Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Energie - Page 2

  • Attac participe à Alternatiba, le village des Alternatives

    A Bayonne, les 5 et 6 octobre, les citoyens s’emparent de la lutte contre le changement climatique !
    Parce que des solutions qui répondent au défi de la crise climatique existent. Favoriser la multiplication de ces alternatives au niveau des territoires, en les rendant accessibles à tous et réappropriées par chacun, les rendre visibles, c'est ce que nous ferons à Alternatiba, afin d'engager une véritable transition écologique.

    Attac est co-organisateur du Forum sur le changement climatique et du Village des alternatives au changement climatique et à la crise énergétique "Alternatiba", qui auront lieu à Bayonne le samedi 5 et dimanche 6 octobre 2013 à l'initiative du collectif Bizi !.


    Attac dans le programme d'Alternatiba

    Le stand d'Attac dans le village des Alternatives sera situé au 1 rue des Lisses (Espace économie soutenable, place Paul Bert, au bout de la rue des Cordeliers).

    Attac participe également à l'Espace climat.
    Programme de l'espace climat :


    Interventions de représentant-es d'Attac (voir programme ci-joint) :


    Samedi 5 octobre 
    Forum sur le changement climatique (grand amphi de la fac)
    10h -12h : Le défi climatique. Gilles Lemaire (Attac).
    14h30-17h : Le changement climatique, première question planétaire à solidarité obligatoire. Ne pas se tromper de solutions. Geneviève Azam (porte-parole d’ATTAC-France) et Gilles Lemaire (Attac).

    Dimanche 6 octobre
    10h -12h (grand amphi de la fac) : Du rapport du GIEC aux alternatives permettant de relever le défi climatique tout en construisant un monde meilleur. Geneviève Azam (Attac).
    11h-12h (Elkar, salle d’exposition) : Quelles retraites hors du productivisme ? La réforme des retraites et les alternatives possibles. Jean-Marie Harribey (Attac)
    15h30-16h30 (Elkar, salle d’exposition) : Un million d’emplois dans la transition climatique. Maxime Combes (Attac)
    16h-17h  (Musée Basque, salle Argitu) : Semences libres – Logiciels libres. Christophe Aguiton (Attac)
    16h30-17h00 (Salle exposition Elkar) : Accord transantlantique USA / Union Européenne. Maxime Combes (Attac)


    Tribunes

    03.10.2013 Tribune Attac - Bizi ! - Amis de la Terre - Confédération paysanne - Solidaire 
    Les engagements de François Hollande face au changement climatique : chiche ?

    02.10.2013 Tribune Attac
    Le GIEC ouvre la porte à la géoingennierie


    Et aussi, sur le site d'Alternatiba

    24 personnalités, dont Susan George, présidente d'honneur d'Attac, et Geneviève Azam, porte-parole d'Attac appellent à participer à Alternatiba
    Notre maison brûle et nous regardons ailleurs

    Le dossier de presse Alternatiba : http://www.bizimugi.eu/fr/dossier-presse/

    Conférences, stands, animations,… : tout le programme du village des Alternatives :

  • La transition énergétique dans une perspective altermondialiste

    Logo Attac.jpgJustice climatique, financiarisation et spéculation sur l'énergie, nucléaire, gaz et pétrole de schiste, biens communs, les réflexions et engagements d'Attac France sur les enjeux énergétiques ne sont pas nouveaux. 

    Attac France publie une note intitulée « La transition énergétique dans une perspective altermondialiste » afin de contribuer au débat national sur la transition énergétique. Ce texte, de caractère généraliste, propose sept principes comme autant de pistes d'action qui devraient guider des politiques, recherches et pratiques de « transition énergétique » dans une perspective altermondialiste, c'est-à-dire une transition énergétique au service d'une transition écologique et sociale qui soit juste, solidaire et démocratique.

    Si de nombreux et intéressants scénarios de transition énergétique sont sur la table et s'il est déjà possible de renforcer la résilience de nos territoires et des populations à travers de nombreuses expérimentations et innovations sociales, cette note pointe quelques-unes des conditions à réunir pour faire de l'énergie un bien commun, un commun dont on prend soin collectivement et démocratiquement. 

