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  • Université d'été d'Attac 2012 : FACE À LA CRISE, LES TRANSITIONS !

    Logo Attac.jpgLa crise qui ne cesse de s'amplifier dévoile l'échec d'un système fondé sur la marchandisation de tous les espaces de la vie et de la planète. L'austérité sans limite, présentée comme la seule manière de concevoir l'avenir, menace les droits fondamentaux, précarise le travail et démantèle la protection sociale, dégrade la nature et met à mal une démocratie déjà bien chancelante.

    Face à ce constat plus que préoccupant, l'université d'été d'Attac, ouverte à toutes et à tous, sera un moment chaleureux et festif lors duquel la réflexion et le débat pourront largement s'exprimer et s'enrichir. Nous travaillerons ensemble à l'élaboration de convergences et de propositions alternatives porteuses de logiques solidaires, écologiques, démocratiques et humaines. Cette université d'été créera un espace où la force de nos convictions altermondialistes élargira le champ des possibles et aiguisera notre exigence démocratique, afin de remettre en cause l'horizon indépassable du capitalisme.

    Cette université se situera dans la dynamique des moments forts d'Attac, au lendemain de la Conférence Rio+20 sur l'économie verte, au cœur de la campagne pour l'audit de la dette, à six mois du prochain Forum social mondial qui aura lieu en Tunisie. Elle favorisera la participation d'acteurs des nouveaux mouvements contestataires qui du Caire à New York, en passant par Madrid, Tunis et Dakar, se sont manifestés, tissant les convergences et initiant les transitions indispensables.
    Nous nous retrouverons pour quatre 
    plénières :
    • Peut-on refonder l'Europe ? 
    • Pour une transition écologique, faut il sortir du capitalisme ? 
    • Vers une refondation démocratique.
    • Les mouvements sociaux face aux politiques d'austérité.

    Avec la participation (sous réserve de confirmation) de Pablo Solon, Edgar Morin, Geneviève Azam, José Bové, Paul Ariès, Marianna Mortagua (Attac Portugal), Jacques Généreux, Etienne Balibar, Esther Jeffers, Yves Sintomer, Cristina Asensi, Gus Massiah, Alexis Passadakis (Attac Allemagne),...

    Plus de quarante ateliers sont prévus, regroupés dans six filières thématiques : Comprendre et dépasser le capitalisme | Europe, stratégies et résistances | D'un bout du monde à l'autre, luttes, indignations et exigences démocratiques | Les alternatives concrètes | Dette sociale, dette financière, dette écologique.

    Ne tardez pas à nous retourner le bulletin d’inscription ci-joint et à prendre contact avec Attac Toulouse pour l'hébergement.

    Bulletin_d_inscription2012.pdf

  • Appel de Poitiers - 24 juin 2012

    affiche finale.compressée.jpgNous, citoyen(ne)s, paysan(ne)s, représentant(e)s d’organisations de la société civile, réunis en ce jour à Poitiers pour les États Généraux « Abeilles, semences et biodiversité » * lançons un appel solennel à la société tout entière à s’engager de toute URGENCE POUR SAUVER LA BIODIVERSITÉ !

    Le modèle agricole dominant correspond à une très brève période (± 1 siècle) de la longue histoire de l'agriculture (± 10.000 ans). Il repose sur une vision dans laquelle la terre n'est considérée que comme un support inerte maintenu sous perfusion par les engrais et les pesticides chimiques, et les écosystèmes comme des ressources à exploiter et non des organismes vivants dont nous faisons partie.

    Ce modèle franchit aujourd'hui un point de non-retour dans la pollution massive, la destruction de la biodiversité et les atteintes à la santé publique, sur fond d'épuisement des énergies fossiles qui l'ont alimenté.

