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  • Etats-Unis : le taux de chômage "réel" atteindrait 16 %

    Le taux de chômage réel aux Etats-Unis atteint 16 % si l'on prend en compte les "travailleurs découragés" ayant cessé de chercher un emploi et ceux qui ne travaillent pas autant qu'ils le souhaiteraient, a déclaré mercredi 26 août Dennis Lockhart, un des responsables de la banque centrale (Fed) américaine.

    "Si l'on prend en compte les gens qui voudraient un emploi mais ont cessé d'en chercher un [les travailleurs dits "découragés"] et ceux qui travaillent un nombre d'heures inférieur à ce qu'ils souhaiteraient, le taux de chômage passerait des 9,4 % officiels à 16 %", a déclaré M. Lockhart.

    Bien que recensées, ces deux catégories de personnes ne sont pas comptabilisées dans la population active dans les données publiées chaque mois par le département du travail américain, chargé de déterminer le taux de chômage officiel, et échappent donc au décompte du nombre de chômeurs.

    M. Lockhart, qui dirige l'antenne de la Réserve fédérale à Atlanta, en Géorgie, est le premier responsable de la banque centrale à reconnaître ainsi l'ampleur réelle du chômage. Il a par ailleurs jugé que le rythme de la reprise du marché de l'emploi risquait d'être "péniblement long".

     

    Le Monde, 26/08/09

  • Réunions d'Attac à Châtellerault et Poitiers

     

    rubon1.jpgProchaine réunion d'Attac Châtellerault mercredi 16 septembre, à 20 h 30, salle du verger. Il s'agira de préparer la fêtes des associations de Châtellerault du 24 au 26/09. Participation sur le thème des paradis fiscaux.
    La réunion de rentrée d'Attac Poitiers aura lieu mardi 8 septembre à 20 h 15 à la maison du peuple, salle Timbaud (rue Saint Paul)
    Dans tous les cas : venez nombreux !!

     

  • Contre le traité de Lisbonne

    rubon1.jpgUN APPEL POUR SOUTENIR POLITIQUEMENT ET FINANCIEREMENT NOS AMIS IRLANDAIS EN LUTTE CONTRE LE TRAITE DE LISBONNE

    De la part de Susan George, Présidente d’honneur d’Attac-France

    Chères adhérentes, chers adhérents d’Attac, 

    Nous nous souvenons tous de la bataille qu’a livrée Attac en 2005 contre le traité constitutionnel. Nous n’oublions pas non plus comment la Commission et le Conseil européens ont bafoué notre victoire et celle de nos amis hollandais en nous mettant, dès qu’ils ont pu, devant une copie conforme de cette Constitution “avec des changements cosmétiques pour qu’elle soit plus facile à avaler”, comme l’a affirmé Valéry Giscard d’Estaing. Cette forfaiture, ce déni de démocratie se nomme Traité de Lisbonne. 

    Pour des raisons dont chacune et chacun se souviennent aussi, nous, Françaises et Français, n’avons pas eu droit à un nouveau referendum. Désormais, malgré quelques réticences légalistes dans d’autres États membres, seul le peuple irlandais pourra s’exprimer ; il est le dernier rempart de tous les Européens contre un traité scélérat auquel, de surcroit, il a déjà dit No a 53% en juin 2008.

    Pour justifier l’imposture de ce deuxième referendum, le gouvernement et les media irlandais essaient de faire croire aux citoyens qu’ils ont reçu des « assurances » de l’Union européenne ; la Commission aurait signé des accords et fait des « déclarations solennelles » ; ce ne serait plus le même texte qu’avant. C’est un mensonge. Qu’il s’agisse de neutralité, de fiscalité, des services publics ou des droits des travailleurs, il n’y a rien de nouveau ni de contraignant en droit ; les électeurs voteront sur exactement le même traité qu’en juin 2008.

    Mais cette fois-ci, la crise est passée par là ; les Irlandais hésitent, certains croient, à tort, que l’Europe les aidera à s’en sortir. Nos amis des quatorze organisations de la coalition « Say No » ne se découragent pas, tous les jours jusqu’au 2 octobre il y aura des événements partout en Irlande pour soutenir le No. Mais nos camarades manquent de tout. La dernière fois, ils ont réussi à vaincre avec un budget dérisoire de 11 000 euros, plus quelques aides en nature de la part de syndicats. 

