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  • Toutes et tous à Francfort 17-19 mai Manifestons, encerclons, occupons la Banque centrale européenne !

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    À l'appel de mouvements sociaux d'Allemagne une mobilisation aura lieu le week- end de l'ascension du 17 au 19 mai à Francfort.

    Le 19 mai, une grande manifestation européenne est prévue à Francfort, à l’initiative des mouvements sociaux allemands et avec des participants venus de toute l’Europe, pour protester contre l’austérité imposée par la Troïka. Il s’agit d’une mobilisation majeure par sa dimension européenne et symbolique, à un moment où l’Europe justifie toutes les régressions et où la BCE préfère sauver les banques plutôt que les peuples européens. Elle entre par ailleurs directement en résonance avec la nécessaire campagne sur le Pacte budgétaire et les alternatives en Europe. En France, le collectif pour un audit citoyen a choisi d’appeler les collectifs locaux à y participer, et dans la mesure de leurs possibilités, à organiser le transport de participants vers Francfort. Des mouvements sociaux européens ont aussi décidé d'y être présents : d'Italie, de Belgique, de Grèce... Des réseaux européens : Attac, Cadtm, Joint social conference... 

    Le 17 : des débats, ateliers, assemblées et une assemblée transnationale 

    Le 18 : des actions de désobéissance civile et d'encerclement en direction du quartier des banques et de la BCE 

    Le 19 : la manifestation européenne. Nous préparons pour ce jour une action de théâtre participatif sur le thème "de Merkozy à Merkholland" après les élections françaises ainsi qu'une rencontre avec les activistes allemands et des autres pays. 

    Grande manifestation européenne le 19 mai Des départs collectifs en bus sont programmés de Paris et Strasbourg pour être sur place le 19. Au départ de Paris, les bus partiront le vendredi 18 au soir à 23h et seront de retour le dimanche à 8h. Inscriptions sur francfort@attac.org, permanence téléphonique de 17 à 19h en semaine sur le 01 56 06 43 60 Aller/retour pour 40 euros (inscriptions à renvoyer avec le chèque à Attac France - mention Franfort-) 21 ter rue Voltaire Paris.

    Pour plus d'informations :

    http://www.audit-citoyen.org

    http://www.france.attac.org

    http://www.european-resistance.org/fr/ak/resolution

  • Univ'Attac à Poitiers : jeudi 19 avril

    Logo Attac.jpgJeudi 19 Avril 2012 à 20 h 30 Maison des trois quartiers

    " Un déni flagrant de démocratie : la politique énergétique", avec Maxime Combes. Économiste de formation, il est engagé dans diverses organisations et réseaux altermondialistes, comme Attac France, le Cedetim et l'Aitec.


    En France, comme dans la plupart des pays, les grandes orientations énergétiques, jugées trop sérieuses et trop complexes pour être laissées à la délibération citoyenne, ont toujours été prises de manière technocratique par quelques haut- fonctionnaires et politiciens largement influencés par les entreprises et les intérêts économiques. Pour faire face aux défis auxquels nous sommes confrontés, de nouvelles politiques de régulation internationale et une immixtion citoyenne et démocratique sont obligatoires.

    Avec la participation de la troupe « La scourba ».

  • Attac se mobilise pour une manifestation européenne à Francfort contre l’austérité généralisée et le Pacte budgétaire

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    Du 17 au 19 mai se tiendra une grande mobilisation à Francfort autour du siège de la Banque centrale européenne (plus d'information ci-après). Attac et le collectif pour un audit citoyen appellent à cette mobilisation.

    Le départ pour la manifestation du samedi sera organisé collectivement. Attac, Solidaires, la FSU, le NPA, les marches européennes ont décidé d’organiser les départs depuis Paris.

    L’option retenue est le départ en bus le vendredi soir aux alentours de 23h pour arriver le samedi matin (trajet 8h environ) et retour le samedi soir, arrivée à Paris le dimanche matin au coût individuel de l’ordre de 40 euros.

    Nous appelons d’ores et déjà tous ceux qui souhaitent participer à cette mobilisation à contacter francfort@attac.org pour permettre de centraliser les inscriptions et de cibler au plus vite le nombre de cars dont nous aurons besoin.

    Nous vous confirmerons tous les détails pratiques d’ici la mi-avril, ainsi que le programme global des activités. Une permanence téléphonique aura lieu au siège tous les jours en semaine de 17 à 19h au 01 56 06 43 62.

    Attac France, le 6 avril 2012

    NB : Ceux qui souhaitent participer aux activités d’actions et d’occupations pacifiques qui se tiendront les 17 et 18 mai devront s’auto-organiser pour le transport.

    ***

    Samedi 19 mai : Occupons la Banque Centrale Européenne !

    Du 16 au 19 mai, dans la continuité des mobilisations des mouvements « Indignés » et « Occupy », se tiendra une grande mobilisation à Francfort, au siège de la Banque centrale européenne.