    Cette situation nous contraint à prendre sans délai des mesures d'urgence ! Nous demandons :

    La suite de cet appel en pièce jointe (pdf) : APPEL DE POITIERS-Texte final.pdf

  • Conférence des Nations unies à Rio

    Le futur que nous voulons : du local au global, reconquérir les biens communs

    La Conférence officielle de Rio+20 s'est terminée par l'adoption d'une déclaration marquée par son extrême faiblesse. Sans engagement prescriptif, encore moins contraignant, sans date de mise en œuvre, cette déclaration n'impose en rien un changement de paradigme pour construire « le futur que nous voulons ». L'engagement volontaire de chaque Etat à mettre en oeuvre les dispositions évoquées prime. Seule ouverture vers la continuation d’un processus multilatéral, la définition d'Objectifs du développement durable (ODD) dont se félicitent les négociateurs. Mais ils sont pauvrement définis, comportent des régressions sur les droits des populations et seront plombés par l’absence de limites données à la prédation des ressources. 

    La soumission des États aux exigences de la finance globale est entérinée par ce texte. Toujours pas d'engagement sur des taxes internationales sur les transactions financières ou sur l'énergie en mesure de financer la transition vers des sociétés justes socialement et soutenables sur le plan écologique. La « croissance » économique, terme repris près de trente fois dans le texte, reste l'horizon indépassable, sans qu'aucune limite ne soit fixée ; plus aucune référence n'est faite à la « justice environnementale ». Aucune régulation sérieuse des agissements du secteur privé n'est prévue, uniquement des engagements volontaires. Par contre, les exigences portées par les différents groupes de pression du secteur privé, tels que le BASD (Business action for sustainable development) très actif lors de Rio + 20 au sein du Pacte Mondial des entreprises (Global compact), sont elles bien intégrées au texte. De nombreuses ONG ont dénoncé le texte, exigeant de ne pas y être associées et dénonçent la main-mise des entreprises sur le processus onusien (voir la campagne Libérons l’ONU de l’influence des entreprises (1). 

    Le Sommet des peuples, qui s'est tenu toute la semaine et a rassemblée plusieurs dizaines de milliers de citoyen-en-s autour d'ateliers thématiques puis d'Assemblées plénières, a été une réussite : populaire, mobilisateur, un espace d'expression des luttes et de convergences. Il s'est clôturé hier par une déclaration finale qui se prononce clairement contre l'économie verte comprise comme une nouvelle phase du capitalisme financier étendu à la nature et “pour la garantie d'une série de droits humains et de la nature, pour la solidarité et le respect des cosmovisions et croyances des peuples, comme par exemple la défense du “buen vivir” comme forme d'existence en harmonie avec la nature qui présuppose une transition juste qui doit être construite avec les travailleurs et les peuples ”. Elle marque une volonté de construire des alliances entre toutes les populations affectées et donne une feuille de route aux organisations et mouvements des sociétés civiles : du local au global, reconquérir les biens communs. 

    Rio, 24 juin 2012.

    (1) Pour plus d’information : www.amisdelaterre.org/liberons-onu

    Contacts presse
    ATTAC : Jeanne Planche // jeanne@attac.org // 01 56 06 43 63 // 06 03 53 22 33
    AITEC : Gildas Jossec // gildas.aitec@reseau-ipam.org // 01 43 71 22 22 // 06 78 09 13 43
    Les Amis de la Terre : Caroline Prak // caroline.prak@amisdelaterre.org // 01 48 51 18 96 // 06 86 41 53 43 

  • Pas d'Europe sans citoyens !

    Logo Attac.jpgLettre ouverte à François Hollande pour un référendum sur le Pacte budgétaire : http://www.france.attac.org/lettre-ouverte-francois-hollande-pour-un-referendum-sur-le-pacte-budgetaire

    A signer et faire circuler !

     La crise européenne est arrivée à un point crucial. Aveugles volontaires, nos dirigeants s’obstinent dans des politiques brutales d’austérité alors que la crise provient des dérives de la finance et de l'absence d'une véritable solidarité européenne.

