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Dette publique - Page 3

  • Rencontre nationale des collectifs d'audit citoyen du 12 janvier 2013

    Samedi 12 janvier, le collectif pour un audit citoyen de la dette publique a tenu une rencontre nationale de ses collectifs locaux. Avec plus de 120 représentants venus de toute la France, cette réunion a témoigné de la dynamique des collectifs d’audit citoyen et a permis de réaffirmer l’engagement de toutes les composantes. Vous trouverez ci-dessous les pistes issues de la rencontre nationale du 12 janvier.

    La rencontre a permis de faire le point sur l’activité et l’expérience du collectif national et des collectifs locaux, un an après leur formation, et d’échanger sur les perspectives. Mais aussi de mettre à jour un certain nombre de questionnements : quelles suites pour l’audit citoyen ? Comment aller au-delà du public militant et toucher des secteurs plus larges de la population ?  Comment mieux impliquer les organisations membres des collectifs ? Comment inscrire le travail des comités locaux dans la construction de mobilisations européennes ?

     Pour y répondre, des pistes d’actions ont été actées pour l’année 2013 :

    - poursuivre et approfondir l’audit de la dette publique et de la dette des collectivités locales,

    - soutenir aux résistances locales contre l’austérité (avec notamment la tenue de tribunaux de la crise)

    - s’engager dans la construction d’un mouvement social européen dans le cadre de l’Altersommet.

    Les comptes rendus des ateliers seront disponibles bientôt sur le site du collectif : www.audit-citoyen.org  

     

    L’équipe d’animation du collectif pour un audit citoyen de la dette publique

  • La compétitivité expliquée en quelques minutes

    Logo Attac.jpgEurope 1 soir, 14 novembre, Aurélie Trouvé critique le "pacte de compétitivité" défendu par François Hollande lors de sa conférence de presse du 13 novembre :

    http://www.france.attac.org/videos/la-competitivite-expliquee-en-quelques-minutes

    Pour en savoir plus lire le rapport : http://www.france.attac.org/sites/default/files/en_finir_avec_la_competitivite.pdf

  • La tribune des 100 économistes contre le Traité budgétaire

    Depuis 2008, l’Union européenne (UE) fait face à une crise économique sans précédent. Contrairement à ce que prétendent les économistes libéraux, cette crise n’est pas due à la dette publique. Ainsi, l’Espagne et l’Irlande subissent aujourd’hui les attaques des marchés financiers alors que ces pays ont toujours respecté les critères de Maastricht. 

    La montée des déficits publics est une conséquence de la chute des recettes fiscales due en partie aux cadeaux fiscaux faits aux plus aisés, de l’aide publique apportée aux banques commerciales et du recours aux marchés financiers pour détenir cette dette à des taux d’intérêt élevés. 

    La crise s’explique également par l’absence totale de régulation du crédit et des flux de capitaux aux dépens de l’emploi, des services publics et des activités productives. Elle est entretenue par la Banque centrale européenne (BCE) qui appuie sans conditions les banques privées, et exige à présent une « stricte conditionnalité » d’austérité des Etats lorsqu’il s’agit de jouer le rôle de « prêteur en dernier ressort ». 

    En outre, cette crise est aggravée par le dumping fiscal intra-européen et l’interdiction qui est faite à la BCE de prêter directement aux Etats pour des dépenses d’avenir, au contraire des autres banques centrales dans le monde comme la Federal Reserve américaine. 

    Enfin, la crise est renforcée par l’extrême faiblesse du budget européen et son plafonnement au taux ridiculement bas de 1,24 % du PIB. François Hollande, après s’être engagé pendant la campagne à renégocier le traité européen, n’y a en fait apporté aucun changement, et choisit aujourd’hui de poursuivre la politique d’austérité entamée par ses prédécesseurs. C’est une erreur tragique. L’ajout d’un pseudo-pacte de croissance, aux montants réels dérisoires, s’accompagne de l’acceptation de la « règle d’or » budgétaire défendue par Merkel et Sarkozy qui condamnera toute logique de dépenses publiques d’avenir et conduira à mettre en place un programme drastique de réduction de l’ensemble des administrations publiques. 


    En limitant plus que jamais la capacité des pays à relancer leurs économies et en leur imposant l’équilibre des comptes publics, ce traité est porteur d’une logique récessive qui aggravera mécaniquement les déséquilibres actuels. Les pays qui souffrent de l’effondrement de leur demande intérieure seront amenés à réduire plus fortement encore leur demande publique. 

