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  • Festiv'Attac 2011 : ça se précise…

    rubon1.jpgLe 2ème Festival Attac est en pleine organisation : dans quelques jours, vous aurez le détail des festivités.

    La date ? 

    Du 8 au 22 janvier 2011

    Quoi au programme ?

    Vidéo, Slam, Musique, chanson, théâtre, BD (en musique…), débats, défilé de mode (!!!), cuisine, poésie,… 

    Tout ça, rien que pour vous ! 

    Et ça coûtera combien ?

    Entrées "quasi" gratuites, mais vous pourrez nous aider concrètement en souscrivant via un bon de soutien très bientôt disponible. 

  • Ne pas détruire les banques : les saisir !

    logo-30.gifIl faut peut-être prendre un ou deux pas de recul pour admirer l’édifice dans toute sa splendeur : non seulement les marchés de capitaux libéralisés, quoique les fabricateurs de la crise dite des dettes souveraines (voir « Crise : la croisée des chemins »), demeurent le principe directeur de toutes les politiques publiques, mais les institutions bancaires qui en sont le plus bel ornement sont devenues l’unique objet des attentions gouvernementales. Les amis du « oui » au Traité constitutionnel de 2005 trouvaient à l’époque trop peu déliées à leur goût les dénonciations de « L’Europe de la finance » mais si le slogan ne sonne en effet pas très raffiné, c’est que la réalité elle-même est grossière à ce point. L’entêtement à soumettre les politiques économiques aux injonctions folles des créanciers internationaux, telles qu’elles s’apprêtent à nous jeter dans la récession, trouve ainsi son parfait écho dans la décision, qui ne prend même plus la peine de se voiler, de mobiliser le surplus d’emprunt européen de l’EFSF [1]… pour le sauvetage des banques irlandaises bien méritantes d’avoir savamment ruiné les finances publiques du pays [2]. Le cas de l’Irlande a ceci d’intéressant que la connexion entre finances bancaires privées et finances publiques y est plus directe et plus visible qu’ailleurs, mais il ne faut pas s’y tromper : pour la Grèce déjà, et pour tous les autres candidats au sauvetage qui suivront, il s’agit toujours in fine moins de sauver des Etats que d’éviter un nouvel effondrement de la finance – et l’on attend plus que le barde européen de service qui viendra célébrer l’Europe en marche d’après ses plus hautes valeurs : solidarité et humanisme, car après tout c’est vrai : nous voilà, contribuables citoyens européens [3], solidaires des banques de tous les pays, et les banquiers sont des hommes comme les autres.

    Il y a pourtant quelque part un point de réalité où les fables déraillent et les voiles se déchirent. Manifestement nous nous en approchons. Et, némésis incompréhensible de tous ceux qui, l’ayant voulue ainsi, l’ont défendue envers et contre tout, l’Europe commise à la finance contre ces citoyens mêmes est sur le point de périr par la finance.

    La suite de ce réjouissant article sur le blog de Frédéric Lordon : http://blog.mondediplo.net/2010-12-02-Ne-pas-detruire-les-banques-les-saisir

  • Le Manifeste d'économistes atterrés est disponible…

    Manifeste.jpgLes décideurs européens ont-ils appris quelque chose de la crise provoquée par les dérives de l’industrie financière ? On peut en douter. Pour résorber les déficits provoqués par le sauvetage des banques et la récession, la Commission européenne et les gouvernements appliquent avec une vigueur renouvelée des programmes d’ajustement qui ont dans le passé démontré leur capacité à accroître l’instabilité économique et les inégalités sociales. Ces politiques de soumission au pouvoir de la finance mettent en danger l’avenir du projet européen. Atterrés par ce constat, nous avons pris l’initiative d’écrire ce manifeste. Il dénonce dix fausses évidences, mal fondées scientifiquement, qui servent à justifier les politiques actuellement menées en Europe. Il soumet au débat vingt-deux propositions pour une autre stratégie. Initialement adressé à la communauté des économistes, et plus de sept cents d’entre eux, issus comme nous d’horizons théoriques très divers, l’ont signé – , ce manifeste est surtout destiné à nos concitoyens. Le décalage est aujourd’hui patent entre les affirmations péremptoires des « experts » et la fragilité de leurs diagnostics. Nous souhaitons aider les citoyens à mettre des mots et des concepts sur leurs doutes, et les conforter dans l’idée que d’autres choix peuvent être mis en débat.

    Philippe Askenazy (CNRS), Thomas Coutrot (Conseil scientifiqued’Attac), André Orléan (CNRS, EHESS), Henri Sterdyniak (OFCE). 

    Le livre est à 5,50 €. (prix public)

    Attac France, Paris, le 2 décembre 2010

  • Souriez vous êtes informés

    Vendredi matin 3 décembre, Thomas Coutrot, co-président d'Attac et l'un des initiateurs du "Manifeste d'économistes atterrés"était sur France Inter. Ecoutez l'émission sur le site :
    http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/souriez-vous-etes-informes/archives.php