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  • Attac Châtellerault : réunion du 14 janvier

    rubon1.jpgOrdre du jour : - manifestation pour la Palestine, manifestation du 29 janvier, Conférence J M Harribey du 19 mars, ATTAC local et la municipalité de Châtellerault, Infos diverses, Agenda

     

    1   Manifestation pour la Palestine

    Plusieurs d'entre nous ont participé à la manifestation de solidarité pour le Peuple Palestinien, samedi 10 janvier à Châtellerault, à l'appel de l'Association de la Mosquée de Châtellerault et de la Ligue des Droits de l'Homme. Pas mal de monde (entre 300 et 500 personnes). La majorité municipale n'a pas participé à cette manifestation. Nous n’avions pas fait de communiqué, mais nous participons à la suite de la mobilisation châtelleraudaise  conformément aux prises de positions d’Attac France. 

     

    2– Manifestation du 29 janvier 2009.

     Ensemble, les organisations syndicales, CGT, CFDT, FO, CFE-CGC, CFTC, FSU, Solidaires, UNSA appellent les salariés du privé et du public, les chômeurs et les retraités, à une journée nationale de mobilisation interprofessionnelle

    29 JANVIER 2009 : LA CRISE C’EST EUX, LA SOLUTION C’EST NOUS…. TOUS !

     Selon la CGT : Pour le 29 sur Châtellerault : 9h30, rassemblement en Zone nord devant l’ancien Leader price. Défilé jusqu’en ville et rassemblement devant la mairie à 10h30. Et ils appellent à participer à la manif de Poitiers !

    Poitiers : départ "promenade des Cours" à 14 h; arrivée à la préfecture.

     

    3 – Conférence- débat le jeudi 19 mars 2009 avec Jean-Marie Harribey.

    Jean Marie Harribey (co-président d'ATTAC), professeur d'économie à l'université de Bordeaux, a répondu favorablement à notre invitation. Le thème : la crise financière, ses conséquences, incohérence avec le projet européen. Quelle autre politique européenne ?

     

    4 –ATTAC local et la municipalité de Châtellerault

    Malgré notre demande, notre candidature comme membre de la  CCSP (commission consultative des services publics) n’a pas été retenue par le Maire. Nous analysons notre éviction comme une « chasse aux sorcières », Attac dérange ! Un courrier a été  de nouveau envoyé à Monsieur Abelin pour renouveler notre demande s’appuyant  encore sur notre action et  notre travail au sein de cette commission. Celui-ci nous a confirmé son refus de notre présence à la CCSPL, mais "qu'il nous contactera pour nous proposer une collaboration dans un autre domaine". 5 mois après on attend toujours. Nous n'avons pas non plus été invités aux vœux du Maire ! Symboliquement tout cela doit avoir un sens...   Nous venons d'apprendre que pour 2009 l'association Attac locale ne figure plus parmi les bénéficiaires d'une subvention municipale. Avec la  majorité de gauche cette subvention faisait également suite à l'adhésion de la ville à ATTAC. (ville d'ATTAC !). La réponse du Maire : « si ATTAC présente des projets d’intérêt local, je serai d’accord pour réexaminer notre position. On ne donne pas de subvention de fonctionnement ». Il y a donc 2 poids, 2 mesures ! La presse (NR, CP) a relayé rapidement ce débat au conseil municipal.

     

    5 - Infos diverses :

     Le pluralisme dans les médias, Poitiers le mercredi 21 janvier à la médiathèque avec ACRIMED.

    Prochaines réunions : Le mercredi 11 février.  Salle Camille Pagé (20 h 30)  Le mercredi 11 mars   Salle Camille Pagé

  • Aux cotés du Planning Familial,

    défendons le droit à l’information, à l’éducation à la sexualité, pour toutes et tous

    Vous souhaitez soutenir Le Planning Familial, signez la pétition (texte complet à l’adresse suivante).

    www.planning-familial.org/petition-defense-loi-neuwirth

  • LA SANTE au péril du libéralisme

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    Nouvelle publication d'ATTAC France :

    Les attaques de l’actuel gouvernement contre l’assurance maladie solidaire et contre les hôpitaux publics s’inscrivent dans une remise en cause générale des services publics et de toutes les dépenses socialisées. Le libéralisme veut livrer au marché toujours plus de secteurs. Au-delà de son financement, c’est aussi toute l’organisation du système hospitalier, qui voit le privé prendre encore plus de place. Et la création des Agences régionales de santé (ARS) va permettre aux représentants de l’État d’organiser cette marchandisation. La loi Bachelot (dite Hôpital-patients-santé-territoires) qui doit venir devant le Parlement en février 2009 est l’outil que se donne le gouvernement.
    On assiste ainsi, et paradoxalement, à une étatisation de l’organisation du système avec des représentants des assurés sociaux évincés de la gestion du système, des directeurs d’hôpitaux nommés par les directeurs des agences régionales de santé, nommés eux-mêmes par le ministre, etc. Mais cette étatisation n’a pour but que de limiter la dépense publique socialisée, et donc de renforcer progressivement sa privatisation.

