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  • Retraites, la capitulation annoncée ?

    Sur le site de Médiapart, cet article de Pierre Khalfa, de Solidaires et du CA d'Attac : http://blogs.mediapart.fr/blog/pierre-khalfa/181011/retraites-la-capitulation-annoncee

    L'avenir des retraites risque d'être un des enjeux de la prochaine élection présidentielle. Le très probable candidat Nicolas Sarkozy assumera sans problème la contre-réforme de 2010 qui, faisant suite à celle de 2003, reculait l'âge légal de départ à la retraite (passage de 60 à 62 ans) et l'âge de la retraite à taux plein (passage de 65 à 67 ans), la durée de cotisation (41,5 annuités aujourd'hui) continuant à augmenter au rythme de l'espérance de vie. Le PS ne peut évidemment défendre officiellement une telle position. L'énorme mobilisation de 2010 est encore dans toutes les mémoires. Elle empêche un ralliement pur et simple aux positions de la droite. Mais loin de revenir sur les contre-réformes de ces dernières années, le programme officiel du PS prévoit simplement une possibilité de partir à 60 ans pour celles et ceux qui auraient à cet âge 41,5 annuités de cotisation, c'est-à-dire qui auraient travaillé sans interruption depuis l'âge de 18 ans et demi, autant dire, une infime minorité.

    Au-delà de cet aspect, les positions du PS et de la droite sont très similaires car ils défendent la même logique basée sur une affirmation apparemment de bon sens: «puisque l'on vit plus longtemps, il faut travailler plus longtemps». De plus, alors même que, dans cette perspective, la durée de cotisation va continuer à augmenter, certains, comme le député socialiste Pascal Terrasse, se prononcent pour porter l'âge légal à 65 ans. Disons le nettement, faire travailler les salarié-es plus longtemps est inacceptable, et ce pour trois raisons.

    Tout d'abord, l'accroissement de l'espérance de vie à la naissance ne date pas d'aujourd'hui. C'est un phénomène ancien qui commence à la fin du 18e siècle. Elle était de 45 ans en moyenne en 1900: à comparer, un siècle plus tard, aux 82,8 ans pour les femmes et aux 75,4 ans pour les hommes. Or dans la même période, le temps de travail annuel individuel a été divisé par deux pendant que le nombre d'emplois augmentait de trois quarts. Cela a été permis par un accroissement de la productivité horaire supérieur à celui de la richesse produite. Ainsi durant la même période, la productivité horaire a été multipliée environ par 30, la production par 26 et l'emploi total par 1,75. L'«espérance apparente de vie professionnelle» qui fournit une estimation du nombre d'années travaillées a baissé, pour les hommes, de 20 ans entre 1930 et 2000. La conclusion de ces chiffres est sans ambiguïté: le partage de la richesse produite peut permettre que l'accroissement de l'espérance de vie s'accompagne d'une diminution du temps passé au travail. C'est ce que l'on appelle le progrès social.

    La deuxième raison renvoie à l'espérance de vie en bonne santé, c'est-à-dire sans incapacité majeure. Une étude de l'Ined datant de 2008 indique que «à 60 ans, un homme peut espérer vivre encore 21 années, mais seulement la moitié sans aucune des incapacités considérées dans l'étude». Augmenter la durée de cotisation et/ou l'âge de départ en retraite signifie que les meilleures années de la retraite, celles où l'on est en relative bonne santé, seraient donc transformées en années de travail. Alors même que les conditions de travail continuent de se détériorer avec une montée générale du stress et l'apparition de nouvelles pathologies, un grand acquis social de ces dernières décennies serait ainsi remis en cause. Les années de retraite cesseraient d'être un moment de liberté pour des activités choisies. Car les retraité-es sont aujourd'hui de moins en moins inactifs même s'ils sont traités comme tels dans les calculs économiques. Ils sont de plus en plus investis dans des activités socialement utiles. Ils produisent donc de la richesse, peut-être pas une richesse toujours quantifiable monétairement, mais oh combien nécessaire à la société. Vouloir faire travailler les salariés plus longtemps reviendrait à remettre en cause ce nouveau rôle social des retraités.