    Mettre fin à la frénésie extractive afin de satisfaire les exigences climatiques, démarchandiser et définanciariser l'énergie, éviter le piège techno-scientifique dans lequel les « spécialistes » veulent nous enfermer, reprendre le contrôle sur les grands choix énergétiques, s'assurer que les populations de la planète aient un accès collectif égalitaire aux services de l’énergie sont quelques-uns des passages obligés pour une réappropriation citoyenne et collective de notre avenir énergétique.

    La note est à télécharger là : www.france.attac.org/articles/la-transition-energetique-dans-une-perspective-altermondialiste

    ou à commander en envoyant un mail à materiel-militant@attac.org (commande minimum de 10 exemplaires soit 12€ frais de port compris). Les comités IDF peuvent passer au siège en nous téléphonant la veille.

  • Changeons d'énergies - transition, mode d'emploi

    couv_changeons_energie-bis.jpgCe petit livre est destiné à tous ceux qui souhaitent saisir les enjeux de l’énergie et en décrypter la complexité, se défaire des idées reçues et connaître les propositions aussi novatrices que de bon sens portées par l’association négaWatt. Un mode d’emploi écrit avec pédagogie et clarté pour aider ceux qui, convaincus par la justesse de ces idées, veulent les mettre en pratique et mieux les faire connaître.

    Face aux crises majeures de l’énergie et du climat, le vrai risque serait de continuer comme avant, de faire la politique de l’autruche ou de se sentir dépassé. Prendre le problème à bras le corps et changer de modèle énergétique est au contraire une chance, une formidable opportunité qui nous conduira à une société plus équilibrée, plus juste, plus humaine. C’est sans aucune crainte qu’il faut s’y engager – et vite !

    Ce message d’espérance n’est ni un acte de foi, ni une vue de l’esprit. Délivré par quelques dizaines de professionnels de l’énergie réunis depuis plus de 10 ans au sein de l’association négaWatt, il est le fruit de leur expérience de terrain et de leur expertise.

    Ce qu’ils nous disent est essentiel : un nouveau système énergétique est possible, en rupture avec les filières du passé aujourd’hui encore dominantes, pétrole, gaz, charbon et nucléaire.

    Passer aux négaWatts et aux renouvelables, voilà la recette ! Les négaWatts ? C’est commencer par réduire ces incroyables gaspillages que l’on voit tous les jours, d’abord par la sobriété dans tous nos usages de l’énergie, ensuite par l’efficacité sur toute la chaîne qui va de la production à la consommation d’énergie. Les énergies renouvelables ? Abondantes, inépuisables et peu polluantes, elles sont à portée de notre main : sachons les apprivoiser et les exploiter avec pertinence pour notre plus grand bien.

    Sobriété-efficacité-renouvelables n’est pas seulement un triptyque qui mériterait d’être gravé au fronton de toutes les mairies : c’est avant tout un extraordinaire fil directeur pour guider nos choix, ceux d’aujourd’hui comme ceux de demain.

    C’est aussi un solide point d’appui qui a permis à l’association négaWatt d’élaborer en totale indépendance un scénario de transition énergétique pour la France : le scénario négaWatt 2012-2050. Un travail considérable, créatif mais parfaitement réaliste, dont la qualité et la rigueur ont été unanimement saluées depuis sa sortie en septembre 2011.

    Ce qui en ressort est la fois une surprise et une bonne nouvelle. Oui, quelques décennies suffiront pour apprendre à nous passer totalement des ressources fossiles et du nucléaire. Oui, la transition vers un système énergétique « 100% renouvelables » est réalisable en plus d’être désirable. Oui, cette transition induit des changements qui prendront un peu de temps. Oui les retombées positives seront considérables pour l’environnement, mais aussi pour l’activité économique, pour la création d’emplois durables et le développement des territoires.

    Rédaction : Association négaWatt

    Coédition Actes Sud/Colibris/Association négaWatt - Collection : Domaine du possible

    Février 2013 / 112 pages / Prix unitaire : 10 €

  • Le bilan climatique des gaz de schiste encore et toujours plus contesté

    Une étude, présentée le mois dernier lors du congrès annuel de l’AGU américaine, estime à 9% le taux de fuite des puits de gaz de schiste. Tranchant avec les études précédentes et les inventaires officiels, cette étude alourdit le bilan climatique des gaz de schiste.

    Une de plus. Au début du mois de décembre dernier, nous rappelle Nature dans sa dernière édition, l’union géophysique américaine (AGU) tenait son colloque annuel à San Francisco. L’occasion pour des chercheurs de présenter leur dernière évaluation des taux de fuite des puits de gaz de schiste. Réalisée par des physiciens des universités de Boulder (Colorado) et de Californie, et de l’administration de l’océan et de l’atmosphère (Noaa), cette étude a stupéfait les auditeurs.