    A commander directement à Attac : caroline@attac.org

    Prix de la brochure 0,5 €

     

  • Accords de partenariat économique (APE)

     

    rubon1.jpgCommuniqué :

    En commanditant un rapport sur les Accords de partenariat économique (APE) à la députée Christiane Taubira, juste avant le début de la présidence française de l’Union européenne (UE), Nicolas Sarkozy soulignait la volonté de la France de « restaurer une relation de confiance entre l’Union européenne et les pays ACP » [1].

    Les conclusions du rapport appelaient à une révision en profondeur des négociations des APE, afin de protéger le droit à l’alimentation et servir le développement des pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP), car aucun accord de libre-échange ne peut répondre aux défis sociaux et économiques auxquels ils font face. Ce rapport a soulevé beaucoup d’espoir chez les acteurs de la société civile, tant dans les pays ACP qu’au sein de l’UE.

    Pourtant, les six mois de présidence française auront surtout été marqués par la signature d’un APE complet par la région Caraïbes, couvrant l’ensemble des secteurs [2], et d’un accord intérimaire (couvrant les seules marchandises) avec la Côte d’Ivoire.

    Si quelques pays européens, dont la France aujourd’hui, demandent à la Commission européenne de faire preuve de flexibilité dans les négociations, ils ne remettent aucunement en cause la philosophie générale des accords, malgré le contexte actuel de crise alimentaire, financière et économique.

    Pourtant, l’accord signé avec la région Caraïbes est fortement défavorable aux pays de la région et risque de servir d’exemple pour les négociations futures avec les autres régions.

    Face à la crise alimentaire qui a frappé durement la région, l’accord ne permet qu’un très faible niveau de protection du marché, exposant l’agriculture vivrière à la concurrence des produits agricoles européens. Selon le rapport remis ce mois-ci au directeur général de l’OMC par Olivier De Schutter, rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l’alimentation, « la libéralisation du commerce agricole menace la situation, déjà précaire, de dizaines de millions de petits agriculteurs, et engendre des “coûts cachés” sociaux, environnementaux et sanitaires importants ».

    Face à la crise financière mondiale, l’accord Caraïbes augmente l’exposition de la région aux risques d’instabilité financière, en libéralisant les mouvements de capitaux... au moment même où les pays riches prennent des mesures pour réguler leurs propres marchés financiers.

    Toujours sous la présidence française de l’UE, les alternatives officiellement demandées par plusieurs pays ACP ont été refusées, contrairement à ce que prévoyait l’accord de Cotonou, qui règle les relations commerciales entre l’UE et les pays ACP depuis 2000. C’est le cas pour le Guyana, qui a officiellement demandé à ne signer qu’un accord sur les marchandises. Ou encore du Gabon et du Nigeria, qui se sont vu refuser l’accès aux Système de préférence généralisé amélioré (SPG+), le système commercial préférentiel accordé par l’Europe aux autres pays en développement, permettant une faible imposition des marchandises entrant sur le marché européen.

    Si la France veut infléchir l’orientation des négociations ainsi qu’elle l’affirme, il faudrait qu’elle soit réellement à l’écoute des revendications des pays ACP, tant sur la révision des accords intérimaires, la mise en place de mesures de protection efficace de leurs marchés - notamment pour assurer la sécurité alimentaire et protéger leurs industries naissantes - ou la proposition d’alternatives crédibles pour les pays qui ne souhaitent pas s’engager dans la négociation d’APE. La France doit également faire preuve de volonté afin que des financements suffisants soient débloqués pour aider à la mise à niveau des infrastructures, à la modernisation des capacités productives, ou encore pour compenser la perte de recettes douanières.

    Organisations signataires : AITEC ATTAC CCFD – Terre solidaire CFSI CGT Oxfam France – Agir ici Peuples Solidaires Secours Catholique – Caritas France

     

    Notes

    [1] Présidence de la République, ‘Lettre de mission à Christiane Taubira, Députée de Guyane’, Paris, 9 avril 2008.