     Le "Pacte budgétaire" a été élaboré par Angela Merkel et Nicolas Sarkozy pour corseter définitivement les politiques économiques, et imposer l'austérité au mépris du débat démocratique et contre les aspirations des peuples.

    François Hollande se prépare à le faire ratifier par le Parlement nouvellement élu s’il parvient à faire adopter tout ou partie du "Pacte pour la croissance" qu’il propose aux autres dirigeants européens. Mais seul un débat démocratique avec une large participation populaire peut légitimement trancher sur des enjeux aussi essentiels.

    A l’initiative d’Attac et de la Fondation Copernic, des responsables associatifs, syndicaux et politiques et des chercheurs lancent une lettre ouverte à François Hollande : "Non au Pacte budgétaire, pas d’Europe sans citoyens !", demandant l’organisation d’un débat tranché par un référendum.

    Pour lire la lettre, consulter les signataires, et la signer : http://www.france.attac.org/lettre-ouverte-francois-hollande-pour-un-referendum-sur-le-pacte-budgetaire

    Attac France, le 19 juin 2012

  • Pas de menace, pas de chantage : laissez le peuple décider !

    Logo Attac.jpgDéclaration commune des Attac d’Europe :

    http://www.france.attac.org/articles/pas-de-menace-pas-de-chantage-laissez-le-peuple-decider

    «Acceptez l'austérité, ou préparez-vous au pire», voici le message des dirigeants européens, José Manuel Barroso, Christine Lagarde, Angela Merkel, Mario Draghi, au peuple grec.

    Jusqu'à présent, le choix de l'austérité généralisée avait été entériné par les élites européennes sans débat démocratique, et ce malgré les mobilisations qui se sont multipliées dans toute l'Europe pour dénoncer ces politiques dangereuses, injustes et absurdes, qui mènent l'Europe à la récession et à la crise sociale.

    Alors que les élections en Grèce pourraient remettre en question cette orientation, le chantage à l'isolation et au désastre économique bat son plein. Les dirigeants européens expliquent que pour appartenir à la zone euro suppose, il faut, au préalable, accepter l'austérité.

    Au contraire, il apparaît plus que jamais nécessaire d'en finir avec l'orthodoxie monétaire et la domination des marchés financiers, et de mettre un terme à la dérive anti-démocratique et anti-sociale des institutions européennes. Il est grand temps de mettre un terme à l'austérité en Europe et de poser les jalons de véritables alternatives à la crise.

    C’est pourquoi, s'ils décident de rompre avec les chaînes de l'austérité, les grecs doivent savoir qu'ils ne sont pas seuls : nous, citoyens de plusieurs pays européens, serons à leurs côtés. Nous avons besoin d'un véritable changement en Europe !

    Le réseau des Attac d'Europe. Premiers signataires : Attac Norvège, Attac Finlande, Attac Danemark, Attac Wallonie-Bruxelles, Attac Grèce, Attac Pologne, Attac Islande, Attac Allemagne, Attac France, Attac Portugal, Attac Autriche, Attac Espagne.

    Note Samedi 23 juin à 18h, un grand meeting-apéritif contre l’austérité et en solidarité avec la Grèce conclura les assises de l’audit citoyen à Paris à la rotonde de Stalingrad en musique avec des prises de paroles (Stathis Kouvelakis, Frédéric Lordon, Aurélie Trouvée, Pierre Khalfa, Christophe Alévèque…).

    Dans le cadre des assises, organisées par Attac et le collectif pour un audit citoyen deux tables rondes se tiendront de 13 h 30 à 17h à la salle Hénaff de la bourse du travail (29 boulevard du Temple) sur l’audit citoyen (avec Thomas Coutrot, Damien Millet) et la crise européenne (avec les économistes atterrés, qui présenteront leur nouveau livre "L’Europe mal-traitée").