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  • Procès des faucheurs volontaires à Poitiers le 14 juin

    OGM.gifEn pièces jointes, le programme de la journée du procès des Faucheurs Volontaires, le 14 juin à Poitiers.

    Pour cette journée, les personnes pouvant donner un coup de main seront les bien venues. (Restauration, buvette et autres). Vous pouvez préciser les heures auxquelles vous êtes disponibles pour du bénévolat. (Entre 8 h et 18 h). L'organisation a besoin de deux personnes le 13 juin à 18 h, pour une heure ou deux, à la Maison de la Culture et des Loisirs (MCL) "Le Local", 16 rue Saint Pierre Le Puellier à Poitiers. Envoyez un mél à poitiers@attac.org, nous ferons suivre.

    Programme 14 juin à Poitiers.pdf

  • Avant le G8 au Havre

    ATT00681.pngJ-7 : sur la route du G8, suivez les étapes de la caravane G8 avec Attac, l’Aitec, Solidaires et les collectifs locaux G8 G20.

    Sur le site : http://www.mobilisationsg8g20.org/

  • « Fukushima est moins un accident que l’aboutissement d’une série annonciatrice »

    Entretien d'Hervé Kempf par LINDA MAZIZ (3 MAI 2011)

    Quels enseignements la France doit-elle tirer de la situation japonaise ? Pour Hervé Kempf, journaliste et essayiste, la situation actuelle met en évidence l’incompétence des experts et des dirigeants français. Le nucléaire fait partie des tabous et idées reçues que l’oligarchie capitaliste ne veut pas remettre en cause. Pour lui, l’enjeu aujourd’hui est d’apporter aux contre-experts un vrai soutien populaire : un engagement conscient des citoyens pour manifester qu’une autre voie est possible. Entretien.

    Que représente pour vous la catastrophe de Fukushima ?

    Hervé Kempf : C’est un tournant, aussi important que Tchernobyl en 1986, et qui va durablement affecter l’industrie nucléaire et la façon dont on la perçoit. C’est aussi un rappel extrêmement violent de ce que beaucoup d’écologistes disent depuis longtemps, à savoir que le nucléaire n’est pas une réponse satisfaisante au problème du changement climatique. Même si l’énergie nucléaire émet peu de gaz à effet de serre, elle présente d’autres inconvénients insupportables. Notamment, cette possibilité d’un accident nucléaire qui va empoisonner au minimum des centaines de km2 pour des dizaines ou des centaines d’années.

    Et encore, on ne mesure pas toutes les conséquences...

    Pour l’instant, ce qu’on peut dire de manière quasiment certaine, c’est qu’il y a au moins trois, voire quatre réacteurs de la centrale qui sont irrécupérables. L’enjeu maintenant est de les boucher, pour empêcher les fuites, sachant qu’aujourd’hui, même à petite dose, elles sont manifestes et permanentes. Une fois bouchés, les réacteurs restent extrêmement radioactifs et dangereux. Comme à Tchernobyl, on les recouvrira d’un sarcophage, qui sera une sorte de mausolée supplémentaire de déchets nucléaires.

    La France a-t-elle des enseignements à tirer de la situation japonaise ?

    La France se trouve dans une situation très comparable. Avec Tchernobyl, c’était différent. Pour faire simple, on n’avait pas à en tirer de conclusions, parce que c’était des Russes et que c’était l’Union soviétique – sous-entendu : un régime irresponsable avec des gens qui maîtrisaient mal la technologie. Avec le Japon, on ne peut pas avoir cette attitude méprisante. C’est quasiment le pays le plus en pointe, avec un niveau technologique incontestable. Indépendamment des événements extérieurs que sont le séisme et le tsunami, on constate que même dans un pays techniquement sophistiqué, il peut y avoir une perte de contrôle et une incapacité à gérer une situation désastreuse qui conduit à une catastrophe écologique.