    [2] L’APE de la région Caraïbes comprend la libéralisation du commerce des marchandises et des services (bancaires et financiers, touristiques, mais aussi les services essentiels comme l’éducation, la santé…) et impose aux pays de la région des engagements importants sur la protection des investissements étrangers, le respect de la propriété intellectuelle, les règles de passation des marchés publics et le respect de la libre concurrence. L’accord engage les pays de la région bien plus loin que ce qu’ils avaient négocié dans l’enceinte multilatérale de l’OMC.

     

  • Islande: le gouvernement démissionne sous l'effet de la crise économique

     

    On a parlé de la Grèce, de l'Italie de l'Espagne et de bien d'autres pays européens… on ne parle jamais de l'Islande, petit pays "perdu" dans l'Atlantique Nord, qui vit la pire crise économique de son histoire. Un cas d'école comme on dit, où le secteur bancaire faisait "des miracles". C'était avant la crise…

    Dépêche AFP du 26/01/2009

    Le Premier ministre islandais Geir Haarde a annoncé lundi la démission immédiate de son gouvernement, conséquence de la crise économique qui secoue le pays depuis quatre mois et sous la pression de la population qui exhortait au départ ces dernières semaines.

    "Je suis ici pour annoncer que moi-même et la dirigeante du parti social-démocrate (Ingibjorg Solrun Gisladottir, également ministre des Affaires étrangères sortante, ndlr), avons décidé de ne pas poursuivre la coalition", a déclaré M. Haarde lors d'une conférence de presse.

    Le parti de l'Indépendance, formation de centre-droit du Premier ministre, partageait le pouvoir avec le parti social-démocrate depuis mai 2007 pour un mandat de quatre ans.

    "J'ai accepté la démission du Premier ministre et de son cabinet", a déclaré le président Olafur Ragnar Grimsson. "J'ai aussi demandé à tous les ministres y compris le ministre du Commerce (qui a démissionné dimanche) de poursuivre leur travail jusqu'à ce qu'un nouveau gouvernement soit formé", a-t-il ajouté.

    M. Haarde a expliqué qu'il ne pouvait pas accepter la demande du parti social-démocrate de prendre la tête du gouvernement, contraire à l'accord passé à l'issue des dernières législatives où le parti de l'Indépendance avait remporté 36,6% des suffrages et le parti social-démocrate 26,8%.

    Il a ajouté qu'il souhaitait une nouvelle coalition avec tous les partis et être reconduit comme chef du gouvernement.

    "Je resterai en retrait le mois à venir et je suggère à M. Haarde d'en faire de même", a commenté de son côté Mme Gisladottir.

    Cette dernière, en faveur d'une coalition avec le parti Gauche-Verts, a avancé le nom de Johanna Sigurdardottir, ministre sociale-démocrate des Affaires sociales pour remplacer M. Haarde.

    Le président a pour sa part convié les dirigeants des différents partis à examiner dès lundi soir la possibilité d'une coalition avec une majorité au Parlement.

    Mais l'incertitude régnait sur la date de la formation d'un nouveau gouvernement.

    L'annonce de cette démission intervient quelques jours après la décision d'organiser des élections anticipées le 9 mai au lieu de 2011, sous la pression de la population.

    M. Haarde avait en outre annoncé vendredi qu'il ne se représenterait pas pour des raisons de santé.

    Mais cela n'a pas suffi à calmer les Islandais habituellement consensuels : 5.000 personnes étaient encore dans la rue samedi.

    Le même jour, un sondage montrait que la cote de popularité de la coalition était au plus bas (20,3% contre 31,6% en novembre et 71,9% en février 2008) au profit du parti Gauche-Verts (32,6%).

    Le chef du gouvernement s'était entretenu tout le week-end avec Ingibjorg Solrun Gisladottir, pour discuter de l'avenir de cette coalition.

    Celle-ci avait conditionné le maintien de la coalition sortante au départ du ministre des Finances Arni Mathiesen et du gouverneur de la Banque centrale David Oddsson, deux proches du Premier ministre très influents.

    L'Islande, petite île de 320.000 habitants non membre de l'Union Européenne, qui avait basé sa prospérité sur un secteur bancaire hypertrophié, a vu son économie terrassée par la crise internationale à l'automne.

    En octobre, le gouvernement a été contraint de prendre le contrôle à la hâte des trois premières banques du pays, à court de liquidités, suscitant la colère des habitants dont beaucoup ont été ruinés.

    Le pays des geysers, l'un des Etats les plus prospères de l'OCDE ces dix dernières années, va connaître une contraction de 9,6% de son économie cette année. Le chômage, jusqu'alors quasi inexistant, devrait toucher 7,8% de la population active.