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  • Mobilisation autour du livret A

    A l'initiative des collectifs : « Pour un Pôle public financier au service des Droits ! » : http://pourunpolepublicfinancier.org/ - Plate-forme Logement des Mouvements Sociaux : http://contrelelogementcher.org/

    - Pour le doublement immédiat du plafond Livret A

    - L’arrêt du siphonage du Livret A par les banques sans contrepartie d’intérêt général (100 milliards d’euros sur montant global de 300 milliards d’encours d’épargne populaire)

    - La centralisation totale de la collecte à la Caisse des dépôts et consignations pour le financement du logement social et des missions d’intérêt général

    Sous la pression des patrons des banques et assurances, relayés par le Gouverneur de la Banque de France, le Gouvernement pourrait remettre en cause l’engagement de François Hollande de doubler le plafond du Livret A pour financer la production minimum de 150 000 logements sociaux, et la réhabilitation thermique d’un million de logements par an.

    Pour atteindre cet objectif, la collecte doit commencer immédiatement.

    Le ministre de l’Économie et des Finances, Pierre Moscovici, a annoncé que le relèvement du plafond du Livret A devrait intervenir « au rythme des besoins », et qu’il veillerait « à établir un calendrier qui réponde bien aux besoins, sans déstabiliser les acteurs concernés ».

    Nous n’avons pas oublié que les « acteurs concernés» n’ont pas eu à se plaindre de Nicolas Sarkozy qui a leur a permis, non seulement de distribuer le Livret A, mais surtout de disposer de 35% des fonds collectés, soit aujourd’hui 100 milliards d’euros ( source : Rapport de l’Observatoire de l’épargne réglementée) – tout en percevant une commission pour frais de collecte – et cela en l’absence de toute injonction de la Commission européenne et sans obligation de contrepartie d’intérêt général.

    Rappelons qu’il existe 60 millions de Livrets A dans notre pays.

    Le risque de ponction de 1,5 milliard d’euros sur le budget du 1% logement qui actuellement finance le logement social, et le refus par Bercy de consacrer 10 millions d’euros à financer des places d’hébergement supplémentaires alors que le dispositif d’accueil des sans-logis est complètement engorgé et que les expulsions se multiplient, sont des signaux inquiétants.

    Afin de financer une politique pour satisfaire les droits et besoins fondamentaux au premier rang desquels le logement, mais aussi l’emploi, la santé, les transports en communs, l’éducation, les équipements publics, nous, organisations associatives et syndicales rassemblées demandons :

    - le doublement immédiat du plafond du livret A (inchangé depuis plus de 20 ans)

    - la centralisation immédiate à la Caisse des dépôts et consignations des fonds collectés sur le Livret A par l’ensemble des réseaux bancaires, pour financer prioritairement le logement social et contribuer à d’autres missions d’intérêt général

    - la fin de la capture de 35% de la collecte du livret A accordée par Sarkozy aux banques privées (100 milliards d’euros en 2011).

  • Informations et Inscriptions Univ d'été d'Attac 24-27 août à Toulouse

    Logo Attac.jpgQuelques infos actualisées :
    • le programme est en cours de finalisation et consultable sur le site national : 
    http://www.france.attac.org/articles/programme-universite-citoyenne-face-la-crise-les-transitions 

    • Traduction
    Nous recevons cette année de nombreux intervenants étrangers, une traduction sera mise en place. Si certains d'entre-vous sont traducteurs, merci de prendre contact avec nous : eric@attac.org Nous cherchons en priorité FR<->ESP et Fr<->EN 

    • Une garderie auto-gérée sera mise en place.

    • Logement, les inscriptions au CROUS vont bientôt prendre fin (vers le 20 juillet). Ne tardez pas : http://attac-toulouse.org/spip.php?rubrique175 
    Un terrain est mis à disposition par la Mairie pour planter une cinquantaine de tentes, du 24 au 27/08, sur la zone des "Argoulets". Nous avons l’autorisation pour accéder et utiliser les toilettes et douches du complexe sportif adjacent.Cette zone se situe tout près d'une station de la ligne A du métro qui mène directement à l'université du Mirail. 

    Des flyers sont encore disponibles au siège, n'hésitez pas à nous en commander (eric@attac.org) pour faire la promotion de l'université près de chez vous. 