    L'initiative a commencé le 15 octobre, où une première manifestation a eu lieu devant la Banque centrale, rassemblant près de 5 000 personnes au moment où dans le monde entier des manifestations avaient lieu à l'appel des Indignés.

    Des mouvements « Occupy » campent depuis ce moment devant la Banque centrale. En janvier et février, à deux reprises, ils ont appelé à des réunions de préparation pour une nouvelle initiative à laquelle ils ont souhaité voir des manifestant-e-s des autres pays les rejoindre.

    Fin février, 400 militant-e-s des principales villes allemandes, des mouvements « Indignés », « Occupy » , des organisations de la gauche radicale, Die Linke, des syndicalistes, des mouvements de chômeurs, d'Attac Allemagne se sont réunis. La mobilisation continue et un syndicat d'enseignants vient de décider de se joindre à l'appel.

    Des militant-e-s d'Italie, d'Espagne, de Belgique, de Grèce, de Slovénie, d'Autriche étaient présent-e-s, ainsi que des membres d'Attac de France, d'Allemagne, d'Autriche, de Belgique et d'Espagne.

    Nous pensons que c'est le bon lieu et le bon moment pour réaliser une manifestation européenne exigeant le retrait des politiques d'austérité et du nouveau traité (Pacte budgétaire), la remise en cause de l'indépendance de la Banque centrale et le prêt direct de la BCE aux États en difficulté. Ce sera aussi un moment de mobilisation global pour une Europe démocratique, ouverte au monde, écologique, sociale et solidaire.

    Les manifestant-e-s se retrouveront sur place à partir du 17 pour des actions de blocage du quartier financier, puis le 18 pour encercler pacifiquement la Banque centrale et le 19 une grande manifestation internationale aura lieu.

    La Joint Social Conference, qui s'était constituée avec de nombreuses organisations issues du Forum social européen, a tenu sa conférence de printemps fin mars. Elle a mis cette journée dans son agenda et ses objectifs. Cette initiative sera une étape importante pour la construction d'un mouvement social européen !

  • Le gouvernement a-t-il donné le feu vert au nouvel outil de spéculation contre la dette française ?

    Logo Attac.jpgA quelques jours de l'élection présidentielle, Eurex - une bourse allemande spécialisée dans les produits dérivés - lance un nouveau produit financier qui va permettre de faciliter grandement la spéculation sur la dette française. Jusqu'ici réservée aux très gros opérateurs financiers, la spéculation sur les taux d'intérêt payés par la France va devenir accessible au boursicoteur de base.

    Comme dans le domaine des matières premières ou agricoles, la spéculation sur les produits dérivés de taux d'intérêt risque de faire flamber les prix du "sous-jacent" - c'est-à-dire ici le taux d'intérêt sur la dette française. En achetant ce produit, les spéculateurs peuvent en effet parier sur une hausse des taux d'intérêt que la France offre aux prêteurs. Plus nombreux seront les parieurs, plus les prêteurs jugeront que "le marché" anticipe une hausse des taux, et plus ils seront inquiets sur la situation de la dette française. Car une hausse des taux d'intérêt ("prime de risque") indique que les opérateurs de marché anticipent un risque plus élevé de défaut du pays concerné. De fait cette hausse alourdit la charge de la dette, donc aggrave les déficits, la dette et donc in fine le risque de défaut...

    Finalement, selon la logique de la "prophétie autoréalisatrice", les paris sur la hausse des taux d'intérêt contribueront à cette hausse. Et l'exigence d'un plan d'austérité draconien pour "rassurer les marchés" sera posée "dans les deux jours après le 6 mai", comme l'a affirmé Nicolas Sarkozy.

    Eurex est une société privée qui dit n'avoir aucune intention politique : elle affirme ne faire que répondre « à une forte demande des acteurs de marché français et autres acteurs européens, à la recherche d'un outil de protection adapté ». C'est possible, mais  l'Agence France Trésor, c'est-à-dire Bercy, c'est-à-dire le gouvernement français, s'est quant à elle publiquement félicitée de cette « initiative privée qui pourrait susciter un surcroît d'intérêt des investisseurs pour les titres français et accroître marginalement leur liquidité », (selon un porte-parole de l'AFT cité hier par l'AGEFI.(www.agefi.fr/articles/les-futures-sur-la-dette-francaise-renaissent-de-leurs-cendres-1216824.html).

    Selon Pascal Canfin, député européen EELV, l'Agence France Trésor (AFT) a même accordé son autorisation au lancement de ce produit. L'AFT, donc Bercy, donc le gouvernement français, a-t-elle vraiment autorisé le lancement de cette nouvelle arme de spéculation massive à quelques jours de l'élection présidentielle ? Est-il possible que les technocrates de l'AFT aient agi dans une affaire aussi grave sans même en référer à leur ministre ? Est-ce une coïncidence au moment où Nicolas Sarkozy et François Fillon agitent de façon de plus en plus ostensible l'épouvantail d'une attaque spéculative contre la France en cas d'élection de François Hollande ?