    Alors que plusieurs Etats membres sont déjà en récession, cela menacera davantage l’activité et l’emploi, donc les recettes publiques, ce qui creusera in fine les déficits. Ainsi, l’OFCE prévoit déjà 300 000 chômeurs de plus en France fin 2013 du seul fait de l’austérité. A moyen et à long terme, cela hypothéquera la transition sociale et écologique qui nécessite des investissements considérables. 

    Au nom d’une prétendue « solidarité européenne », le traité organise de fait la garantie par les Etats des grands patrimoines financiers privés. Il grave dans le marbre des mesures d’austérité automatiques, imposées aux représentants des peuples, en contraignant leurs décisions budgétaires, dictées par une instance non élue. Le Mécanisme européen de stabilité (MES), institution antidémocratique par excellence, pourrait proposer des prêts à des taux un peu moins élevés (5 % en moyenne). Mais ces prêts seraient conditionnés à l’application d’une austérité drastique imposée aux peuples ! La garantie publique des investisseurs privés ne fait qu’encourager la spéculation, alors qu’il faudrait lui briser les reins en sortant de leurs mains la dette publique. Le constat est sans appel : l’austérité est à la fois injuste, inefficace et antidémocratique. Nous pouvons faire autrement. L’avenir de l’Europe mérite un débat démocratique sur les solutions de sortie de crise. Une expansion coordonnée de l’activité, de l’emploi et des services publics serait aujourd’hui possible en Europe. 

    Pour que l’UE mette en oeuvre cette politique, il est urgent de réformer et de démocratiser ses institutions. Un Fonds européen de développement social et écologique, à gestion démocratique, pourrait accentuer cette dynamique. De plus, l’UE pourrait mettre en place un contrôle de la finance. Les défis sociaux et écologiques sont immenses. Il est possible de défaire le sombre bilan des politiques libérales d’une France qui comprend 5 millions de chômeurs et 10 millions de pauvres. Pour s’en donner les moyens, il faut briser l’étau des marchés financiers et non leur donner des gages. C’est pourquoi nous refusons la ratification du traité européen sur la stabilité, la coordination et la gouvernance. 

     http://appeldeseconomistes.fr/ 

  • Les 6 et 7 octobre : week-end de mobilisation nationale unitaire contre le traité d’austérité. Mettons notre imagination au service de la contestation !

    Nous étions plus de 80 000 personnes à défiler à Paris, le 30 septembre, pour manifester, comme en Grèce, en Espagne et au Portugal, le rejet des politiques d’austérité, et nous opposer à la ratification du traité budgétaire européen (TSCG). Pour tou-te-s le combat ne fait que commencer. Prochain rendez-vous: les 6 et 7 octobre, week-end de mobilisation unitaire nationale.

    Ci-dessous quelques idées pour réussir dans tous les départements ces deux journées nationales d’actions. Afin de donner une visibilité nationale à la mobilisation, pensez à nous envoyer via contact@stopausterite.org les informations sur toutes les initiatives qui seront alors signalées sur le site www.stopausterite.org. Un communiqué de presse en fera le bilan à l’issue du week-end.

    • Soutenir les luttes contre les politiques d’austérité

    Ce samedi 6 octobre, dans le cadre d’une semaine d’action européenne et à l’appel du collectif « La santé en danger », des rassemblements sont prévus partout en France pour exiger un changement profond de la politique de santé publique et de son financement. Il est possible d’organiser des points fixes ou des cortèges en fin de manifestation pour soutenir ce mouvement de défense de la santé avec des banderoles, tracts, affiches qui fassent lien entre la casse de la santé et de la protection sociale et les politiques austéritaires.

    • Interpellez de manière créative et « spectaculaire » votre député-e/sénateur-trice

    Les député-e-s doivent voter en début de semaine prochaine le projet de ratification du traité européen, et les sénateur-trice-s quelques jours plus tard. Organisez des rassemblements devant les permanences des parlementaires de votre circonscription pour leur remettre les lettres et pétitions des citoyen-ne-s qui exigent qu’elles et ils respectent la volonté populaire et défendent l’intérêt général en votant contre le traité. Et pour vous faire bien entendre, n’hésitez pas à vous équiper d’instruments de musique, de sifflets ou de casseroles.

