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  • A mettre dans votre agenda d'Attac en janvier 2013 :

    - Lundi 14 janvier à 20 h 30 : LES POLITIQUES AGRICOLES ET L'EMPLOI. Dans le cadre de la campagne pour les élections professionnelles agricoles, la Confédération paysanne vous invite à une soirée d'information et de débat à Chauvigny, salle de la poterie, avec la participation de Lucien BOURGEOIS Economiste, spécialiste des politiques agricoles et alimentaires, membre de l'Académie d'agriculture. Pour tous les publics.

    - Mardi 15 janvier à 20 h 30 : Pesticides, perturbateurs endocriniens, débat suivi d'une dédicace. Débat avec la participation d’un syndicaliste agricole (sous réserve), d’un médecin du travail et de Bruno Riondet, enseignant de SVT et auteur, dont le sujet des perturbateurs endocriniens est au cœur de son dernier roman : « À demain sous l’arc-en-ciel… ». Au Plan B.

    Nous vivons une crise sanitaire silencieuse. À l’échelle mondiale, depuis plusieurs décennies, les maladies chroniques progressent de manière inquiétante…Cancers, obésité, baisse de fertilité, ... Pour expliquer ce phénomène global, les travaux scientifiques mettent de plus en plus en évidence le rôle prépondérant des facteurs environnementaux. Et particulièrement de ce qui est appelé perturbateur endocrinien. Le sujet du débat sera donc sur tout ce qui perturbe le bon fonctionnement de nos hormones ! 
     
    Infos complémentaires sur le site du Plan B : http://www.barleplanb.fr/pesticides-perturbateurs-endocriniens/
     
    - Jeudi 17 janvier à 20 h 30 : "Les différentes institutions de l'UE et leurs fonctionnements. Leurs rôles dans la crise financière, économique et environnementale. Avec Verveine Angeli, animatrice nationale d'Attac. Il s'agit du premier débat de la deuxième Univ'Attac de Poitiers, consacrée cette année à l'Europe. Entrée libre.
    ATTENTION : CHANGEMENT DE LIEU !  C'est à l'Espace Mendès France, (rue JEAN JAURÈS à Poitiers) et plus au Local, comme prévu initialement.
     
    Plaquette des conférences réactualisées : plaquette 2013.pdf
     
    Vendredi 18 janvier à 19 h : le collectif poitevin contre l'aéroport de Notre Dame Des Landes organise une projection/débat. Salle Timbaud, Maison du Peuple à Poitiers.
     
  • Slovénie : au coeur de la révolte citoyenne

    Que se passe-t-il en Slovénie ? Pour le savoir, allez sur le site du CATDM, qui a lui-même repris cete article du "Courrier des Balkans". Pour en savoir plus sur ce petit pays, situé au cœur des Balkans, qui fait peu parler de lui, mais qui connaît une agitation politique inédite depuis l'indépendance du pays, préfiguration de l'éclatement de la Yougoslavie dans les années 80.

    "Des milliers de personnes ont défilé vendredi à Ljubljana et dans d’autres villes du pays, alors que les syndicats et les partis d’opposition n’avaient pas appelé à ces rassemblements. La mobilisation s’organise par les réseaux sociaux, comme Facebook, et dans la crainte permanente des provocations de la police. Les manifestants brandissaient des drapeaux slovènes et ceux de l’ancienne Yougoslavie socialiste. Reportage à Ljubljana."

    La suite de cet article sur le site du CADTM : http://cadtm.org/Slovenie-au-coeur-de-la-revolte

  • Univ'Attac à Poitiers : première soirée le 17 janvier !

    Logo Attac.jpg

    - Jeudi 17 Janvier 2013 à 20 h 30 : "Les institutions européennes et la crise", avec Verveine ANGELIA l'Espace Mendès France (rue Jean Jaurès)

    Verveine Angeli est militante syndicale, altermondialiste. Elle est également une des responsables nationales d'Attac France.

    Verveine Angeli abordera la question des institutions européennes dans le contexte de la crise actuelle : quelles sont les différentes institutions, quel est leur rôle ? Comment se prennent les décisions en Europe selon les traités et dans le contexte de crise ?

    Ces institutions sont elles compatibles avec les exigences démocratiques et citoyennes, et peuvent-elles être le lieu de la construction d'un avenir de justice sociale et de transition écologique ?

    En fichier joint le programme complet des conférences-débats qui auront lieu de janvier à juin 2012 à Poitiers.

    Les plaquettes du programme seront disponibles dans de nombreux lieux publics, à Poitiers et sur l'agglomération.

    Rendez-vous le 17 janvier pour la première soirée.

