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Institutions internationales - Page 7

  • Succès du contre G8 du Havre

    Logo Attac.jpg“Tout ça pour ça” c'est le titre de la Une de Paris Normandie le dimanche matin du 22 mai. Depuis des semaines, les autorités entretenaient une véritable psychose au Havre et dans les environs : le contre-G8 de ce week-end allait drainer des hordes de casseurs et tout le monde devait rester chez soi. Cela permettait de justifier les 20 millions d'euros dépensés en dispositifs sécuritaires disproportionnés et le débarquement de plus de 12 000 policiers, gendarmes et militaires dans la région. Les contrôles étaient partout et les provocations se sont multipliées.

    Les organisations locales, et la quarantaine d'organisations associatives, syndicales et politiques de la coalition nationale ont gardé le cap en refusant d'entrer dans ce jeu. 7 000 personnes de tous horizons ont participé ce samedi à une manifestation pacifique, festive et colorée, suivie d'un meeting international et d'un concert en soirée. La mobilisation s'est poursuivie dimanche avec un forum des alternatives en présence de nombreux invités étrangers, montrant que sur la sécurité, la finance, le nucléaire, l'internet ou encore les mouvements dans les pays arabes, qui sont autant de dossiers à l'ordre du jour du G8, d'autres voies sont nécessaires. Elles sont fondées sur la solidarité et la préservation de la planète, et non pas sur la guerre et l'exploitation des populations au profit des plus riches.
    Une mobilisation réussie, donc, qui prouve l'inconsistance du délire sécuritaire et la légitimité des revendications citoyennes face à un G8 illégitime. Les initiatives continueront sous différentes formes dans la semaine. Le mouvement doit maintenant s'amplifier pour réussir une mobilisation internationale d'ampleur face au G20 de Cannes en novembre prochain.

    Attac France, le 23 mai 2011

  • Le FMI met le monde à terre

    Logo Attac.jpgL’histoire retiendra peut-être que le plus grand complot qui ait été fomenté à la charnière des XXe et XXIe siècles aura été de plonger le monde dans une crise monumentale, parce qu’elle est sociale, économique, financière et écologique. Ou, plus exactement, de fermer les yeux sur les causes réelles de tous ces désastres, résultats d’une logique d’accumulation invraisemblable et d’enrichissement vertigineux d’une minorité. Et, ensuite, de profiter de cette crise pour accentuer encore davantage la pression exercée sur les populations, sur les travailleurs, sur les quelques institutions collectives qui survivent encore comme celles de la protection sociale et des services publics.

    Depuis hier, le FMI est présenté comme le meilleur allié des peuples en crise. Le FMI et toutes les institutions sœurs comme la Banque mondiale et l’OMC, les directoires autoproclamés comme le G8 et le G20, tous ont mené et mènent des politiques qui mettent à genoux les peuples. Le FMI et l’Union européenne n’ont pas sauvé la Grèce, ils l’ont assommée. Ils n’ont pas sauvé l’Irlande et le Portugal, ils ont conforté leurs gouvernements dans la volonté de ceux-ci de faire payer la crise aux victimes de la crise et non à leurs fautifs. Une preuve supplémentaire en est donnée par la préparation du « pacte pour l’euro » par les gouvernements français et allemand et la Commission européenne, dont le Parlement européen est actuellement saisi.

    Les prochaines échéances constituées par les réunions en France du G8 et du G20 seront une nouvelle fois l’occasion de constater la collusion des forces économiques du capitalisme, des gouvernements néolibéraux et de leurs institutions internationales pour non pas nous sortir de la crise mais pour nous y plonger un peu plus.

    Voilà la nouvelle essentielle de ce week-end : le FMI met le monde à terre et, avec de telles politiques, les classes dominantes veulent se l’approprier définitivement. Le FMI est un symbole : celui de l’argent, celui du pouvoir, celui de l’arrogance, celui du mépris. C’est ce symbole-là qu’il faut rejeter.

    Attac France, Paris, le 17 mai 2011

  • Avant le G8 au Havre

    ATT00681.pngJ-7 : sur la route du G8, suivez les étapes de la caravane G8 avec Attac, l’Aitec, Solidaires et les collectifs locaux G8 G20.

    Sur le site : http://www.mobilisationsg8g20.org/

  • Avant le G8 du 26-27 mai 2011 au Havre

    ATT00681.pngJ-15 : pour tout savoir sur les mobilisations au Havre à l'occasion du G8. Visitez le site :  http://www.mobilisationsg8g20.org

  • Nous ne paierons pas leur dette !

