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Démocratie - Page 4

  • Mobilisation "Sécurité globale" du 12 décembre à Poitiers

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    Rassemblement samedi 12 décembre à 15 h place de la mairie à Poitiers puis manifestation.

    « Sécurité Globale » : Poursuivons la mobilisation jusqu’au retrait

    Samedi 5 décembre, les manifestantes et manifestants ont exercé leurs droits les plus fondamentaux, en se joignant aux « Marches des libertés et des justices » à Poitiers comme dans de nombreuse villes, contre la proposition de loi « Sécurité globale » et contre les injustices. Face à un gouvernement et une majorité parlementaire qui persistent dans cette proposition de loi qui porte atteinte aux libertés fondamentales, nous nous félicitons que le 3ème rassemblement à Poitiers ait encore réuni plusieurs centaines de personnes. A Poitiers comme ailleurs, la diversité et l’ampleur des cortèges a témoigné de l’enracinement de la contestation alors que d’autres villes rejoignaient le mouvement.

    Après l’annonce de la réécriture de l’article 24 de la proposition de loi « sécurité globale »  et pour faire bonne figure aux yeux de l’opinion après le succès sans précédent des mobilisations, le gouvernement et la majorité parlementaire essaient maintenant d’en inclure les dispositions dans l’article 18 (ex article 25) du projet de loi « confortant les principes de la République (ex projet de loi sur le séparatisme). Ces dispositions liberticides représentent, plus que jamais, une menace pour le droit d’informer et d’être informé et doivent disparaître.

    Les articles 21 et 22  du texte « sécurité globale » demeurent, visant l’instauration d’outils de surveillance de masse. L’utilisation des drones avec caméras (article 22) menace la liberté d’expression et de manifestation et rend illusoire la protection des sources des journalistes et lanceur·se.s d’alerte. 

    Par ailleurs, les trois décrets parus le 2 décembre qui viennent compléter la loi « Sécurité Globale » sont tout autant inacceptables : ils étendent le périmètre des trois fichiers relatifs à la sécurité publique (PASP, GIPASP et EASP), ouvrant la voie au fichage massif et systématique des militantes et militants politiques et syndicaux.

    Tant qu’il n’y aura pas de retrait réel de la loi « Sécurité globale » et du schéma national du maintien de l’ordre, les actions continueront et s’inscriront dans la durée dans les jours et les semaines qui viennent. 

    Signataires (au 10/12 à 20 h 15) : Alternatiba, Amis de la Terre Poitou, Attac 86, CD2R 86, UD-CGT 86, Cimade Poitiers, DNSI 86, Ecole Emancipée 86-tendance de la FSU, Education.World 86, EELV Poitiers-Sud, Greenpeace Poitiers, LDH Châtellerault et Poitiers, Libre Pensée 86, Min’de Rien 86, MJCF 86, NPA 86, OCL Poitou, PCF 86, Place Publique 86, POI 86, Poitiers Indignée, Poitiers Palestine, Points de vue Citoyens, RESF 86, SNJ, Solidaires 86, UCL Poitiers, XR Poitiers,   

    Rassemblement samedi 12 décembre à 15 h place de la mairie à Poitiers puis manifestation. Itinéraire (déposé en préfecture) : Place du Maréchal Leclerc – Rue des grandes écoles – rue des cordeliers – Place C. De Gaulle – Rue de la Regratterie – Rue du Palais – Place A. Lepetit – Rue Gambetta – Rue T. Renaudot – Rue V. Hugo – Place du Maréchal Leclerc.

    ATTENTION : Pour ce qui est de l’attestation, il suffit de remplir une attestation de déplacement dérogatoire, de cocher la case « Participation à des missions d’intérêt général sur demande de l’autorité administrative », en précisant « manif à 15h déclarée par Solidaires 86 ».

    Les participant-e-s à cette manifestation devront aussi se munir du récépissé de déclaration, en complément de leur attestation de déplacement dérogatoire (ci-dessous en PDF)

    Récépissé de déclaration de manifestation 12 décembre 2020 Solidaires 86.pdf

  • Rassemblement/Manifestation du 28 novembre à Poitiers : ce qu'il faut savoir

    StopSecuriteGlobale_bann.jpgCi joint l’appel actualisé à rassemblement de samedi 28 novembre à 15 h Place du Maréchal Leclerc (Hôtel de Ville) à Poitiers, complété par les premières signatures au 26 novembre 13 h. La liste définitive sera arrêtée samedi à midi. Attac 86 est bien entendu signataire de cet appel comme au niveau national.