    La troisième raison renvoie à l'hypocrisie fondamentale de cette orientation, car la retraite par répartition repose sur un double contrat implicite. Le travail fourni par la génération qui part à la retraite bénéficie à la génération suivante et cette dernière prend en charge les retraités. Ainsi chaque génération monte sur les épaules de la précédente et la création de richesse est partagée entre actifs et retraités. La solidarité intergénérationnelle a donc deux faces. Si les actifs paient les pensions des retraités, en contrepartie, les salariés âgés laissent leur place sur le marché du travail aux nouvelles générations. Cette exigence est d'autant plus forte que le chômage de masse perdure et que l'activité économique est atone. Décaler l'âge de départ à la retraite en voulant faite travailler les salariés plus longtemps revient à préférer entretenir le chômage des jeunes plutôt que de payer des retraites. Analyse confirmée par l'Insee qui note dans son Enquête emploi du troisième trimestre 2010 que, malgré la crise, l'emploi chez les 55-64 ans a progressé (+3 points) alors même qu'il reculait chez les 15-24 ans (-2 points).

    Mais que se passerait-il si le comportement des entreprises restait ce qu'il a été ces dernières décennies et que celles-ci continuent de se débarrasser majoritairement de leurs salariés avant 60 ans? Dans ce cas, il sera de plus en plus difficile de réunir les annuités requises pour avoir une pension à taux plein. Les jeunes entrent de plus en plus tard dans la vie active et de nombreux salariés, dont une majorité de femmes, ont des carrières discontinues et n'arrivent déjà pas à réunir le nombre d'annuités demandé. L'augmentation de la durée de cotisation et le report de l'âge légal de départ à la retraite auront donc des conséquences importantes lors de la liquidation de la retraite et se traduiront donc alors en pratique par une pension réduite pour le plus grand nombre.

    Or le paradoxe, c'est que les besoins de financement des retraites ne sont pas faramineux. En effet, le huitième rapport du Conseil d'orientation des retraites (COR) d'avril 2010 indique d'abord que l'accroissement rapide du déficit de la Caisse nationale d'assurance vieillesse (CNAV) est dû essentiellement à la crise et que «la plus grande partie de la dégradation aurait eu lieu en 2009 et 2010 (...) A plus long terme, les effets directs de la crise s'estompent». Plus même, le COR montre que la dégradation du niveau des pensions et le durcissement des conditions de départ à la retraite ne sont pas inévitables à condition d'accepter que l'augmentation du nombre de retraités s'accompagne d'une augmentation correspondante des cotisations sociales. Ainsi quel que soit le scénario envisagé par le COR en matière de taux de chômage et de productivité, il serait possible de maintenir le taux de remplacement moyen (niveau de la pension par rapport au salaire) qui est aujourd'hui de 72 %. Si l'on prend le scénario du COR le plus défavorable, il faudrait trois points de PIB supplémentaires à l'horizon 2050. Cela correspond à une augmentation de 10,4 points de cotisations, lissée sur quarante ans, soit 0,26 point par an. Personne ne peut sérieusement affirmer qu'une telle augmentation mettrait en danger l'économie française. Le catastrophisme n'est donc pas de mise même si on peut regretter que ces projections entérinent les allongements de durée de cotisation issus des réformes précédentes.