    A bientôt donc,

    Attac Poitiers

     

    plaquette 2013.pdf

     

  • Le bilan climatique des gaz de schiste encore et toujours plus contesté

    Une étude, présentée le mois dernier lors du congrès annuel de l’AGU américaine, estime à 9% le taux de fuite des puits de gaz de schiste. Tranchant avec les études précédentes et les inventaires officiels, cette étude alourdit le bilan climatique des gaz de schiste.

    Une de plus. Au début du mois de décembre dernier, nous rappelle Nature dans sa dernière édition, l’union géophysique américaine (AGU) tenait son colloque annuel à San Francisco. L’occasion pour des chercheurs de présenter leur dernière évaluation des taux de fuite des puits de gaz de schiste. Réalisée par des physiciens des universités de Boulder (Colorado) et de Californie, et de l’administration de l’océan et de l’atmosphère (Noaa), cette étude a stupéfait les auditeurs.

    En combinant des relevés de la composition de l’atmosphère réalisés par Lidar à des mesures aéroportées de CO2 et de méthane des champs gaziers du bassin d’Uintah (Utah), les scientifiques sont parvenus à déterminer les taux de fuite des puits surveillés. Selon leurs résultats préliminaires, ceux-ci pourraient s’élever à 9%. Ce qui dépasse de loin les estimations les plus pessimistes déjà publiées dans des revues à comité de lecture.

    Dans un article publié en mars 2011 dans Climatic Change, Robert Howarth (université Cornell, à New York) estimait, d’après calcul, le taux de fuite moyen entre 3,6 et 7,9%. Ce qui avait fait hurler le secteur gazier. Et pour cause. Le haut de la fourchette du chercheur new-yorkais signifie simplement que le bilan climatique de l’exploitation du gaz de schiste par fracturation hydraulique est plus lourd que la combustion du charbon dans des centrales thermiques. On comprend l’émotion des compagnies gazières.

    A partir de mesures de la qualité de l’air effectuées à proximité des champs gaziers situés dans le nord-est du Colorado, la chercheure Gabrielle Pétron (Noaa) estimait, dans un article publié dans leJournal of Geophysical Research, le taux de fuite des puits à 4%: presque le double de ce qu’indique le dernier inventaire de l’EPA. L’agence fédérale de protection de l’environnement a d’ailleurs doublé ses estimations de fuite de méthane par rapport à la version précédente de son inventaire des rejets de gaz à effet de serre.

    Un résultat comparable a été trouvé quelques mois plus tard par des universitaires australiens. En utilisant des moyens différents (la chromatographie) et en travaillant sur un terrain neuf (les champs de Tara dans le Queensland australien) Damien Maher et Isaac Santos (université South Cross, Nouvelle Galle du Sud, Australie) ont évalué à 4% le taux de fuite: près de 40 fois les taux admis par les… gaziers australiens [JDLE].

    Cette succession de résultats convergents (et d’autres sont sous presse) discrédite le principal argument climatique des partisans de l’exploitation des gaz de schiste. Ce gaz –qui n’est autre que du méthane- possède un pouvoir de réchauffement global 25 fois supérieur, sur un siècle, à celui du gaz carbonique. Mais sa combustion rejette, en gros, deux fois moins de dioxyde de carbone que celle d’un charbon vapeur. Personne ne conteste cette équation, tant que l’on ne prend pas en compte l’aval du cycle, c’est-à-dire l’extraction et le transport du gaz, sources de fuites. Dans un article, publié en avril dernier dans les Annales de l’académie des sciences américaine (PNAS), Stephen Pacala (université Princeton) et 4 co-auteurs ont tenté d’estimer la limite au-delà que laquelle le taux de fuite de gaz rend moins intéressante pour le climat la gazéification de l’économie. Verdict: passés les 3,2%, l’empreinte carbone du système énergétique s’alourdit.

    Une conclusion partagée par Tom Wigley, mais pour d’autres raisons. Dans un papier publié en juillet 2011 dans Climatic Change, le scientifique craint lui aussi les conséquences néfastes d’une gazéification (de schiste) de l’économie. Certes, confirme le scientifique de l’université de Boulder, le taux de fuite des puits renforce l’effet de serre. De plus, contrairement à celle du charbon, la combustion du gaz n’émet pas de dioxyde de soufre. Bien sûr, ce polluant est désastreux pour nos bronches, mais il a la capacité (comme l’ont montré les impressionnants rejets du volcan Pinatubo en 1991) de… rafraîchir le climat.

    Le 03 janvier 2013 par Valéry Laramée de Tannenberg, Le journal de l'environnement.