    Attac exige la clarté sur les conditions de lancement de ce produit financier. L'incompatibilité entre la démocratie et la loi des marchés financiers devient de plus en plus éclatante. La finance ou les citoyens, qui doit décider ?

    Attac France, le 13 avril 2012

  • Europe : la parole aux peuples

    Par PAUL ARIÈS Directeur du Sarkophage et rédacteur en chef de Zindigné-e-s ! ETIENNE BALIBAR Philosophe ALAIN CAILLÉ Sociologue THOMAS COUTROT Coprésident d’Attac PIERRE KHALFA Coprésident de la Fondation Copernic ARIANE MNOUCHKINE ArtisteDOMINIQUE MÉDA Sociologue PATRICK VIVERET Philosophe

    La crise de l’euro risque de déboucher sur l’effondrement de la construction européenne. Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ont imposé un nouveau traité ou «Pacte budgétaire» dans l’espoir de rassurer les marchés financiers en instituant une «règle d’équilibre budgétaire» à caractère quasi constitutionnel. Mais, loin d’éloigner le danger, ce traité va l’aggraver.

    Il va en effet accélérer le processus de paupérisation aujourd’hui engagé, dont la Grèce est la pointe avancée. Avec la «troïka» (Commission européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international), les gouvernements ont choisi de réduire partout les dépenses publiques, de baisser les salaires et d’augmenter les impôts indirects qui pèsent surtout sur les revenus des classes populaires. Loin de conduire à une réduction des déficits, le Pacte budgétaire, en généralisant ces politiques dépressives menées simultanément dans toute l’Europe, va aggraver le chômage, la pauvreté, les difficultés de logement, le délabrement des services publics et in fine les déficits. En laissant aux marchés financiers le monopole du financement de ces déficits, le Pacte leur laisse également un pouvoir de chantage sans cesse accru. Le Pacte budgétaire portera enfin un rude coup à la perspective de la transition écologique. Celle-ci suppose en effet d’importants investissements publics, que l’austérité budgétaire, la récession et le dogmatisme de la Banque centrale européenne vont rendre durablement impossibles.

    C’est aussi la démocratie qui est mise à mal par ce nouveau traité. Les technocrates de la Commission seront seuls maîtres du calcul de ce mystérieux «déficit structurel» - concept éminemment controversé chez les économistes - qui ne devra pas dépasser 0,5%. Les sanctions contre les pays contrevenants seront désormais quasi automatiques, coupant court  à tout débat. La Commission et tout Etat qui le souhaitera pourront traîner un autre Etat devant la Cour européenne de justice pour le contraindre à réduire plus vite ses déficits. La troïka pourra imposer ses «conditionnalités» à tout pays en difficulté et, comme en Grèce, au Portugal et en Espagne, réduire les salaires, institutionnaliser la précarité et abolir la négociation collective. Cette orientation inacceptable peut déboucher sur l’effondrement de l’Union européenne et le chacun pour soi. Pour notre part nous voulons une sortie par le haut : une Europe qui s’affranchirait de la tutelle des marchés financiers. Une Europe qui se doterait d’un vrai budget grâce à une fiscalité redistributive. Une Europe qui établirait des règles et un calendrier de convergence sociale vers le haut. Une Europe qui s’engagerait résolument dans la transition écologique en aidant les pays du Sud à faire de même. Une Europe où la démocratie retrouverait droit de cité au lieu d’être étouffée par l’impitoyable et absurde discipline des marchés.

    Pour ouvrir cette perspective, il faut d’abord un mouvement de fond des sociétés européennes. Une puissante mobilisation citoyenne transeuropéenne pourrait résulter de la convergence des mobilisations syndicales, associatives, d’Indignés, d’audit citoyen des dettes publiques. La ratification du Pacte budgétaire doit intervenir avant la fin 2012. Elle peut et doit être l’occasion pour les peuples de s’emparer de ces questions et de décider directement. C’est pourquoi nous nous prononçons pour un référendum, partout où ce sera possible, sur les choix européens qui permettra de mener un débat approfondi, à commencer par la France. Il ne s’agit pas de rejouer le match de 2005 : la crise financière et celle de l’euro ont redistribué les cartes, comme en témoigne l’engagement, pour la première fois, de la Confédération européenne des syndicats contre un traité européen. Il s’agit plutôt de dire deux choses : non, nous n’acceptons pas ce Pacte budgétaire qui enfonce l’Europe dans son échec ; oui, nous voulons initier, avec les peuples européens qui le souhaitent, une construction alternative. Nous ne voulons pas du repli national ; mais nous n’acceptons pas non plus les abandons de souveraineté démocratique au bénéfice de la finance sous prétexte qu’ils serviraient le projet européen.

    Au cas où la majorité issue des élections de mai et juin n’engagerait pas l’organisation de ce vaste débat démocratique dont la France et l’Europe ont tant besoin, nous prendrons l’initiative de proposer à la société civile d’organiser en France un référendum d’initiative citoyenne autour de ces questions. Pour que des millions de citoyens s’engagent avec nous dans ce débat et commencent à se réapproprier ensemble l’avenir de l’Europe.