     

    APPEL A RASSEMBLEMENT et DÉAMBULATION du 28 nov avec premières signatures.pdf

    Attestation-de-déplacement-dérogatoire-pour-manifester.pdf

    Attestation-LDH-manifestation-du-28.11.2020_Poitiers.pdf

     

  • "Café-diplo étudiant" en visio le 30 novembre 2020

    Café-Diplo.pngLes étudiant.e.s du master de Sciences Politiques de l’Université de Poitiers organisent un « Café-diplo étudiant »  lundi 30 novembre 2020 à 17 h 30 sur le thème du « Contrôle des données numériques et du risque de censure sur internet ».

    Les intervenants seront Félix Tréguer et Cédric Leterme, tous deux, entre autres, membres de la « Quadrature du net » . L’événement aura lieu sur Zoom, en ligne, il est mis en place un « google form » à remplir pour recevoir le lien : https://forms.gle/nMCJA8xYzkFH3rQRA

     
    Par ailleurs, il a été créé un événement Facebook afin de pouvoir diffuser les informations facilement et au plus grand nombre : https://fb.me/e/N7MNmxDS
  • ONG, syndicats et sociétés de journalistes dénoncent des « agressions honteuses contre la liberté d’informer »

    StopSecuriteGlobale_bann.jpgLes organisations signataires de l’appel au rassemblement contre la proposition de loi (PPL) « sécurité globale » se félicitent du succès de la mobilisation à Paris et dans toute la France. Elles dénoncent avec fermeté les violences et menaces à l’encontre de journalistes commises par des forces de l’ordre à la fin de ce rassemblement pacifique.

    Alors que le Parlement a commencé l’examen de la proposition de loi « sécurité globale », plusieurs milliers de personnes se sont également rassemblées dans de nombreuses villes en France pour dénoncer les atteintes à la liberté d’informer et de manifester, et la volonté manifeste d’une surveillance globalisée des citoyens.

    Ces divers rassemblements ont mobilisé en peu de temps et malgré la situation sanitaire. Cela démontre l’étendue des inquiétudes face aux risques de reculs majeurs des libertés publiques contenus dans la PPL. Ces craintes ont été exprimées par des syndicats, des sociétés, des associations et des collectifs de journalistes et de réalisateurs de documentaires, mais aussi des collectifs de familles de victimes de violences policières, des associations de défense des libertés, des citoyens, des parlementaires de différentes couleurs politiques. Elles trouvent écho dans les alertes respectivement prononcées par la Défenseure des droits, la Commission consultative des droits de l’homme, ainsi que les rapporteurs spéciaux des droits de l’homme de l’ONU.

    Deux journalistes placés en garde à vue à Paris

    Ce succès populaire a malheureusement été terni par ce que nous avons dénoncé, ensemble, lors des différents rassemblements. Ainsi, des atteintes à la liberté d’informer ont été commises par des membres des forces de l’ordre en fin de rassemblement à Paris. Un policier a donné l’ordre de quitter les lieux à des journalistes sous peine de les arrêter pour participation à un attroupement (1).

    Tangi Kermarrec, journaliste à France 3 Ile-de-France, et Hannah Nelson, journaliste pigiste au média Taranis News, ont été interpellés, violemment pour cette dernière, et placés en garde à vue pour participation à un attroupement après sommation et dissimulation du visage ! En pleine pandémie de Covid-19 et alors qu’un tel délit est contraire au droit international !

    Au moins six reporters d’images ont également été pris pour cible. Trois d’entre eux ont subi des violences, notamment des coups de matraque. Deux autres ont été menacés d’interpellation et empêchés de faire leur travail d’information, sous prétexte, selon le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, qu’ils ne se seraient pas accrédités auprès de la préfecture avant de couvrir une manifestation sur la voie publique. Deux observateurs de l’Observatoire parisien des libertés publiques (portant une chasuble Ligue des droits de l’homme et un casque siglé LDH et SAF) ont également reçu des coups.

    Appel à manifester samedi 21 novembre

    A Bayonne, un photojournaliste de Mediabask a été menacé par des forces de l’ordre alors qu’il couvrait une manifestation contre la PPL « sécurité globale ». A Toulouse, un journaliste a également été pris à partie par un CRS, alors qu’il lui montrait sa carte de presse.

    La dispersion du rassemblement de Paris a été décidée en vertu du nouveau schéma national de maintien de l’ordre (SNMO), qui s’appuie sur la loi contre les attroupements de 2012. Pour le SNMO, les requérants (des syndicats de journalistes et la LDH), dont le juge des référés n’a pas estimé l’urgence, vont au fond devant le Conseil d’Etat pour le contester.

    Dans le même temps, certains syndicats de policiers ont mené des attaques de cyber-harcèlement sur les réseaux sociaux contre plusieurs journalistes.

    Nous, signataires de ce texte, dénonçons avec fermeté ces agressions honteuses contre la liberté de la presse et plus généralement contre la liberté d’informer le public, et témoignons notre entière solidarité envers les journalistes et les observateurs citoyens pris pour cible, de manière gratuite.

