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  • Les économistes « atterrés » redoutent un « krach social et démocratique » de l'Europe

    Sur le site de Médiapart http://www.mediapart.fr/, ce débat initié par le site que l'on peut retrouver, par ailleurs sur DailyMotion :

    Plus la crise s'accélère, plus les hypothèses de leur manifeste, publié à l'automne 2010, se vérifient. Et, à force de dénoncer les méfaits de l'austérité, ou les errements de Bruxelles face à la crise, les économistes « atterrés » ont l'impression de radoter. « Nous sommes condamnés au radotage, car l'Histoire bafouille », ironise Frédéric Lordon, directeur de recherche au CNRS, s'en prenant à la « remarquable persévérance dans l'erreur de ceux qui nous dirigent ».

    A l'invitation de Mediapart, six de ces économistes « atterrés » ont repris, jeudi 6 octobre à Paris, leur bâton de pèlerin. De l'agonie grecque à la chute de Dexia, ils ont décrit le nouveau virage de la crise, et tiré à boulets rouges sur l'Union européenne, qui n'y est pas pour rien dans les tourmentes en cours.

    Voici le lien vers la vidéo de la première partie du débat (1 h 25) :

    http://www.dailymotion.com/video/xll0e7_interventions-des-economistes-atterres_news?start=2#from=embediframe

  • Dexia : le contribuable repasse à la caisse

    Logo Attac.jpgLa banque franco-belge Dexia est en situation de faillite, les gouvernements français et belges ont apporté en urgence leurs garanties aux dépôts et organisent la disparition de la banque. Dexia avait pourtant brillamment réussi l’épreuve des stress tests en juillet. Avec son ratio de 11 % de fonds propres elle semblait être bien capitalisée. Dés lors quelle valeur accorder aux propos lénifiants du Premier ministre sur la santé des banques françaises si une banque de cette importance peut s’effondrer du jour au lendemain ? Quelle est la situation réelle de nos banques ?

    Le parcours de Dexia illustre les turpitudes du néolibéralisme bancaire et les errements de l’État. Jusqu’à la fin des années 80, le Crédit Local de France, partie intégrante du secteur public car alors filiale de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), assurait en toute sécurité les crédits aux collectivités locales. Sa privatisation et son entrée en Bourse , puis la fusion avec le Crédit Communal de Belgique belge pour former Dexia en 1996, ont ouvert la voie à une recherche frénétique de profits dans des opérations hasardeuses. Dexia n’a raté ni les subprimes américains, ni la spéculation sur les produits dérivés, ni l’arnaque des prêts « toxiques » aux collectivités locales. En septembre 2008, pris dans la tourmente des subprimes, le groupe a été sauvé in extremis par les gouvernements français et belges qui ont allongé plus de 6 milliards d’euros. Sauvetage sans conditions au seul profit des actionnaires, qui ont continué à engrangé les profits, alors que les actifs douteux ont été maintenus au bilan et se sont accrus de 23 milliards euros, qui sont autant de dettes publiques pour les États européens. Aujourd’hui sauvetage acte 2, dont le prix pour le contribuable risque d’être salé.

    Le problème central est le devenir des actifs de Dexia dont une grande partie est suspectée d’être toxique. Le gouvernement ne voulant pas faire apparaitre un accroissement de la dette publique, demande à la Banque Postale et à la CDC d’entrer dans la danse en les alléchant avec l’activité prêt aux collectivités locales. Mais ni la Banque postale, ni surtout la CDC, déjà sollicitée en 2008 par l’État pour acheter des actions de Dexia à 9,90 euros qui valent aujourd’hui moins d’un euro, ne veulent devenir une bad bank. Celles-ci réclament une garantie de l’
    État, qui sera appelé à éponger les pertes.

    Cette situation est directement liée à l’irresponsabilité de l'État français, qui suite à la crise de 2008 a renfloué de façon spectaculaire les principaux groupes bancaires sans jamais exiger en contrepartie de droit de regard sur leurs affaires. Dexia – et bien d’autres – ont pu continuer leurs pratiques à hauts risques, sachant que l’
    État – et les contribuables – seront toujours là pour éponger les pertes.  Nous n'avons donc ni droit de regard, ni droit de cité dans les affaires bancaires, alors même que nous assumons leurs faillites. Les banques et leur gestion doivent être l'affaire de tous. Aussi, Attac et Les Amis de la Terre ont lancé au printemps une interpellation citoyenne des banques. Partout en France, les agences bancaires se sont vues remettre des questionnaires leur demandant de rendre des comptes précis sur les principaux aspects de leurs activités. De ces réponses, nous avons tiré un rapport d'analyse, que nous publierons à la fin du mois. Politiques de crédit aveugles, gestion humaine catastrophique, irresponsabilité environnementale, absence de démocratie interne, ce que nous y découvrons du monde bancaire permet de confirmer l’idée que seule une mise sous contrôle des banques par l’État et les citoyens peut résoudre l’ampleur de la crise actuelle.