    Au-delà même du financement des retraites, dont on voit qu'il trouve des solutions à condition de ne pas considérer le partage actuel de la richesse produite comme intangible, le débat sur les retraites renvoie à un débat de société fondamental. Faut-il, comme l'affirment la droite et le patronat, «travailler plus» ou faut-il travailler moins  Travailler moins pour partager le travail entre toutes et tous afin de lutter contre le chômage et la précarité. Travailler moins pour ne pas perdre sa vie à la gagner et avoir ainsi du temps pour soi et pour les autres. Travailler moins pour permettre à chacun, homme ou femme, de s'investir dans le partage équitable des taches domestiques et parentales, condition pour réaliser l'égalité entre hommes et femmes. A vouloir oublier ces aspects essentiels, le PS s'apprête à capituler en rase campagne face à l'offensive de la droite et du patronat.

  • « Debtocracy », le procès de la crise

    statue-debtocracy.jpgCe documentaire retrace l'histoire de la dette grecque et pointe les responsabilités de la classe politique. Un film militant qui provoque un large débat.

    Tout le monde sur le web parle de Debtocracy, un documentaire des journalistes Katerina Kitidi et Ari Hatzistefanou sur la crise grecque. Tourné avec leur argent personnel et les dons de quelques amis, il est diffusé gratuitement sur debtocracy.gr.

    En moins de dix jours, près de 600 000 visiteurs l’ont visionné. Chaque jour, partisans et adversaires du documentaire échangent leurs points de vue sur Facebook, Twitter ou sur les blogs.

    Ce documentaire est maintenant disponible en français (sous-titré) à l'adreese suivante : http://www.youtube.com/watch?v=3z8fsmFlOaE

    Les principaux acteurs de ce documentaire (environ 200 personnalités) signent une demande de création d’un comité d'audit international, qui aurait pour but de préciser les raisons de la création d’une dette souveraine et la condamnation de ses responsables. En l’espèce, la Grèce a le droit de refuser le remboursement de sa "dette injustifiée", c'est-à-dire de la dette constituée par des actes de corruption contre l’intérêt de la société.

    Debtocracy est une action politique. Elle présente un point de vue sur l'examen des évènements qui ont conduit la Grèce au bord du gouffre. Les opinions vont toutes dans le même sens, sans contrepoint. C’est le choix des auteurs, qui livrent leur manière de voir les choses dès les premières minutes: "En près de 40 ans, deux partis, trois familles politiques et quelques grands patrons ont conduit la Grèce à la faillite. Ils ont cessé de payer les citoyens pour sauver leurs créanciers."

    Les "complices" de la faillite n'ont pas droit à la parole

    Les auteurs du documentaire ne donnent pas la parole à ceux qu’ils considèrent comme les "complices" de cette faillite. Les Premiers ministres et ministres des Finances de ces dix dernières années en Grèce sont présentés comme les maillons d’une chaîne de complices qui ont poussé le pays dans le vide.

    Le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, qui s’est présenté aux Grecs comme le médecin du pays, est comparé au dictateur Georges Papadopoulos, Premier ministre sous le régime des colonels, de 1967 à 1974. Le parallèle est établi avec une facilité remarquable dès le début du documentaire, mais le personnage concerné (DSK) n’a pas le droit à la parole.

    A la question "Pourquoi ne pas faire intervenir les personnes pointées du doigt ?", Kateina Kitidi, l’une des auteurs répond que "c’est une question qu’il faut poser à de nombreux médias qui, ces derniers temps, diffusent en permanence un seul point de vue sur la situation. Nous considérons que nous offrons une autre approche, qui manquait depuis longtemps."

    Le public, garant de l'indépendance du film

    Pour son collègue Aris Hatzistefanou, c’est l’indépendance du documentaire qui compte: "Nous n’avions pas le choix, précise t-il. Pour éviter les contraintes sur le contenu du film, qu'auraient exigé les sociétés de production, institutions ou partis auraient certainement exigé, on s’est adressé au public pour assurer les frais de production. Le documentaire appartient donc à nos 'coproducteurs' qui ont fait des dons sur internet, et c’est la raison pour laquelle il n’y a pas de problèmes de droits. Notre but est, de toutes façons, de le diffuser le plus largement possible", explique-t-il.

