Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Qui doit payer la dette ?

    Samedi 17 décembre, bravant le froid auvergnat une chorale d'une quarantaine de personnes (munies de pancartes portant les lettres : "pour un audit citoyen de la dette") ont chanté petit papa noël (revisité…) place de Jaude à Clermont Ferrand, pendant que d'autres camarades collaient sur les vitrines des banques (LCL, Crédit agricole, Banque populaire, BNP, SCIC) des pères noël et des autocollants (salaires des banquiers), les passants nombreux ce samedi ont apprécié cette présence. Ce rendez-vous sera maintenu chaque mois.

    autocollants salaires banquiers 2.jpg

  • Noël à la Banque centrale européenne : des cadeaux pour les banques, la rigueur pour les peuples

    banques bis.gif
    Le 21 décembre, la Banque centrale européenne (BCE) a accordé le plus gros prêt de son histoire aux banques. Au total, 523 banques ont emprunté à la BCE près de 500 milliards d’euros pour 3 ans à un taux voisin de 1%. Il s’agit là d’un soutien exceptionnel de la BCE, qui est officiellement justifié par la nécessité d’aider les banques à faire face à leurs prochaines échéances de remboursement. 

    Face à la menace d’une grave crise bancaire, de l’ampleur de celle de 2008, la BCE joue a priori son rôle normal de prêteur en dernier ressort en refinançant ainsi les banques. Mais, ce qui est inadmissible, est que – une fois encore – les autorités volent au secours des banques sans exiger aucune contrepartie de ces dernières !  Ainsi lorsque la BCE intervient, avec la Commission européenne et le FMI, en Grèce ou au Portugal, les contreparties sont considérables : pour « expier » un supposé laxisme dans les dépenses publiques, les gouvernements doivent mettre en œuvre de violents plans d’ajustement. Mais lorsqu’il s’agit du « sauvetage » des banques… c’est Noël avant l’heure !

    Les banques avaient déjà été secourues sans contrepartie par les­­ États et les banques centrales en 2008 – 2009, au début de la crise des subprimes. Résultat : une fois que leur situation s’est améliorée, elles ont recommencé à spéculer contre les dettes publiques (Grèce et Irlande en particulier) et à distribuer des dividendes à leurs actionnaires, et des primes exorbitantes à leurs dirigeants et traders.  Le même scénario va se reproduire en 2012 : l’argent prêté aux banques va être replacé sur les marchés à des taux élevés dans une logique purement financière, et ne va pas servir à desserrer le crédit et financer le secteur productif. Ce qui serait pourtant nécessaire pour sortir de la récession et recréer des emplois.

    Il est temps de remettre la finance au service de la société et d'une transition écologique et sociale. Ce qui passe nécessairement par une réforme radicale de la BCE et du système bancaire, afin que ceux-ci promeuvent l’intérêt général et ne soient plus dominés par les intérêts particuliers de la haute finance.  Il faut sortir l’Europe du cercle destructeur de l’austérité généralisée, inefficace et injuste. Des propositions qui sont au cœur des campagnes menées par Attac pour un audit citoyen de la dette publique, pour un désarmement de la finance et une transformation du système bancaire.

     Attac France, le 23/12/2011

  • Déclaration du collectif pour un audit citoyen de la dette publique : Nouveau traité européen : pas contre nous, pas sans nous !

    Le sommet européen du 9 décembre a décidé d'adopter un nouveau traité européen dès le mois de mars. Ce texte exigera des États qu'ils insèrent dans leur Constitution une « règle d'or » pour la réduction de leur déficit public. En le limitant à 0,5% du PIB en temps normal, cette règle agira comme un carcan d’austérité, empêchant toute politique économique alternative.

    Le projet de traité prévoit par ailleurs de durcir les règles qui figuraient déjà dans le Traité de Maastricht puis de Lisbonne, en imposant de lourdes sanctions « immédiates » et « automatiques » aux pays contrevenants. En outre, concernant le stock actuel des dettes publiques, le nouveau traité exclurait toute annulation même partielle pour les pays en difficulté, telle celle concédée récemment dans le cas de la Grèce.