    L’autre rapprochement à faire, c’est qu’au Japon comme en France, le nucléaire a été introduit de manière opaque et antidémocratique, ou plus exactement dans un déni de démocratie. Dans les deux cas, on peut parler d’oligarchie « nucléariste » et d’une connivence entre les responsables politiques et l’industrie, qui a permis d’imposer le nucléaire sans le mettre en débat. Sauf qu’aujourd’hui, les « nucléaristes » ne peuvent plus nier qu’un accident est entré dans le domaine des probabilités. Logiquement, cela doit pousser la société française à interroger sérieusement le nucléaire et au minimum à délibérer ouvertement des questions des déchets, de la sécurité, du coût de cette énergie. Ouvertement, c’est-à-dire avec des informations complètes et exactes, communicables à tous les citoyens. Il s’agit de rompre avec cette impossibilité actuelle de discuter sérieusement du nucléaire.

    À entendre les autorités, un accident nucléaire en France est impossible...

    Bien sûr que c’est possible. On est passé, le 27 décembre 1999, à deux doigts d’un très grave accident à la centrale française du Blayais, lorsqu’une inondation a mis hors service des pompes essentielles à sa sécurité. Il y a eu des incidents graves ces dix dernières années dans trois pays réputés pour leur sûreté nucléaire. Après la France au Blayais, le 25 juillet 2006 la centrale suédoise de Forsmark a dû être stoppée d’urgence et de même le 16 juillet 2007 pour la centrale japonaise de Kashiwazaki-Kariwa, qui à la suite d’un séisme violent a subi une fuite d’eau radioactive. Au regard de ces précédents, Fukushima est moins un accident que l’aboutissement d’une série annonciatrice. Ce n’est pas une météorite tombée du ciel. Il y a eu des alertes, un accident était prévisible, mais les oligarques n’ont pas tenu compte de ces avertissements.

    Chez les observateurs critiques du nucléaires, l’inquiétude se réveille depuis plusieurs années. On constate la montée d’une pression financière, dans une logique de course au profit, de privatisation, qui fait que les soi-disant responsables, tablant sur la renaissance du nucléaire et rivalisant de manière acharnée pour vendre des centrales, poussent à relâcher l’attention sur la sécurité.

    Suite et fin de cet article sur le site : http://www.bastamag.net/article1537.html

  • Lancement de la campagne : « Non au Pacte pour l’euro » !

    Logo Attac.jpgAttac France lance une campagne contre l’adoption au Parlement européen de la nouvelle «gouvernance économique» de l’Union européenne, dont les dispositifs sont au cœur du « Pacte pour l’euro ». Les députés européens devront se prononcer début juin sur les propositions de la Commission européenne et des gouvernements. Or ces propositions sont dangereuses à plusieurs titres.

    Dans ce contexte, Attac se mobilise contre l’adoption de cette « gouvernance économique » néolibérale :

    •  Avec le réseau des Attac d’Europe, une pétition européenne a été mise en place afin d’appeler les députés européens à refuser les dispositions inacceptables de gouvernance économique.
    • Attac demandera à rencontrer les partis politiques français afin de connaître leur position, et effectuera un travail de communication dans les médias afin de faire connaître l’importance cruciale de ce vote.
    •   Les résultats de la pétition européenne seront présentés aux formations politiques européennes en amont du vote au Parlement européen, le 6 juin. Une délégation composée de représentants d’Attac et d’organisations partenaires, y compris européennes, se rendra à Strasbourg au Parlement européen afin d’interpeller les députés européens.

     Il s’agit de faire du vote au Parlement européen un événement public (« marquer le coup »), et faire pénétrer la question européenne dans les espaces publics nationaux. Pour cela, les comités locaux sont invités à se mobiliser, et notamment :

    - A diffuser la pétition européenne ; 

    - A interpeller les élus locaux sur le vote au Parlement européen. Pour cela, une lettre-type est mise à la disposition des CLs ;

    - A organiser des réunions publiques ; pour cela un ensemble de documents est mis à leur disposition : 4P, note de synthèse sur la gouvernance économique, tract. Des intervenants sont disponibles. L’enjeu est important : il s’agit de mener un travail d’éducation populaire, information et sensibilisation sur les politiques d’austérité en Europe

    - A venir soutenir la délégation Attac au Parlement européen à Strasbourg le 6 juin ; 

    Toutes les infos, et documents sont disponibles sur l’espace de campagne sur le site d’Attac :http://www.france.attac.org/non-au-pacte-pour-leuro-0

  • Avant le G8 du 26-27 mai 2011 au Havre

    ATT00681.pngJ-15 : pour tout savoir sur les mobilisations au Havre à l'occasion du G8. Visitez le site :  http://www.mobilisationsg8g20.org