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  • L’Allemagne est-elle réellement un modèle économique et social ?

    Logo Attac.jpgTroisième soirée de l'Univ'Attac Poitiers : 

    - Lundi 18 Mars 2013 à 20 h 30 Centre Socio-Culturel de La Blaiserie avec ÉLISABETH GAUTHIER

    Elisabeth Gauthier est Directrice d'«Espaces Marx », membre de la direction de Transform! Europe, un réseau européen qui est à l’origine de la fondation du Parti de la gauche européenne et édite une revue deux fois par an en plusieurs langues.

    L’Allemagne est-elle réellement un modèle économique et social ?

    Le modèle allemand, avec son maître mot « la compétitivité », est-il à imiter ? Résultat : rentabilité financière accrue pour les uns obtenue par le démontage des négociations collectives, la baisse systématique du pouvoir d'achat, la réforme du marché du travail (Haartz IV)...Tout cela installe durablement précarité, sous-emploi, extension du secteur des bas salaires et mise en cause des droits des chômeurs, division du salariat...

    Alors, modèle pour qui et à quel prix ?

  • Texte de l'appel : Un ANI qui nous veut du mal !

    Pétition et mobilisation contre l’accord MEDEF-CFDT

    A l’initiative d’Attac et de la Fondation Copernic, associations, syndicats, partis politiques et citoyen-ne-s, lancent un appel afin que l'accord national interprofessionnel (ANI) signé le 11 janvier 2013 par le patronat et trois syndicats ne soit pas transcrit dans la loi.

     Cet accord illégitime constitue, en effet, un recul social majeur, qui ne fera qu'aggraver la précarité du travail. Nous appelons chacun-e à s'en emparer et à s'engager pour qu'il n'acquière pas force de loi.

    Vous pouvez signer (et faire signer) cet appel à ce lien. A faire circuler et diffuser largement !

    Le collectif unitaire à l'origine de l'appel contre l'accord MEDEF-CFDT organisera par ailleurs une réunion publique le 28 février 2013, à La Bellevilloise, à Paris, avant la journée d'action du 5 mars 2013 décidée par les syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires.


    L’accord national interprofessionnel (ANI) du 11 janvier signé par le patronat et certaines organisations syndicales représente un recul social majeur. Les soi-disant « nouveaux droits pour les salariés » sont en réalité de portée limitée et comportent nombre de dérogations et de dispositions qui en permettent le contournement. Par contre, les mesures en faveur  du patronat portent des coups sévères au droit du travail. Cet accord s’inscrit dans le droit fil des préconisations, appliquées partout en Europe, de la Troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international) : démantèlement du droit du travail,  chantage à l’emploi pour baisser les salaires et les droits sociaux au nom de la compétitivité. Il contribuera ainsi à la spirale dépressive dans laquelle les politiques d’austérité enfoncent l’Union européenne.

    L’accord aggrave encore, après les lois Fillon de 2004 et 2008 qu’il faut abroger, la remise en cause de la hiérarchie des normes en permettant de nouveau qu’un accord d’entreprise soit moins favorable que la convention collective et que la loi : en cas de « graves problèmes conjoncturels » de l’entreprise (quelle entreprise ne connaît pas de problème conjoncturels et surtout qui en jugera ?), il ne laisse d’autre choix au salarié que d’accepter la baisse de son salaire et l'augmentation de son temps de travail sous peine de licenciement. L’accord réduit considérablement les droits et les possibilités de contestation et de recours à la justice des salariés et de leurs représentants. Il remet en cause des prérogatives importantes des instances représentatives du personnel et renforce le pouvoir des employeurs, notamment celui d’imposer la « mobilité » des salariés (changement de lieu ou de poste de travail).

    Loin de permettre « la sécurisation de l’emploi et des parcours professionnels des salariés » cet accord va, au contraire, aggraver la précarité du travail en libérant le patronat de nombre d'obligations. En dépit des promesses qui avaient été faites par le gouvernement, l'accord ne réduit pas les inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes, alors même que la précarité de l'emploi concerne en premier lieu les femmes, prépondérantes dans le temps partiel (80%) et plus souvent touchées par les CDD, le chômage et le sous-emploi.

    Enfin cet accord est illégitime. Il a été signé par trois confédérations syndicales représentant une minorité de salariés, alors même que les règles de représentativité syndicale sont sur le point de changer. Les parlementaires de droite se disent prêts à voter ses dispositions telles quelles, mais ni le président de la République, ni la majorité de l’Assemblée nationale n’ont été élus pour faire reculer les droits des salariés. Transposer ces reculs sociaux dans la loi représenterait donc un grave déni démocratique.

    Nous appelons les salariés-es, et plus largement, tous les citoyen-ne-s à lire ce texte, à l’analyser, à tenir partout des réunions pour en débattre ensemble et faire entendre leurs exigences auprès de leurs élus, tout particulièrement ceux de gauche, pour qu’ils ne votent pas ce texte. L'heure est bien plutôt à la sécurisation des emplois contre les licenciements, pour un travail de qualité, sans précarité, avec des droits sociaux de haut niveau pour les salariés, les chômeurs et les retraités. Nous ferons tout pour que cet accord n’acquière pas force de loi et nous appelons à soutenir toutes les initiatives en ce sens, en particulier les mobilisations syndicales.

  • Université d'Attac 3013 : à Nîmes du 26 au 29 juillet

    Logo Attac.jpgProchaine Université citoyenne d'Attac qui sera organisée à Nîmes du 26 au 29 juillet 2013.
    Le programme est en cours d'élaboration. Plus d'informations prochainement par mail, dans Lignes d'Attac et sur le site.

  • La dette justifie t'elle l'austérité ?

    Logo Attac.jpgATTAC Châtellerault vous invite à une réunion débat avec Esther JEFFERS, économiste "atterrée", (membre du conseil scientifique d'ATTAC) sur le thème : "La dette justifie-t-elle l'austérité ?" :

    Jeudi 21 février 2013 à 20 h 30, salle Camille Pagé à Châtellerault

  • Dans l'agenda d'Attac 86 : rappel en février

    Logo Attac.jpg- Mercredi 13 février à 20 h réunion mensuelle d'Attac Châtellerault. Maison des sports.


    Univ'Attac à Poitiers 2013 : 2 ème saison 

    - Jeudi 14 Février 2013 à 20 h 30 :  "Vie quotidienne d'un député européen luttant pour une autre Europe", avec Liem Hoang Ngoc. 
    Député européen, membre du Groupe de l'Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates. Membre de la Commission des affaires économiques et monétaires. Économiste et membre du Bureau national du Parti Socialiste. A notamment publié « Il faut faire payer les riches » (Seuil, 2010) et « Les théories économiques : petit manuel hétérodoxe » (La Dispute, 2011)
    1. La vie quotidienne d'un député européen : Travail législatif ; Organisation des débats ; Importance des groupes de pression ; Rôle et poids réels du Conseil et la Commission
    2. Pour une autre Europe : Dépasser le TSCG : vers une véritable union économique et monétaire ; Les prochaines étapes du processus d'intégration européenne.
     
    Avec la participation du poète slameur Olivier Aucher. 

    Plaquette de l'Univ'Attac : plaquette 2013.pdf