    Contacts
    Attac Toulouse | 05 61 14 14 34 | toulouse@attac.org http://attac-toulouse.org 
    Attac France | 01 56 06 43 63 | universite.ete@attac.org 
    Pour s'inscrire : www.france.attac.org 

  • Changer vraiment ! Quelles politiques économiques de gauche ?

    Copernic.jpgDepuis des décennies, en France, quel que soit le gouvernement en place, la même logique a prévalu  : baisse du coût du travail, précarisation du salariat, défiscalisation des plus riches et des grandes entreprises, ouverture à la concurrence, libre-échange et déréglementation financière. 

    Menées simultanément dans l’ensemble des pays de l’OCDE, ces politiques ont abouti à la crise actuelle, qui voit partout en Europe une austérité drastique imposée aux peuples. Elles sont présentées comme inéluctables, on se souvient du fameux TINA («  there is no alternative  ») de Margaret Thatcher. Cette Note montre qu’il n’en est rien. 

    La gauche au pouvoir peut tout à fait rompre avec sa démarche d’accompagnement du capitalisme productiviste néolibéral et ne pas se contenter de l’amender à la marge. Au-delà des mesures d’urgence qu’il faut prendre immédiatement pour amorcer la sortie de crise, ce livre propose une vision dynamique d’ensemble et montre qu’il est possible d’amorcer une autre logique économique, sociale et écologique… A condition d’avoir la volonté politique de s’attaquer à l’oligarchie cupide qui nous gouverne et de s’appuyer résolument sur la mobilisation sociale et citoyenne. Tel est l’enjeu du quinquennat qui s’ouvre. 

    Les auteurs de cette note sont tou-te-s membres de la Fondation Copernic : 

    Guillaume Etievant : économiste, expert auprès des comités d’entreprise et des organisations syndicales

    - Jean-Marie Harribey : économiste, université Bordeaux IV

    - Norbert Holcblat : économiste et statisticien

    - Michel Husson : économiste, chercheur à l’IRES

    - Pierre Khalfa : coprésident de la Fondation Copernic, membre du Conseil économique, social et environnemental

    - Alain Lipietz : économiste, ancien député européen

    - Christiane Marty : ingénieure-chercheuse, membre du conseil scientifique d’Attac

    - Jacques Rigaudiat : économiste et magistrat

    - Stéphanie Treillet : économiste, université Paris Est-Créteil 

    COLLECTION "LES NOTES ET DOCUMENTS DE LA FONDATION COPERNIC" (parution : juin 2012, 140 pages) 

  • Comment la mondialisation a tué l'écologie

    Modialisation.pngA signaler également la sortie récente du livre d'Aurélien Bernier.

    Le débat scientifique sur la réalité du changement climatique a ses imposteurs. Mais, en matière d’environnement, les plus grandes impostures se situent dans le champ politique.

    Lorsque l’écologie émerge dans le débat public au début des années 1970, les grandes puissances économiques comprennent qu’un danger se profile. Alors que la mondialisation du capitalisme se met en place grâce à la stratégie du libre échange, l’écologie politique pourrait remettre en cause le productivisme, l’intensification du commerce international et les délocalisations de l’industrie vers les pays à bas coût de main-d’oeuvre.

    Avant même que la communauté internationale ne se réunisse pour débattre des crises environnementales, les tenants de la mondialisation rédigent les conclusions : aucune mesure de protection de l’environnement ne devra entraver le commerce.

    Depuis quarante ans, un pacte tacite s’est instauré : au sein des gouvernements, des institutions internationales, lors des grands sommets, seules des mesures cosmétiques, ne portant pas atteinte au libre échange et à la mondialisation, sont tolérées. Il est grand temps de faire tomber les masques et raconter en détail l’histoire politique, totalement méconnue, qui révèle la supercherie d’une prétendue conversion à l’écologie des grands de ce monde.

  • Quand Arnaud Montebourg déterre les gaz de schiste !

    Suite à la récente sortie d'Arnaud Montebourg sur la possible réouverture du dossier gaz de schiste en France, voici un communiqué de presse des Amis de la Terre et d'Attac.

    Montreuil, le 13 juillet 2012 - A l'occasion d'une réunion de la Conférence nationale de l'industrie, le 11 juillet 2012, Arnaud Montebourg, ministre en charge du redressement productif s'est dit prêt à relancer le débat autour de l'exploitation des gaz et huiles de schiste. Objectif : favoriser l'indépendance énergétique de la France par l'exploitation de son sous-sol. Pour le seul bénéfice des industriels !