    Ces attaques renforcent notre détermination à combattre les dérives liberticides contenues dans cette proposition de loi.

    Rassemblement ce samedi à 14 h 30 à Paris : nous donnons rendez-vous à tou·te·s les citoyen·ne·s soucieuses des libertés publiques et républicaines, ce samedi 21 novembre à 14 h 30, à Paris, sur le parvis des Droits-de-l’Homme, place du Trocadéro, comme dans de nombreuses autres villes.

    Paris, le 18 novembre 2020.

    Signataires : SNJ – SNJ-CGT – CFDT-Journalistes – SGJ-FO – LDH – Collectif REC (Reporters en colère) – Rédaction de « Là-bas si j’y suis » – Association de la presse judiciaire – Société des réalisateurs de films (SRF) – Guilde des auteurs-réalisateurs de reportages et de documentaires (Garrd) – Rédaction de L’Humanité - SDJ du MédiaTV – Profession : Pigiste – Union des clubs de la presse de France et francophones – Acrimed – Collectif La Meute – Reporterre – Mr Mondialisation – Macadam Press – Divergence Image – le Groupe 25 Images – Société des rédacteurs du Monde – SDJ France 3 National – Collectif OEIL – Société des journalistes et du personnel de Libération (SJPL) – SDR d’Europe 1 – SDJ de Challenges – SDJ de Télérama – SDJ de Mediapart – SDJ France Inter – SDJ France Info (radio) – SDJ France 2 – SDJ des Echos – SDJ de l’AFP – SDJ de BFMTV – SDJ de Paris Match - SDJ du Figaro – SDJ du Point – SDR de L’Obs – Société du personnel de L’Humanité – SDJ de RFI – SDJ de 20 minutes – SDJ de M6 – SDJ du JDD – SDJ du Parisien-Aujourd’hui en France – SDJ de France Culture – Société civile de Sud-Ouest – SDJ de L’Express – SDJ de Premières lignes – SDJ de La Tribune – SDJ de Courrier international – SDJ de La Vie – SDJ de RTL – SDJ de franceinfo.fr - Attac – Amnesty International France – Union syndicale Solidaires – Association des cinéastes documentaristes – SDJ de France Info TV – SDJ de Public Sénat – SDJ de TV5 Monde – SDJ de France 24.

    (1) Le juge des référés du Conseil d’Etat a rappelé dans sa décision la plus récente (27 octobre 2020, n°444876) : « L’article 431-4 du code pénal doit, sauf à méconnaître l’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 et les stipulations de l’article 10 de la convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, être interprété comme excluant les journalistes de son champ d’application. » Il en est de même d’ailleurs des observateurs indépendants et identifiables (juge des référés du Conseil d’Etat, 27 octobre 2020, n°445369).

  • Attentat de Conflans St Honorine : Un acte ignoble et révoltant

    Attac.pngAttac France s’associe pleinement au communiqué de la FSU (membre fondateur) et appelle à participer aux rassemblements unitaires demain dimanche 18 octobre.

    La FSU a appris avec effroi l’attentat dont a été victime un professeur d’histoire du collège de Conflans St Honorine. La FSU exprime son soutien à sa famille, ses proches et les personnels du collège. Cet enseignant a été tué pour avoir exercé son métier, en cours d’EMC, enseignement moral et civique destiné à échanger et débattre afin d’éveiller l’esprit critique des élèves : il a exposé dans ce contexte les caricatures de Mahomet, cours qu’il faisait depuis des années, dans le respect des croyances des uns et des autres, et de la laïcité.

    C’est toute la communauté éducative, personnels mais aussi familles et élèves, qui est profondément atteinte et endeuillée, et au-delà l’ensemble de la société. L’assassinat lâche et abject d’un enseignant porte aussi attaque à des principes fondamentaux de la république comme la liberté d’expression, la liberté de conscience, la laïcité.

    La FSU demande que tout le soutien nécessaire soit apporté aux personnels et au service public d’éducation. Elle demande que chacun s’abstienne de toute instrumentalisation politique. Elle refusera toute stigmatisation des musulmans. Elle ne lâchera rien sur la nécessité d’apporter partout, pour tous, l’instruction, la raison, la réflexion et tout ce qui permet de construire l’autonomie de jugement.

    La FSU et Attac France appellent d’ores et déjà à des rassemblements unitaires à Paris demain, dimanche 18 octobre 2020, à 15h00 place de la République et partout en France.

    Communiqué du 17 octobre 2020

    A Poitiers, la FSU 86 appelle, compte tenu de l’effroyable assassinat de Samuel professeur, à un rassemblement pour la liberté d’expression et à la mémoire de notre collègue, demain, dimanche 18 octobre 15h devant le lycée Victor Hugo, lui même grand défenseur de la liberté d’expression.