    Partout les citoyens, les usagers des services publics, les assurés sociaux devront payer pour rembourser les banques, même si celles-ci ont spéculé sur les obligations d’État et prêté à des taux abusifs. Alors que la dette résulte pour une large part des dérives de la finance et des cadeaux fiscaux décidés depuis vingt ans au profit des catégories aisées !

     Ce traité, purement punitif, ne prévoit rien pour réduire le pouvoir de l'industrie financière ou approfondir les solidarités entre peuples européens. Il contraindrait les États à des politiques d'austérité sans limites. Le caractère de plus en plus antisocial et antidémocratique de la construction européenne suscitera des luttes sociales et citoyennes légitimes mais fera aussi le jeu des démagogues nationalistes et xénophobes.

    Décidé en quelques semaines sous la pression des agences de notation, ce nouveau traité risque d'être ratifié en hâte par voie parlementaire dans le dos des peuples. Son adoption marquerait un recul décisif de la démocratie en France et en Europe. Il appartient aux mouvements sociaux européens d'empêcher ce recul en imposant un vrai débat démocratique sur la dette publique, les alternatives à l'austérité et une nouvelle construction européenne.

    En France, le Collectif pour un audit citoyen de la dette publique appelle tous les citoyens à se mobiliser dans leurs quartiers, leurs villages, leurs lieux de travail, pour construire ensemble ce débat. Réunions publiques, manifestations, pétitions, occupations, actions symboliques... dans les semaines qui viennent, nous devons multiplier les initiatives pour nous opposer à l'adoption de ce traité. Nous tiendrons le 14 janvier à Paris une réunion nationale des collectifs locaux pour l'audit citoyen de la dette, afin d'échanger sur nos pratiques et de coordonner nos initiatives.

    Collectif pour un audit citoyen de la dette publique (www.audit-citoyen.org), le 21 décembre 2011

  • Audit citoyen de la dette publique : 4 pages et réunions

     

    Logo Attac.jpgCopernic.jpeg

    Ci-dessous le 4 pages Attac / Fondation Copernic, en pièce jointe au format pdf A3. Ce document rentre dans le fond du problème, pour expliquer de manière fouillée le pourquoi et le comment de la dette, et des alternatives qui existent.

    Vous pouvez déjà retrouver le 4 p Attac/Fondation Copernic sur le site d'Attac France : http://www.france.attac.org/articles/pour-sortir-du-piege-de-la-dette-publique

    Ces documents serviront de support pour le lancement public de la campagne d’Attac sur la dette, qui comprend dès janvier 2012 deux temps forts :

    - la formation des collectifs locaux d’audit citoyen le samedi 14 janvier : http://bit.ly/vutxOW

    - et la conférence internationale « Leur dette, notre démocratie » le dimanche 15 janvier : http://bit.ly/vDwXag

    4p_Dette_Attac_Copernic.pdf

  • ATTAC Infos rapides - 20 décembre 2012

    Logo Attac.jpgEn forme de cadeau de Noël (!), vous trouverez ci-joint le programme complet et définitif de "l'Université du soir d'éducation populaire" d'Attac Poitiers. Nous vous donnons rendez-vous dès le mercredi 18 janvier à la Médiathèque de Poitiers à 20 h 30. 
    Attention cependant : la salle de la Médiathèque peut accueillir 120 personnes. Prenez vos dispositions pour arriver avant 20 h 30, les places seront chères…
     
    Si vous souhaitez nous aider à diffuser le programme, version papier, envoyez un mél pour savoir comment et où récupérer les dépliants. Nous avons prévu d'en tirer 3 000 ainsi qu'une cinquantaine d'affiches par soirée. La ville sera largement couverte, mais les communes de l'agglo pourraient l'être aussi, en fonction de la localisation des "distributeurs" que vous êtes !
     
    Nous enverrons à chacun des intervenants 3 questions en lien avec le thème et qui le préciseront. Si vous avez des questions à poser, nous les recueillons dès maintenant et dans la mesure du possible, elles seront proposées à l'intervenante, en l'occurrence Susan George qui démarre le cycle de soirées.
     
    A bientôt donc,
     
     
    Attac Poitiers