    « L'indépendance énergétique ne doit se faire au prix de catastrophes environnementales ». Cette phrase pleine de bon sens est issue des promesses de campagnes d'Arnaud Montebourg au début de l'année 2011, lors de la campagne pour la primaire du Parti Socialiste [1].

    Consternante réalité de constater quelques mois plus tard qu'Arnaud Montebourg, devenu entre temps ministre du redressement productif, accepterait de rouvrir le dossier des gaz et huiles de schiste en France. Pourtant, les preuves des impacts environnementaux et sociaux plus que catastrophiques de l'exploitation des gaz et huiles de schiste ne manquent pas [2]. Une récente étude de chercheurs de l'université de Duke en Pennsylvanie conclut qu'il existe un lien entre les dépôts de gaz de schiste à 1600m de profondeur et les nappes phréatiques [3]. Associations environnementales et collectifs citoyens ne cessent depuis près de deux ans de faire preuve de leur ferme opposition à ces projets.

    Pour Romain Porcheron, chargé de mission aux Amis de la Terre France : « La souveraineté énergétique via le développement massif des gaz et huiles de schiste est une chimère dangereuse et une aberration de haut vol. Ouvrir la porte à leur exploitation serait synonyme de pollution à très long terme des ressources en eau et des sols, et surtout à une accélération massive du rythme du réchauffement climatique mondial  ».

    Rappelons en effet que pour rester en deçà de 2°C de réchauffement global des températures d'ici la fin du siècle, nous ne pouvons nous permettre d'exploiter qu'un quart des réserves mondiales prouvées d'hydrocarbures fossiles.

    Le 13 juillet 2011, une proposition de loi signée notamment par François Hollande, Jean-Marc Ayrault, Arnaud Montebourg et Delphine Batho, proposait pourtant une interdiction ferme et définitive de toute exploration et exploitation de gaz et huiles de schiste ainsi que de tout forage offshore en eaux profondes [4]. Ou quand les engagements de députés de l'opposition partent en fumée une fois les portes du gouvernement franchies...

    Les quelques emplois très temporairement créés pour exploiter les gaz et huiles de schiste ne compenseront jamais la perte de milliers d'emplois liés à l'agriculture et au tourisme qui nécessitent de préserver la qualité des territoires. Surtout, une politique énergétique volontariste orientée vers le développement massif d'énergies renouvelables serait à n'en pas douter une orientation bien plus pérenne sur les plans économiques et environnementaux [5].

    Pour Jacqueline Balvet, membre du Conseil d'administration d'Attac France: « Une véritable responsabilité politique serait de s'atteler à une transition énergétique allant vers une moindre consommation d'énergie, en développant les énergies renouvelables, réduisant drastiquement les énergies fossiles et supprimant le nucléaire  ».

    Après le récent débarquement de Nicole Bricq, éphémère ministre de l'environnement, pour ses positions encourageantes contre les permis offshore au large de la Guyane, ce nouveau pied-de-nez est plus qu'inquiétant. Courage politique et respect des engagements ne semblent pas être les principales préoccupations des membres actuels du gouvernement, au plus grand dommage de la protection de l'environnement.

    GAZ ET HUILES DE SCHISTE : NI ICI, NI AILLEURS ! NI AUJOURD'HUI, NI DEMAIN !

    Contacts :

    - Romain Porcheron - Les Amis de la Terre France - 01 48 51 18 90 - 06 63 43 96 57      

    - Jacqueline Balvet - Attac France - 04 66 52 88 77  - 06 70 21 22 45      

    [1] http://www.arnaudmontebourg2012.fr/content/le-gaz-de-schiste-une-fausse-bonne-idee

    [2] http://www.amisdelaterre.org/IMG/pdf/document_de_positionnement_sur_les_gaz_de_schiste.pdf

    [3] http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/07/09/la-fracturation-hydraulique-poserait-un-risque-pour-les-sources-d-eau_1731413_3244.html

    [4] http://www.assemblee-nationale.fr/13/pdf/propositions/pion3690.pdf

    [5] Voir notamment l'étude du Comité de Liaison Energies Renouvelables : 

    http://www.cler.org/info/IMG/pdf/Recensement_etudes_perspectives_d_emploi.pdf