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Démocratie

  • Second tour de la présidentielle : face à Macron, luttons pour construire nos alternatives !

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    Déclaration du Conseil d’administration d'Attac France

    Le scrutin présidentiel qui vient de se terminer par l’élection d’Emmanuel Macron, représentant du néolibéralisme autoritaire, laisse un goût amer pour toutes les forces qui se réclament des combats écologistes, de la justice sociale et de l’égalité des droits.

    La défaite de Marine Le Pen écarte pour l’instant le danger d’une prise en main de l’État et de ses administrations par l’extrême droite. Mais le score très élevé des candidat·es d’extrême droite (Le Pen, Zemmour, Dupont-Aignan) au premier tour, confirmé par celui du second, est une alerte sérieuse, qui pourrait être la dernière si une alternative progressiste de gauche ne se renforce pas au plus vite. Cela devient même vital tant les groupes fascistes et identitaires ont montré ces derniers jours le vrai visage de l’extrême droite en multipliant les agressions à l’encontre de musulman·es, de syndicalistes, de militant·es de gauche, dans le silence assourdissant de la plupart des médias. Cela devient aussi vital pour tou·tes celles et ceux, en grande souffrance sociale qui verront se dégrader encore davantage leurs conditions de vie.

    E. Macron porte une responsabilité majeure dans la progression de l’extrême droite : d’une part, en banalisant avec ses ministres les thématiques de l’extrême droite et, d’autre part, en creusant les inégalités et renforçant les injustices sociales durant son quinquennat.

    Président mal élu et fuyant le débat, il accède une seconde fois à la présidence de la République sans projet légitimé. Sa persistance à aggraver les injustices fiscales et sociales, à vouloir faire payer la dette aux plus pauvres et sa proposition de repousser la retraite à 65 ans ne rencontrent pas l’adhésion. Ses annonces de dernière minute sur l’écologie, ou sur les droits des femmes, ne laissent personne dupe. E. Macron bénéficie d’un mode de scrutin majoritaire à bout de souffle qui oblige les électeurs et électrices à donner leur suffrage au moindre mal au second tour. L’abstention, qui atteint un nouveau record de 28,01 %, reflète un rejet de l’offre électorale.

    Ce résultat électoral pourrait provoquer démoralisation et démobilisation. Dans la mesure de ses moyens, Attac doit, avec les autres mouvements sociaux, lutter contre ces deux phénomènes. C’est par les mobilisations que nous pouvons défaire le projet néolibéral macroniste. La construction de projets émancipateurs se fait au quotidien dans les cadres collectifs que sont les associations, les syndicats, les collectifs, à toutes les échelles. La vie démocratique ne s’est jamais résumée aux échéances électorales.

    Les luttes collectives à mener dès maintenant sont confrontées à deux dangers : celui des régressions sociales néolibérales et la menace identitaire, nationaliste et xénophobe. Pour faire une première démonstration qu’une dynamique collective existe en faveur de la justice sociale, environnementale et de la solidarité, nous descendrons massivement dans la rue le 1er mai pour construire une large opposition aux projets d’E. Macron.

    Renforçons nos campagnes pour un autre monde !

    La progression des gauches lors du premier tour de la présidentielle, notamment autour du programme de l’Union Populaire, a vu de nouvelles et nouveaux électeurs se prononcer pour une rupture avec le libéralisme, pour la justice sociale et écologique, et la construction d’une société féministe et antiraciste. Les dynamiques au sein des quartiers populaires et de la jeunesse sont un encouragement à poursuivre nos combats afin de nous défaire du néolibéralisme et faire régresser l’extrême droite qui s’en nourrit.

    La progression des idées de gauche dans cette séquence électorale est aussi le fruit des mobilisations de ces dernières années : le refus de l’allongement de l’âge de départ à la retraite s’est construit dans les mobilisations syndicales, l’exigence de justice fiscale et sociale n’aurait pas été aussi forte sans la présence des gilets jaunes sur les ronds-points, l’aspiration à répondre à l’urgence écologique a mûri grâce aux grandes manifestations pour le climat, la dénonciation du racisme systémique a été parmi les mobilisations les plus massives au sortir du confinement tandis que les luttes féministes ont montré leur force numérique depuis 2017 et le mouvement #MeToo.

    Malgré leur dynamique, ces mouvements n’ont pas trouvé un débouché victorieux à cette élection présidentielle. Mais les législatives de juin peuvent permettre de renforcer un projet de rupture avec le néolibéralisme productiviste, fossoyeur du modèle social conquis par les luttes.

    Attac, comme d’autres organisations, va une fois encore se retrouver en première ligne face aux offensives du pouvoir. Il s’agira de poursuivre notre action pour promouvoir des alternatives au service de la justice sociale, fiscale et environnementale, pour déconstruire les discours néolibéraux et lutter contre les attaques envers les services publics et la protection sociale menées au nom de la réduction du déficit et de la dette publique.

    Le travail de notre association et de ses comités locaux a été précieux au cours de cette période électorale. Elle poursuivra ce travail en vue des législatives pour dénoncer les candidat·es des inégalités fiscales, sociales et climatiques.

    Attac poursuivra ces actions pour imposer une première défaite à E. Macron sur la question des retraites. Elle s’appuiera pour cela sur les fortes dynamiques qui ont émergé en 2019 et qui sont parvenues à faire reculer le gouvernement.

    Forte d’une centaine de comités locaux présents sur l’ensemble du territoire, notre association invite toutes les personnes qui aspirent à plus de justice et d’égalité à la rejoindre pour porter haut et fort l’ensemble de ces combats.

