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  • Mobilisation pour un audit citoyen de la dette publique !

    Dans l'émission de Daniel Mermet "Là-bas si j'y suis" du 15 décembre, sur France Inter, il était question de 'audit citoyen sur la dette. A écouter sur le lien : http://www.audit-citoyen.org/?p=725

    Il faut rassurer les marchés ! Il faut sauver notre triple A ! Il faut des plans de rigueur, on n’ a pas le choix ! Voila la chanson dominante aujourd’hui. Le spectre de la Grèce est agité comme une menace. Acceptez la rigueur, sinon ça vous arrivera !

    Mais d’où vient la dette ? A-t-elle été contractée dans l’intérêt général ? Peut-on alléger le fardeau de la dette sans appauvrir les peuples ? En France le service de la dette est le premier budget de l’État, avant celui de l’Éducation Nationale. La dette qui écrase le tiers monde depuis des années arrive au Nord. A Liège, le CADTM propose des alternatives et milite pour un audit citoyen de la dette publique. Avec Éric Toussaint.

    Profitons-en pour relancer la pétition pour un audit citoyen qui approche des 50 000 signatures : http://www.audit-citoyen.org/

  • Conférence internationale « Leur dette, notre démocratie » organisée par Attac en partenariat avec Médiapart

    finance.gifLes dirigeants européens veulent imposer en urgence un nouveau traité pour rassurer les marchés. Ceux-ci viennent de nommer directement des banquiers à la tête des gouvernements grec et italien. Les agences de notation pèsent lourdement sur la campagne présidentielle française, où les candidats à la victoire du second tour font assaut de "responsabilité" pour rassurer les spéculateurs.

    C'est dans ce contexte qu'Attac organise une conférence internationale "Leur dette, notre démocratie" dimanche 15 janvier à l'Espace Reuilly (Paris 12è), en partenariat avec Médiapart.

    Cette conférence rassemblera des animateurs des luttes sociales et citoyennes et des chercheurs venus de France, d'Europe et d'ailleurs, pour mettre en débat la dette publique, sa légitimité, les mouvements sociaux qui émergent et les stratégies pour refonder l'Europe sur des bases démocratiques.

    Déroulé de la journée :

    - 9h30-12h30 : La dette publique contre les peuples : pour l'audit citoyen 

    - 14h15h30 : Indignation et pouvoir des citoyens : refonder la démocratie ?

    - 15h45-16h30 : Le tribunal populaire des banques (une coproduction théâtrale Attac-Compagnie Naje)

    - 16h30-18 h30 : Crise européenne : peut on encore éviter le pire ?

    Avec notamment : Cristina Asensi (Movimiento 15M, Espagne), Geneviève Azam (Attac), Marie Laurence Bertrand (CGT), Isham Christie (Occupy Wall Street, USA), Philippe Corcuff (sociologue), Thomas Coutrot (Attac), Raquel Freire (Movimento 12 março, Portugal), Susan George, Manolis Glezos, Bernadette Groison (FSU), Nicolas Haeringer (Attac), Jean-Marie Harribey (Attac), Stéphane Hessel , Pierre Khalfa (Fondation Copernic), Frédéric Lordon (Economistes atterrés), Dominique Plihon (Attac), Yves Sintomer (politiste),  Eric Toussaint (CADTM),  ...

    Plus d’information sur www.france.attac.org   Contact : frederic.lemaire@attac.org

  • La protection sociale, gage d'avenir

    Logo Attac.jpgLe tour de force de l'idéologie libérale aura été, au cours des trente dernières années, d'accréditer l'idée que la protection sociale était un coût et surtout qu'elle n'était qu'un coût. En France, à elles seules, l'assurance-maladie représente annuellement 11 % du PIB et les retraites 13 % ; le tout "absorbe", nous dit-on, un bon quart de la richesse produite. Pire encore, ces proportions augmentent avec le temps et seraient un handicap pour l'économie engagée dans la compétition mondiale. Il n'y aurait donc d'autre choix que de raboter l'ensemble, dans le but inavoué de le transformer progressivement en un nouveau champ de placement pour le capital qui convoite un marché annuel potentiel de quelque 500 milliards d'euros. Ainsi, la santé ou les retraites ne seraient plus, pour les compagnies d'assurance, les fonds de pension et les banques, juste un coût, mais un bénéfice !

    La suite de cet article sur le site du Monde : http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/12/14/attac-la-protection-sociale-un-gage-d-avenir_1615463_3232.html

     

    Jean-Marie Harribey, économiste, ancien président d'Attac et Vincent Drezet, secrétaire national de l'Union SNUI-SUD Trésor Solidaires, pour Attac

    Le Monde du 14/12/2011

  • Journée de formation sur la dette, à Poitiers : samedi 17 décembre

    Dans le cadre des activités du collectif poitevin pour un audit citoyen de la dette, se met en place une Journée de formation sur la dette à Poitiers 
    - Samedi 17 décembre, Claude Quémar (CADTM : Collectif pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde) interviendra pour une formation en direction des militantEs, dans les locaux de la FSU (av du parc d’Artillerie à Poitiers) entre 10 h et 13 h. A ce jour, 20 personne sont inscrites sur le doodle que nous avons mis en place http://doodle.com/mscef43rtfe9dzfc. Il est encore temps de s'inscrire pour permettre à un nombre plus important de bénéficier de ce temps de formation. L'intervenant a fait la proposition de partir, pour cette formation, de la projection de Debtocraty (film grec collaboratif, financé pour partie par des contributions d'individus) que nous espérons pouvoir projeter ultérieurement dans le cadre d’une soirée publique au Dietrich.

