et une porte ouverte à la baisse des pensions.

    A tout cela, on opposera quelques chiffres. Non, la société française n’est pas encore devenue la société de la connaissance que l’on nous promet depuis des décennies. Pour preuve, parmi les hommes actifs âgés de 50 à 55 ans en 2007 (nés entre 1952 et 1957), 33% sont ouvriers, 11% sont employés, 23% exercent une profession intermédiaire et 19% un emploi de cadre ou une profession libérale. Les premiers ont quitté l’école en moyenne à 16,8 ans, les seconds à 18,8 ans. Au total, parmi les hommes appelés à partir en retraite dans les prochaines années, plus de quatre sur dix pourraient le faire à soixante ans, avec un nombre de trimestres largement suffisants, après plus de 42 ans de cotisation. Notons au passage que ces quelques éléments chiffrés doivent amener à la prudence celles et ceux qui décrivent une générations de baby-boomers partant en retraite dans des conditions qui seraient idylliques : dans les prochaines années, ce sont des centaines de milliers d’ouvriers qui partiront aussi en retraite avec de faibles pensions. L’évolution moyenne à la hausse des revenus des retraités, tirée vers le haut par le départ à la retraite d’un certain nombre de salariés aisés, ne doit pas faire oublier que ce sont des millions de salariés d’exécution qui composent également ces générations.

    Les chiffres sont également éloquent pour les hommes âgés de 40 à 45 ans en 2007, nés entre 1962 et 1967. Parmi les actifs de cet âge,  un tiers d’ouvriers qui ont quitté l’école en moyenne à17,3 ans et 10% d’employés ayant terminé leurs études en moyenne à 18,7 ans. On objectera que pour tous ces salariés, le dispositif “carrières longues” permettra un départ départ anticipé à la retraite. Tout d’abord, dans l’état actuel de la loi, les salariés ayant commencé à travailler à 18 ans sont exclus de ce dispositif. Par ailleurs, ce dernier repousse de 59 à 60 ans la possibilité de départ à la retraite pour les assurés nés à partir de 1956 et ayant commencé à travailler à 16 ans (après 44 ans de cotisation…). Les idéologues ne sont donc pas forcément ceux que l’on croit : dans ce cas, pourquoi toucher à la borne des 60 ans? Avec les femmes, les ouvriers et les employés sont bien les principaux perdants de la réforme.

    Sur le blog de Camille Peugny, sociologue :

    http://www.alternatives-economiques.fr/blogs/peugny/2010/09/27/ciel-il-reste-des-ouvriers-en-france/ 

  • Des médecins et inspecteurs du travail contre la « mise à mort de la médecine du travail

    Le projet de loi sur les retraites va mettre à mal l’indépendance du médecin du travail et « ne permettra plus de faire le lien entre travail et santé », ont dénoncé vendredi des médecins et inspecteur du travail auprès de l’AFP.

    A l’issue d’une rencontre avec la Direction générale du travail (DGT), l’inspecteur du travail Gérard Filoche et les médecins du travail Odile Chapuis et Elisabeth Delpuech, porte-paroles d’un collectif regroupant 1.100 membres (inspecteurs et contrôleurs, médecins du travail), ont notamment demandé que la réforme de la médecine du travail ne soit pas incluse « en catimini » dans le projet de loi sur les retraites.

    Ce projet, qui sera examiné en commission à partir de lundi au Sénat, prévoit en effet plusieurs transformations de la médecine du travail, via des amendements du gouvernement et de l’UMP déposés lors de l’examen à l’Assemblée.

    « Nous avons demandé au directeur général du travail Jean-Denis Combrexelle qu’il interrompe ce "cavalier législatif" et qu’il relance un débat public sur la médecine du travail », a expliqué M. Filoche.

    Le collectif, qui a lancé une pétition intitulée « non à la mise à mort du travail », a recueilli 20.000 signatures.

    Les médecins du travail s’inquiètent notamment d’un article du texte prévoyant que les directeurs des services de santé au travail interentreprises (SSTI), nommés par les employeurs, deviennent « garants de l’indépendance du médecin du travail ».

    « Notre indépendance est déjà mise à mal régulièrement par les directeurs, avec des empêchements quotidiens. Parfois on nous retire les entreprises que l’on surveillait », explique Mme Chapuis, médecin du travail de Bourg-en-Bresse, qui craint que le projet de loi ne casse « toute possibilité de faire le lien entre santé et travail ».

    Elle déplore également « le morcellement » des actions de la médecine du travail, qui seront, selon le projet de loi, réparties au sein d’une équipe pluridisciplinaire, comprenant des médecins du travail, mais aussi des intervenants en prévention des risques professionnels et des infirmiers, qui seront « moins formés » et n’auront « pas de garantie d’indépendance », dit-elle.

    Un syndicat de médecins du travail, des associations d’accidentés du travail et de victimes de l’amiante (Fnath et Andeva) ainsi que l’Ordre des médecins ont déjà émis des critiques sur cette réforme de la médecine du travail.

    (AFP) – vendredi 24 septembre

  • Appel pour un référendum

    Le 7 septembre, près de trois millions de nos concitoyens étaient dans la rue pour dire « non » à une réforme des retraites qui promet de frapper durement les salariés, et en premier lieu les femmes et les ouvriers.

    Cette réforme, injuste et cynique, n’a fait l’objet d’aucune négociation véritable avec les organisations syndicales. Elle est imposée par un homme seul, qui coûte que coûte applique une commande du Medef, au mépris de la mobilisation populaire, au mépris de la représentation nationale, privée de tout débat digne de ce nom, et au mépris de son propre engagement électoral à ne pas toucher à l’âge de la retraite.

    À l’inverse, il veut revenir sur une réforme adoptée par le peuple à la faveur de la victoire de la gauche en 1981. C’est ainsi, sans la moindre considération pour les règles les plus élémentaires de la démocratie, que Nicolas Sarkozy veut imposer à notre pays une régression sociale sans précédent depuis la Libération.

    Face à ce déni de justice et de démocratie, face à ce coup de force politique, et alors même que sept confédérations syndicales ont souligné le 9 septembre que « le vote de ce projet n’est plus d’actualité », les soussignés se prononcent, en vertu de l’article 11 de la Constitution, pour l’arrêt immédiat de la procédure d’adoption de ce projet de loi et la convocation d'un référendum sur celui-ci. Ils entendent ainsi contraindre le président de la République à ouvrir un débat qu’il n’a cessé d’entraver et à favoriser son appropriation citoyenne en vue d’un choix de société éclairé et transparent.

    Ils en appellent, dans le même mouvement, à l’intensification de la mobilisation populaire, le 23 septembre et après.

  • Fête des cueilleurs…

    … de biodiversité

    Rendez-vous à Saulgé (La grange à Gaudon) samedi 2 octobre à partir de 9 h 30

    Toutes les informations qu'il faut connaître en ouvrant le PDF ci-dessous.

    Fête biodiversité 2010.pdf