    Le soutien moral, politique, c’est bien, mais il ne fait pas imprimer des affiches ou des tracts, ni louer des salles. C’est pour cela que je vous demande, qu’Attac vous demande, de soutenir la campagne des Irlandais avec un chèque libelle à l’ordre d’Attac avec, entre parenthèses ou au dos, la mention « Solidarité irlandaise » ; à envoyer au 66-72 rue Marceau, 93100 Montreuil. Soutenir leur campagne c’est voter pour un avenir meilleur pour tous les Européens, et ce même appel, adapté pour chaque pays, circulera dans toute l’Europe.

  • Guide de l'eau

    rubon1.jpgCe document permet aux usagers, militants et aussi aux élus, intéressés et concernés par la gestion de l’eau en France, de prendre connaissance du comment et du pourquoi de la gestion administrative de cet élément vital pour tous. L’aspect réglementaire est passé en revue, et les militants sauront comment poser des questions et bâtir des positionnements revendicatifs.

    Guide-de-l-eau.pdf

     

  • Pays en développement : Vers une nouvelle crise de la dette

     

    Bien qu’il représente une ponction très importante sur les recettes des pouvoirs publics ||, le remboursement de la dette publique, entre 2004 et 2008, n’a pas constitué un grand problème pour la plupart des pays à moyens revenus et pour les pays exportateurs de matières premières en général. En effet, la plupart des gouvernements de ces pays trouvaient facilement des prêts à des taux historiquement bas leur permettant de trouver les fonds nécessaires. Néanmoins, la crise de la dette privée qui a éclaté dans les pays les plus industrialisés en 2007 a modifié radicalement les conditions d’endettement des pays en développement (PED), qui se dirigent vers une nouvelle crise de la dette.

    Un peu d’histoire
    Au cours des deux siècles précédents de l’histoire du capitalisme, plusieurs crises internationales de la dette ont éclaté (on en compte trois au 19e siècle et deux au 20e siècle ||). Elles ont affecté directement le destin des pays émergents ||. Les origines des crises et les moments où elles éclatent sont intimement liés au rythme de l’économie mondiale, et principalement de celle des pays les plus industrialisés. Chaque crise de la dette a été précédée d’une phase de surchauffe de l’économie des pays du Centre au cours de laquelle il y a eu surabondance de capitaux dont une partie a été recyclée vers les économies de la Périphérie. La crise est généralement provoquée par une récession ou un krach frappant certaines des principales économies industrialisées. La crise qui a éclaté à partir de 2007-2008 dans la Triade || confirme cette « règle ».

    Entre 2004 et 2008, une grande partie des PED ont vu leurs recettes d’exportation fortement augmenter en raison de la hausse des prix des marchandises qu’ils vendent sur le marché mondial : hydrocarbures (pétrole et gaz), minéraux et produits agricoles. Cela leur a permis à la fois de puiser dans ces recettes en devises pour rembourser la dette et d’avoir la crédibilité suffisante pour contracter de nouveaux prêts.

    De plus, les banques commerciales du Nord, qui avaient fortement réduit leurs prêts à partir de la fin des années 1990 suite aux crises financières dans les PED, ont progressivement rouvert toutes grandes les vannes des prêts de 2004 à 2008 ||. D’autres groupes financiers privés (fonds de pensions, sociétés d’assurance, hedge funds) ont fourni du crédit aux PED en achetant les bons qu’ils émettaient sur les principales places financières. Des Etats ont également augmenté l’offre de crédits aux PED, de la Chine qui prête tous azimuts au Venezuela qui finance l’Argentine et des pays de la Caraïbe. En général, les taux demandés étaient nettement plus avantageux que ceux qui ont prévalu jusqu’au début des années 2000. Il faut ajouter à cela l’abondant crédit octroyé à l’intérieur des PED par les banques locales ou étrangères qui opèrent au Sud.

    La suite de cet article d'Eric Toussaint avec le document en PDF : article_4654.pdf

    A voir aussi le site du CADTM : http://www.cadtm.org/