  • Conférence de Durban : l’agonie d’un mandat

    Logo Attac.jpgLa conférence de Durban sur le changement climatique est terminée. Elle s'achève sur un accord sans engagement, condamnant à une augmentation de la température globale de plus de 4°C, dont l'objectif est de diluer les responsabilités à travers la négociation d'un nouveau mandat pour 2015 qui ne serait applicable qu’en 2020.

    Le traité de Kyoto reconnaissait la responsabilité historique des pays industrialisés et leur assignait des objectifs obligatoires de réduction des émissions jusqu’en 2012 – avec un engagement à définir une deuxième période de 2012 à 2017 (article 3). Le texte de Durban n'applique pas le traité. Pour cela il aurait fallu un amendement et un processus de ratification des États. Il a été seulement « pris note » de la nécessité d’examiner une nouvelle période d'engagements lors de la prochaine conférence, la « COP18 » qui se tiendra à Doha (Qatar) fin 2012. Pendant ce temps, le Japon, la Russie, le Canada et d’autres pourront ne pas respecter les obligations qu’ils avaient ratifiées. Plus encore, ce pourrait même être une aubaine pour justifier la négociation d'un nouveau traité.

    La position des États-Unis a gagné du terrain et s'est finalement imposée : un nouveau processus de négociations devrait s’ouvrir, chargé de définir un nouveau « cadre juridique » à compter de 2020. Appliqué à tous les pays, sans distinction et sans être légalement contraignant, ce nouveau cadre enterrerait définitivement ce qui a constitué le fondement de la Convention climat de l’ONU en 1992 : la reconnaissance d’une responsabilité historique des pays industriels. Il établirait dans un texte commun les engagements et promesses des différents pays, ce qui, en l’état actuel des choses, conduirait à un réchauffement de plus de 4°C en 2050.

    Des engagements financiers avaient été annoncés à Copenhague par les pays industrialisés (10 milliards par an jusqu’à 2012, 70 milliards par an jusqu’à 2020 et 100 milliards par an à partir de cette date). La mise en place de ce « fonds vert » a été l’appât et le moyen de pression à Copenhague et à Cancún. Mais, sur les milliards promis à Copenhague, les pays du Sud ne voient toujours rien venir. Aujourd’hui les seuls moyens de financement concrètement envisagés pour financer la lutte contre le changement climatique sont des fonds privés attirés par les marchés du carbone. C’est la raison essentielle de la défense du protocole de Kyoto par l’Union européenne, soucieuse de l’effondrement du marché européen.

    La gestion de ce fonds sera confiée, pour l’essentiel, à la Banque mondiale, et les entreprises pourraient y avoir directement accès. La Banque mondiale s’est également posée comme acteur central et contrôleur des transferts de technologies, avec notamment les expérimentations en matière de géo-engénierie, pour lesquelles il existe un moratoire de l’ONU qui pourrait être détourné par la Banque. Dans la même logique, même si cela n’a pas été retenu cette fois dans le texte, l’agriculture deviendrait un pourvoyeur de ces marchés, en ce qu’elle permettrait en premier de séquestrer le carbone émis ailleurs. La Banque mondiale a entamé le processus en dehors des textes onusiens, comme elle l’a fait pour la déforestation. Elle est à ce titre l’expérimentatrice desdits financements innovants. Dans le même esprit, la séquestration et le stockage du carbone ont été reconnus à Durban comme étant des « Mécanismes de développement propre » pour le plus grand bonheur des entreprises qui pourront ainsi gagner des crédits d’émission en continuant à extraire les énergies fossiles.

    Au moment où les rapports scientifiques convergent pour dire l’urgence des changements à mettre en œuvre, ce sommet des Nations unies restera celui du grand renoncement. Aujourd'hui, c’est clairement le rôle des populations d’imposer d’autres choix à une diplomatie climatique soumise, plus que jamais, aux intérêts géopolitiques et aux lobbies économiques et financiers. Crise climatique, crise économique et sociale, crise démocratique ne sont pas disjointes. Tout en affirmant notre solidarité concrète avec ceux qui vivent déjà les conséquences du changement climatique, c'est à nous tous de lier et articuler nos propositions de transition, et de poursuivre la construction de rapports de force pouvant déboucher sur les traités internationaux dont nous avons besoin pour répondre au terrible défi du changement climatique.


    AITEC/Attac France, le 12 décembre