    En combinant des relevés de la composition de l’atmosphère réalisés par Lidar à des mesures aéroportées de CO2 et de méthane des champs gaziers du bassin d’Uintah (Utah), les scientifiques sont parvenus à déterminer les taux de fuite des puits surveillés. Selon leurs résultats préliminaires, ceux-ci pourraient s’élever à 9%. Ce qui dépasse de loin les estimations les plus pessimistes déjà publiées dans des revues à comité de lecture.

    Dans un article publié en mars 2011 dans Climatic Change, Robert Howarth (université Cornell, à New York) estimait, d’après calcul, le taux de fuite moyen entre 3,6 et 7,9%. Ce qui avait fait hurler le secteur gazier. Et pour cause. Le haut de la fourchette du chercheur new-yorkais signifie simplement que le bilan climatique de l’exploitation du gaz de schiste par fracturation hydraulique est plus lourd que la combustion du charbon dans des centrales thermiques. On comprend l’émotion des compagnies gazières.

    A partir de mesures de la qualité de l’air effectuées à proximité des champs gaziers situés dans le nord-est du Colorado, la chercheure Gabrielle Pétron (Noaa) estimait, dans un article publié dans leJournal of Geophysical Research, le taux de fuite des puits à 4%: presque le double de ce qu’indique le dernier inventaire de l’EPA. L’agence fédérale de protection de l’environnement a d’ailleurs doublé ses estimations de fuite de méthane par rapport à la version précédente de son inventaire des rejets de gaz à effet de serre.

    Un résultat comparable a été trouvé quelques mois plus tard par des universitaires australiens. En utilisant des moyens différents (la chromatographie) et en travaillant sur un terrain neuf (les champs de Tara dans le Queensland australien) Damien Maher et Isaac Santos (université South Cross, Nouvelle Galle du Sud, Australie) ont évalué à 4% le taux de fuite: près de 40 fois les taux admis par les… gaziers australiens [JDLE].

    Cette succession de résultats convergents (et d’autres sont sous presse) discrédite le principal argument climatique des partisans de l’exploitation des gaz de schiste. Ce gaz –qui n’est autre que du méthane- possède un pouvoir de réchauffement global 25 fois supérieur, sur un siècle, à celui du gaz carbonique. Mais sa combustion rejette, en gros, deux fois moins de dioxyde de carbone que celle d’un charbon vapeur. Personne ne conteste cette équation, tant que l’on ne prend pas en compte l’aval du cycle, c’est-à-dire l’extraction et le transport du gaz, sources de fuites. Dans un article, publié en avril dernier dans les Annales de l’académie des sciences américaine (PNAS), Stephen Pacala (université Princeton) et 4 co-auteurs ont tenté d’estimer la limite au-delà que laquelle le taux de fuite de gaz rend moins intéressante pour le climat la gazéification de l’économie. Verdict: passés les 3,2%, l’empreinte carbone du système énergétique s’alourdit.

    Une conclusion partagée par Tom Wigley, mais pour d’autres raisons. Dans un papier publié en juillet 2011 dans Climatic Change, le scientifique craint lui aussi les conséquences néfastes d’une gazéification (de schiste) de l’économie. Certes, confirme le scientifique de l’université de Boulder, le taux de fuite des puits renforce l’effet de serre. De plus, contrairement à celle du charbon, la combustion du gaz n’émet pas de dioxyde de soufre. Bien sûr, ce polluant est désastreux pour nos bronches, mais il a la capacité (comme l’ont montré les impressionnants rejets du volcan Pinatubo en 1991) de… rafraîchir le climat.

    Le 03 janvier 2013 par Valéry Laramée de Tannenberg, Le journal de l'environnement.

     

  • Quand Arnaud Montebourg déterre les gaz de schiste !

    Suite à la récente sortie d'Arnaud Montebourg sur la possible réouverture du dossier gaz de schiste en France, voici un communiqué de presse des Amis de la Terre et d'Attac.

    Montreuil, le 13 juillet 2012 - A l'occasion d'une réunion de la Conférence nationale de l'industrie, le 11 juillet 2012, Arnaud Montebourg, ministre en charge du redressement productif s'est dit prêt à relancer le débat autour de l'exploitation des gaz et huiles de schiste. Objectif : favoriser l'indépendance énergétique de la France par l'exploitation de son sous-sol. Pour le seul bénéfice des industriels !