    Le 15 octobre, dans le cadre des actions du mouvement des indignés, nous invitons tous nos comités locaux et adhérent-e-s à agir, à montrer leur indignation, de manière unitaire, en dénonçant les banques et le déni de démocratie que représente la soumission des politiques aux intérêts financiers fauteurs de crise. 


    Attac France, le 7 octobre 2011

  • Le réseau social d'Attac est en ligne !

    Logo Attac.jpghttp://community.attac.org/fr/blogposts/le-r%C3%A9seau-social-est-en-ligne-0

    Vous trouverez sur community.attac.org la version béta du réseau social attac enfin mise en ligne. Ce site est notre lieu pour échanger, débattre, s'informer entre militants et sympathisants d'attac à travers le monde.

    Vous pourrez sur ce site :

    - Créer un blog

    - Partager des liens

    - Publier des images, et à terme d'autres contenus multimédias (vidéos, audio)

    - Créer des groupes pour organiser les contenus de votre groupe national, votre comité local ou de votre groupe thématique.

    - Bénéficier d'un espace wiki au sein des groupes ou pour vous même

    - Promouvoir vos évènements

    - Suivre les groupes et les personnes qui vous intéressent, et votre page d'accueil vous permettra alors de suivre leurs actualités au fil de l'eau.

    - Tagguer vos contenus afin qu'ils puissent être retrouvés

    - promouvoir le contenu des autres membres de la communauté, à l'aide du bouton "partager" (si nous avions utilisé "j'aime", nous aurions eu quelques ennuis avec facebook!)

    - prendre connaissance des informations relatives à la vie interne d'attac france sur le groupe : http://community.attac.org/fr/groups/5.

    Voici quelques informations pour la prise en main du site :

    - Si vous avez des questions, aller sur le groupe "support" dont vous serez automatiquement membres à votre première connexion. Vous pourrez poser vos questions sur la page d'accueil, parcourir le wiki de l'aide, qui contient une première page de prise en main

    - Si vous le pouvez, privilégier votre vrai nom comme nom d'utilisateur pour que les membres puissent vous retrouver.

    - A part les billets de blogs qui seront importés prochainement, il n'a pas été possible de transférer dans des délais raisonnables le contenu de l'ancien réseau social. Nous nous excusons de ce problème. Vous pourrez toutefois sans problème le faire manuellement. Ca peut être l'occasion de faire le ménage et de ne garder que ce qui est à jour sur votre groupe !

    - Merci de garder à l'esprit que ce site est encore en version béta. Il peut toujours y avoir des bugs qui perdurent. Les développeurs qui travaillent sur le site font de leur mieux pour les corriger. Si vous en trouvez, merci de les signaler dans le groupesupport.

     
  • En Islande, dans la rue, avec (même) des drapeaux d'Attac !

    banques bis.gifUne vidéo sur la rentrée politique islandaise et une grosse manifestation pour faire pression sur le gouvernement. Le sort de l'assemblée constituante qui travaille depuis des mois est en jeu. Ça gronde, ça proteste et la femme du président de la République est même allée rejoindre les manifestants : surprenant !

    http://www.youtube.com/watch?v=EWVd15gh-WU

  • Achat de café zapatiste !

    L'AMAP les Grand'Goules organise une commande groupée de café zapatiste dont la livraison est prévue pour juin 2012
    Ce café est produit dans le Chiapas - région du Mexique - par des paysans réunis en coopératives - 

    L'association nationale Echanges Solidaires organise le pré-achat de café rebelle et zapatiste  (Voir ici http://produitszapatistes.free.fr/ )
    achat à l'avance permettant aux paysans d'avoir des revenus décents et étalés sur l'année,
    - promotion de la culture en bio (dit culture organique)
    - maintien d'une agriculture paysanne

    Le café arabica vert est transporté en bateau sur l'Atlantique et il est torréfié dans une fabrique artisanale en France ... il est livré soit moulu soit en grain. Le prix du paquet 100% arabica de 250 g est de 3,4 € - frais de port inclus (5 paquets  = 17 € ; 10 paquets 34 € ; 15 paquets 51 € ; 20 paquets 68 € - la bonne quantité pour l'année ! ;-) ). La livraison devrait être en juin 2012.

    La commande sera enregistrée à réception de votre chèque établi à l'ordre de JACKY DESROCHE   avec au dos "commande de x paquets de café zapatiste, en grain ou moulu + n° téléphone + mel"

    Le chèque est à déposer à la permanence de distribution de l'AMAP les Grand'Goules (Maison des étudiants - av. recteur Pineau - les Jeudis entre 17h15 et 18h45)  avant le jeudi 10 novembre  ou à adresser à : Jacky Desroche   29 rue Marieville 86 000 Poitiers

    Viva Zapata !