  • Bassines : rassemblement de soutien à N. Girod à Niort le 17 février à 12 h

    Bassines2.jpgCommuniqué des « Soulèvements de la Terre » 

    Démontage d’une méga-bassine, le port-parole national de la conf’ convoqué à la gendarmerie jeudi pour vol aggravé – Rassemblements de soutien

    Nicolas Girod, porte-parole de la confédération paysanne est convoqué pour vol aggravé à la gendarmerie de Salins-les-Bains dans le jura jeudi à 9h. Suite à l’action collective, où plusieurs milliers de personnes avaient participé au désarmement d’une méga-bassines le 6 novembre dernier à côté de Niort. Nicolas Girod avait revendiqué le démontage de la pompe puisant dans la nappe phréatique et  la neutralisation de ce dispositif d’accaparement de l’eau au profit d’un unique modèle agro-industriel écocidaire. Il était allé quelques jours plus tard devant le ministère de l’agriculture pour y déposer un morceau de la pompe. Des centaines de personnalités avaient alors soutenu cette action de désarmement dans une tribune : https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/stoppons-les-mega-bassines-pour-partager-et-preserver

    Cette convocation survient alors qu’une mobilisation massive – le printemps maraîchin – et de nouvelles actions sont annoncées près de Niort du 25 au 27 mars prochain pour mettre fin aux chantiers de méga-bassines. Cette lutte entend porter la question de l’eau et de l’empoisonnement des sols au cœur de la campagne présidentielle.

    Des rassemblements de soutien et conférence de presse sont organisés dès jeudi 17 février à Salins les bains à partir de 8 h 30 devant la gendarmerie et à 12 h devant la préfecture des Deux-Sèvres à Niort.

    Depuis la coordination nationale des Soulèvements de la Terre, partie prenante de la lutte contre les méga-bassines et l’accaparement foncier, nous affirmons notre soutien total à Nicolas Girod et aux autres paysans inculpés suite au blocage du chantier de méga-bassines le 22 octobre dernier. La lutte continuera avec elles et eux ! No Bassaran !

  • En soutien à la liberté d’information et pour la libération de J. Assange

    « Sécurité globale » (suite) En soutien à la liberté d’information et pour la libération de J. Assange

    Dans le prolongement des actions menées l’année dernière contre les lois « sécuritaires » cette initiative du 27 janvier.

     Au cinéma Le Dietrich jeudi 27 janvier à 20 h 30 :  « Hacking Justice. Le combat du siècle pour la liberté d’informer ».  Julian Assange, journalisteinformaticiencybermilitant et lanceur d'alerte australien est surtout connu en tant que fondateur, rédacteur en chef et porte-parole de WikiLeaks créé en 2006. Ce media crypté a fait connaître des millions de documents classifiés ou secrets sur les pratiques des gouvernements et des multinationales sur la guerre, l’espionnage et la corruption. Les informations transmises à WikiLeaks en 2010 par l’analyste de l’US Army Chelsea Manning sont les révélations les plus importantes de l’histoire sur les crimes de guerres et les mensonges des États-Unis… Le documentaire commence en 2012, lorsqu’il se réfugie dans l’ambassade d’Équateur à Londres jusqu’à son arrestation et son incarcération dans une prison de haute sécurité le 11 avril 2019 en vue de son en extradition aux USA pour espionnage et fraude informatiquePendant sept ans, à l’intérieur de l’ambassade et à travers le monde, Clara López Rubio et Juan Pancorbo ont suivi, pas à pas, la défense de Julian Assange, et ils diffusent aussi leur long entretien de 2015 avec lui. Aujourd’hui, il reste détenu en isolement cellulaire prolongé à la prison de Belmarsh et risque 175 ans d’emprisonnement dans des conditions d’isolement inhumaines aux USA. En décembre 2021, lhaute cour de justice britannique a rendu possible son extradition aux États-Unis.

    Attac 86 s’associe à cette soirée.

    Pour compléter : https://lesmutins.org/IMG/pdf/dossier-presse-hacking-justice.pdf

    Le tract : Tract_Hacking_Justice.pdf

  • Contre la loi sanitaire et les régressions sociales, pour une politique sociale et de santé juste et démocratique

    Contre la loi sanitaire et les régressions sociales, pour une politique sociale et de santé juste et démocratique

    Le pass sanitaire marquera la vie de millions de Français·es, puisqu’en très peu de temps, et encore plus dès lors que le test PCR ne sera plus gratuit, toute vie sociale et professionnelle sera contrainte par le fait d’être vacciné. Pourtant, cette décision a été prise de façon autoritaire, non démocratique, dans un cadre de délibérations obscures, celui d’un seul homme : le président de la République qui n’aura réuni que le seul Conseil de défense. Elle passe outre toute discussion réelle au Parlement qui est, une fois encore, considéré comme une chambre d’enregistrement. La démocratie ne saurait être sacrifiée, et elle est pour nous plus que jamais la clé pour sortir de cette crise.

    Pourtant, il y a moins d’un mois, Emmanuel Macron, le ministre de la santé, les député.es de la majorité, tou.te.s se disaient opposées à la généralisation du pass sanitaire au nom des libertés et individuelles tout comme à une vaccinale. Alors que tout indique que nous avons pour au moins des mois à vivre avec le virus, on ne peut rentrer dans la société du contrôle généralisé que le gouvernement veut imposer ainsi à la population.

  • Affiches Attac pour les marches du 12 juin

    Attac.pngVia ce lien : https://partage.attac.org/s/YZSWq7A2Sd3e2cD, vous pouvez télécharger et imprimer en A4 ou A3 des affiches que nous avons réalisées pour les marches libertés de ce samedi.

    RAPPEL : A Poitiers, rendez-vous à 14 h 30 place de l'hôtel de ville (place Leclerc ou encore place d'Armes !)