    « L'indépendance énergétique ne doit se faire au prix de catastrophes environnementales ». Cette phrase pleine de bon sens est issue des promesses de campagnes d'Arnaud Montebourg au début de l'année 2011, lors de la campagne pour la primaire du Parti Socialiste [1].

    Consternante réalité de constater quelques mois plus tard qu'Arnaud Montebourg, devenu entre temps ministre du redressement productif, accepterait de rouvrir le dossier des gaz et huiles de schiste en France. Pourtant, les preuves des impacts environnementaux et sociaux plus que catastrophiques de l'exploitation des gaz et huiles de schiste ne manquent pas [2]. Une récente étude de chercheurs de l'université de Duke en Pennsylvanie conclut qu'il existe un lien entre les dépôts de gaz de schiste à 1600m de profondeur et les nappes phréatiques [3]. Associations environnementales et collectifs citoyens ne cessent depuis près de deux ans de faire preuve de leur ferme opposition à ces projets.

    Pour Romain Porcheron, chargé de mission aux Amis de la Terre France : « La souveraineté énergétique via le développement massif des gaz et huiles de schiste est une chimère dangereuse et une aberration de haut vol. Ouvrir la porte à leur exploitation serait synonyme de pollution à très long terme des ressources en eau et des sols, et surtout à une accélération massive du rythme du réchauffement climatique mondial  ».

    Rappelons en effet que pour rester en deçà de 2°C de réchauffement global des températures d'ici la fin du siècle, nous ne pouvons nous permettre d'exploiter qu'un quart des réserves mondiales prouvées d'hydrocarbures fossiles.

    Le 13 juillet 2011, une proposition de loi signée notamment par François Hollande, Jean-Marc Ayrault, Arnaud Montebourg et Delphine Batho, proposait pourtant une interdiction ferme et définitive de toute exploration et exploitation de gaz et huiles de schiste ainsi que de tout forage offshore en eaux profondes [4]. Ou quand les engagements de députés de l'opposition partent en fumée une fois les portes du gouvernement franchies...

    Les quelques emplois très temporairement créés pour exploiter les gaz et huiles de schiste ne compenseront jamais la perte de milliers d'emplois liés à l'agriculture et au tourisme qui nécessitent de préserver la qualité des territoires. Surtout, une politique énergétique volontariste orientée vers le développement massif d'énergies renouvelables serait à n'en pas douter une orientation bien plus pérenne sur les plans économiques et environnementaux [5].

    Pour Jacqueline Balvet, membre du Conseil d'administration d'Attac France: « Une véritable responsabilité politique serait de s'atteler à une transition énergétique allant vers une moindre consommation d'énergie, en développant les énergies renouvelables, réduisant drastiquement les énergies fossiles et supprimant le nucléaire  ».

    Après le récent débarquement de Nicole Bricq, éphémère ministre de l'environnement, pour ses positions encourageantes contre les permis offshore au large de la Guyane, ce nouveau pied-de-nez est plus qu'inquiétant. Courage politique et respect des engagements ne semblent pas être les principales préoccupations des membres actuels du gouvernement, au plus grand dommage de la protection de l'environnement.

    GAZ ET HUILES DE SCHISTE : NI ICI, NI AILLEURS ! NI AUJOURD'HUI, NI DEMAIN !

    Contacts :

    - Romain Porcheron - Les Amis de la Terre France - 01 48 51 18 90 - 06 63 43 96 57      

    - Jacqueline Balvet - Attac France - 04 66 52 88 77  - 06 70 21 22 45      

    [1] http://www.arnaudmontebourg2012.fr/content/le-gaz-de-schiste-une-fausse-bonne-idee

    [2] http://www.amisdelaterre.org/IMG/pdf/document_de_positionnement_sur_les_gaz_de_schiste.pdf

    [3] http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/07/09/la-fracturation-hydraulique-poserait-un-risque-pour-les-sources-d-eau_1731413_3244.html

    [4] http://www.assemblee-nationale.fr/13/pdf/propositions/pion3690.pdf

    [5] Voir notamment l'étude du Comité de Liaison Energies Renouvelables : 

    http://www.cler.org/info/IMG/pdf/Recensement_etudes_perspectives_d_emploi.pdf