    Le documentaire se sert du problème de l’Equateur et de l’Argentine pour soutenir l’argument selon lequel le rapport d’un comité d'audit peut servir d'outil de négociation pour effacer une partie de la dette, du gel des salaires et des retraites.

    "Nous essayons de prendre les exemples de pays comme l’Argentine et l’Equateur, qui ont dit non au FMI et aux créanciers étrangers qui ont mis à genoux, même partiellement, les citoyens. Pour cela, nous avons parlé aux personnes qui ont mené un audit en Equateur et prouvé qu’une grande partie de la dette est illégale", reprend Katerina Kitidi. Debtocracyévite toutefois de souligner des différences majeures et évidentes entre l’Equateur et la Grèce. Entre autres, le fait que l’Equateur possède du pétrole.

  • Constitution d'un collectif pour un audit citoyen de la dette publique

    Un collectif national pour un audit citoyen de la dette publique est en cours de constitution. Il rassemblera de nombreuses organisations du mouvement social, associations, syndicats, avec le soutien de partis politiques, qui souhaitent porter le débat sur la dette publique au cœur de la société.

    Le collectif se dotera d'un certain nombre de moyens d’action et notamment :

    - La publication de documents - écrits et audiovisuels - synthétiques et accessibles à tous ;
    - La création de comités locaux d’audit de la dette publique (nationale et locale) et l'organisation de débats publics et des actions citoyennes ;
    - L'interpellation des élus et des candidats aux élections sur leurs projets en matière de dette et de finances publiques ;
    - La coordination avec d'autres initiatives européennes et internationales sur le même thème.

    L'annonce de la constitution de ce collectif national va avoir lieu fin octobre. Les comités locaux sont d'ores et déjà invités à favoriser l'émergence de collectifs locaux partout en France afin de permettre de s'emparer collectivement de cette question fondamentale qui est celle de la dette publique, de ses enjeux et des alternatives qui existent pour sortir de la crise.

    Un tel collectif est en cours de constitution à Poitiers après une première réunion le 12 octobre. Des nouvelles à suivre.

  • Martine Aubry répond aux 4 questions d’Attac pour 2012

    Logo Attac.jpgAttac a envoyé le 21 septembre dernier une liste de quatre questions aux candidats actuellement déclarés à l’élection présidentielle.
    Au moment où des marchés financiers livrés à eux-mêmes menacent les fondements de la construction européenne et de nos sociétés, ces questions revêtent une importance décisive pour nos concitoyens. Elles concernent la régulation financière, le financement des urgences sociales et écologiques, les banques et la dette publique

    Les réponses de Martine Aubry (en ligne sur notre site) sont les premières à nous parvenir, et nous les publions aujourd’hui conformément à l’engagement que nous avons pris en les sollicitant de les publier dès réception.
     
    Les réponses de Martine Aubry appellent de notre part les commentaires suivants.


    1. Régulation financière
    Martine Aubry propose une taxe européenne sur les transactions financières de 0,05% pour financer deux priorités : « le financement de l’aide au pays en développement et leur adaptation au réchauffement climatique, la réduction des déficits des Etats membres ». Nous rappelons que la demande ancienne d’Attac est d’une taxe au taux de 0,1% (repris par la Commission européenne dans son projet de directive) pour le financement des biens publics mondiaux, parmi lesquels l’accès aux droits de base pour tous et la lutte contre le réchauffement climatique.
    Par ailleurs, nous accueillons favorablement les propositions de séparation des activités bancaires de dépôt et d’investissement, l’interdiction du secret bancaire et des produits financiers les plus dangereux. 
    Nous regrettons cependant que Mme Aubry ne reprenne pas nos propositions sur les contrôles de la circulation des capitaux et le retrait de l’agrément aux banques qui spéculent dans les paradis fiscaux.