    Logo Attac.jpgAprès vingt ans de baisses d'impôts pour les riches qui ont creusé les déficits, la crise financière a provoqué l'explosion des dettes publiques. Maintenant, les gouvernements et les financiers veulent imposer l'austérité pour que ces dettes soient honorées. Mais pour nous, les urgences sociales et écologiques doivent passer avant le remboursement de la dette. C'est l'enjeu social et démocratique majeur des années à venir.

    Depuis 2009, la dette publique est devenue, avec les matières premières et agricoles, le terrain de jeu favori des spéculateurs. Le G20, présidé par Nicolas Sarkozy, ne fait qu'aligner des voeux pieux de régulation, sans aucune mesure concrète pour désarmer les marchés financiers. Après les loyers, ce sont les prix des aliments, du gaz, de l'essence, qui flambent, la spéculation financière aggravant la tendance due à l'épuisement de certaines ressources.

    Dans cette situation il faudrait revaloriser d'urgence les bas salaires et les prestations, garantir le droit à l'énergie, au logement, à une consommation durable. Il faudrait débloquer d'énormes investissement publics pour la construction et l'isolation des logements, la sortie du nucléaire, les énergies renouvelables, les transports collectifs...

    Au contraire, les agences de notation financière, avec la Commission européenne et le FMI, poussent les gouvernements à des plans d'austérité de plus en plus sévères. Grèce, Irlande, Portugal, Espagne, France... Même la dette des USA est aujourd'hui dans le collimateur des requins de la finance, qui exigent d'Obama des coupes drastiques dans le budget fédéral.

    L'Europe doit dire non à la dictature de la finance

    La Commission et les gouvernements européens veulent imposer un « pacte pour l'euro » qui va encore aggraver la répression budgétaire et salariale, et enfoncer l'Europe dans la récession. Partout en Europe, comme ce 1er mai, la résistance sociale s'affirme, des luttes se développent. Le 8 juin, le Parlement européen va voter sur ces réformes. Nous exigeons de nos élus qu'ils refusent ces purges injustes et inutiles qui servent les seuls intérêts des rentiers. En mars dernier le Parlement européen a voté en faveur d'une taxe sur les transactions financières : il doit maintenant engager la rupture avec les exigences de l'industrie financière. Il faudra réformer les traités, pour libérer les États des griffes de la finance, et autoriser la Banque centrale européenne à les financer directement. Il faut aussi préparer la restructuration des dettes publiques aujourd'hui insoutenables pouvant aller jusqu'à leur annulation au moins partielle.

    La dette publique est largement illégitime

    Ce ne sont pas les dépenses sociales qui ont creusé les dettes publiques, mais les baisses d'impôts pour les riches, le renflouement des banques et la crise financière (1) . Nous demandons la réalisation d'un audit citoyen pour déterminer comment la dette publique s'est accumulée depuis 20 ans, et qui possède aujourd'hui les titres. Une large partie de cette dette est détenue par des fonds spéculatifs et des investisseurs milliardaires qui devront assumer des pertes. Les contribuables français ne peuvent pas continuer à verser 50 milliards d'euros chaque année pour les seuls intérêts de la dette. Presque autant que le budget de l'Éducation nationale ; de quoi créer 1 million d'emplois !

    En France il faut un référendum !

    Les classes dominantes ne veulent surtout pas demander son avis à la population. On les comprend : comment espérer légitimer des politiques aussi injustifiables ? Les gouvernements préfèrent s'appuyer sur des Parlements dominés par la droite ou, comme en Grèce ou en Espagne, par des sociaux-libéraux. Mais faire voter ces réformes ultralibérales par des majorités aux ordres serait un nouveau et gravissime déni de démocratie. Cela aurait de lourdes conséquences au moment où l'extrême-droite monte partout en Europe. Il faut exiger de Nicolas Sarkozy qu'il organise un référendum pour que le peuple puisse se prononcer sur la réforme du pacte de stabilité et du traité de Lisbonne.

    Attac France et les Attac d'Europe lancent une grande initiative sur internet pour permettre à chacun et chacune d'interpeller son député européen sur le vote qui aura lieu le 8 juin. Nous vous invitons à aller sur le site http://www.france.attac.org/une-autre-europe-est-possible, pour vous informer et utiliser les formulaires en ligne. Attac France s'adressera aussi aux élus nationaux et locaux ainsi qu'aux partis, afin que nous puissions toutes et tous exercer le maximum de pression sur les décisions le 8 juin et après.