    • Manifestation ou rassemblement local

    Beaucoup n’ont pas pu se rendre à la manifestation parisienne de dimanche dernier. Un rendez-vous local peut permettre de mettre la pression dans votre ville, votre département ou votre région et de donner de la visibilité à notre combat !

    Nous mettons également à votre disposition d'autres idées pour rendre visible la mobilisation nationale contre la ratification du traité

    • Balade/déambulation musicale jusque devant les banques : Les marchés financiers et les spéculateurs sont les premiers responsables de la crise actuelle et des dettes publiques. Pour le rappeler au plus grand nombre, on peut organiser une ballade/déambulation musicale, avec des chansons et des slogans détournant les publicités des banques devant lesquelles la ballade se terminerait.
    • Criées dans les transports : Il pleut ? Si votre ville dispose de métros ou tramways, investissez-les avec des « criées » publiques : un petit groupe de 4-5 personnes qui interpelle les usagers pendant 3-4 minutes sur le traité et en profite pour distribuer des tracts.
    • Occupation de places, installations de banderoles visibles : Une bonne sono, une place décorée des affiches et banderoles unitaires et de chaque organisation engagée localement contre le traité, des prises de parole,  un groupe de musique, des scénettes de théâtre : donnons à voir notre force locale et donnons à entendre l’ensemble des arguments. L’animation d’un topo citoyen de 5 minutes ou d’un atelier de lecture sur le traité sont relativement simple organiser, pédagogiques et à l’efficacité garantie. Pensez également à l’endroit le plus visible et osé de la ville pour installer une banderole géante contre le traité !
    • Vente aux enchères des acquis démocratiques et sociaux : Animer la grande vente aux enchères de nos acquis que nous prépare le traité austéritaire : le traité européen est un hold-up libéral de la finance sur nos services publics, nos salaires, nos retraites et notre souveraineté populaire. Pour mieux le contester, mettez-le en scène ! Organisez une scénette de théâtre de rue dans laquelle la troïka (FMI, BCE et UE) avec les chefs de gouvernement décident de mettre aux enchères nos Hôpitaux, nos écoles, notre code du travail et l’Assemblée nationale.
    • Le bras-de-fer des peuples contre le traité austéritaire : Organisez le jeu de la corde basque sur une place publique. D’un côté les représentant-e-s du FMI, de la BCE, de la Commission européenne, des banques privés, actionnaires, gros patrons et spéculateurs de tous poils. De l’autre, les représentant-e-s des peuples d’Europe. Que chacun-e choisisse son camp et que les plus nombreux gagnent ! A la fin « c’est nous k’on va gagner ! »
    • Votation citoyenne : Elles et ils veulent construire l’Europe austéritaire sans les peuples et contre les peuples ? Organisons une votation citoyenne en installant des bureaux de vote avec isoloirs et urnes dans les centres ville ou les places de marchés. Une boite en carton en forme d’urne posée sur une table avec des bulletins, et c’est prêt.

    L’équipe de campagne « Pour une Europe solidaire, NON au traité d’austérité ! »

  • Message du Conseil d'administration d'Attac France à tous les adhérent-e-s

    Logo Attac.jpgTou-te-s à la manifestation de ce dimanche 30 septembre « Pour une Europe solidaire, non au traité d’austérité ! » - 13h30 place de la Nation

    Parce que nous n’acceptons pas que le Président de la République Française, qui s’était engagé à renégocier le traité, le fasse ratifier au plus vite par les parlementaires, sans consulter les citoyens

    Parce que ce traité va interdire les déficits publics, instaurer une austérité d’enfer et empêcher les financements publics nécessaires à la transition écologique et sociale

    Parce que cette manifestation pour une Europe solidaire est unitaire, à l’appel de nombreuses forces associatives, syndicales et politiques

    Parce qu’elle est une 1ère étape essentielle dans les résistances à venir contre l’austérité en France et en Europe

    Militant-e-s et sympathisant-e-s Attac, soyons les plus nombreux possibles à cette manifestation !

    Cortège Attac avec ambiance festive assurée !

    110 bus et 2 trains sont déjà prévus de toutes les régions - détails pratiques : http://www.stopausterite.org/ - . Nous proposons un appui financier aux adhérent-e-s qui en ont besoin pour prendre le bus ou  le train. Dans ce cas merci de contacter eric@attac.org.