    2. Financement des urgences sociales et écologiques
    Martine Aubry propose la création d’une agence européenne de la dette. Nous remarquons avec satisfaction que cette agence emprunterait directement auprès des ménages européens, mais nous souhaiterions confirmation du fait qu’elle ne solliciterait pas les marchés financiers (banques et autres investisseurs institutionnels). Il nous semble en effet vital d’en finir avec la dépendance des États européens vis-à-vis de ces acteurs financiers.
    Nous nous félicitons de la proposition d’un changement de statut de la BCE, qui « aurait la possibilité de financer directement les États » et verrait ses objectifs élargis à « la croissance, l’emploi et la conversion écologique de notre modèle productif », même si nous avons des doutes sur la compatibilité durable entre croissance et conversion écologique. Nous rappelons que ces mesures supposent une réforme fondamentale du traité de Lisbonne.

    3. Les banques
     Martine Aubry propose, en cas de besoin (qui nous semble inévitable), une stratégie de recapitalisation des banques « conditionnée à l’inscription des actifs toxiques à leur valeur de marché dans les bilans », de façon à limiter le coût de l’intervention. L’entrée de l’État au capital doit selon elle « servir à contrôler effectivement la stratégie des banques », ce qui est positif, mais elle ne se prononce pas sur notre proposition de nationalisation intégrale du capital, ni sur la durée de l’intervention publique, laissant ainsi la porte ouverte à de futures reprivatisations. Elle ne reprend pas notre proposition d’instaurer un contrôle démocratique sur les banques par l’entrée dans leurs conseils d’administration de représentants des salariés, usagers, collectivités locales et associations.


    4. La dette
    Martine Aubry déclare vouloir mettre en œuvre un grand audit des finances publiques, « auquel les experts indépendants et membres de la société civile seront associés ». Elle ne répond pas à la question sur le sort que les services de l’État réserveront aux demandes de la société civile concernant les origines de la dette publique et la répartition actuelle des titres entre catégories d’acteurs économiques. Elle ne reprend pas notre proposition de s’appuyer sur un audit de la dette publique pour examiner les modalités d’une restructuration.

    Attac France, le 12 octobre 2011

  • Les citoyen-ne-s doivent pouvoir s’exprimer face au G20.

    G7 Marseille.jpegLa Coalition « Face au G20 » qui tiendra son Forum des Peuples, sommet alternatif au G20, dans la ville de Nice du 1er au 4 novembre, tient à alerter sur les blocages rencontrés dans sa préparation. En effet, le Préfet spécialement nommé pour le G20, comme la municipalité locale, n’apportent aucune réponse satisfaisante aux nombreux impératifs qu’une telle organisation exige.


    Qu’il s’agisse d’hébergement, de sécurité, de lieux de réunion pour les débats, de parcours de manifestation et plus généralement de tout ce qui concerne la circulation et l’accueil de plusieurs milliers de personnes, nos interlocuteurs ont multiplié les manœuvres dilatoires plutôt que de nous apporter leur soutien et ainsi assurer que nos mobilisations se tiendront dans les meilleures conditions.

    La Coalition G8G20 2011 a la volonté de permettre aux citoyen-ne-s de s’exprimer en toute liberté face aux politiques mises en œuvre par les dirigeants du G20, politiques qui nous ont conduits à une crise économique, sociale et écologique mondiale.

    Lors de l’Altersommet au G8, au Havre en mai dernier, la propagande sécuritaire orchestrée par les autorités s'est avérée sans fondement face à une mobilisation pacifique, festive et forte de nombreuses propositions. Cette fois encore les mobilisations de Nice se dérouleront sereinement et donneront au plus grand nombre l’occasion d‘affirmer que d’autres choix sont possibles pour l’avenir de la planète.

    C’est pourquoi nous manifesterons le 1er novembre à Nice, à partir de 15h00, depuis la Place Garibaldi jusqu'à la place De Lattre de Tassigny, où se dérouleront des prises de parole et un concert.

    Pour en savoir plus: http://www.mobilisationsg8g20.org/

    Coalition G8G20 2011