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  • "Le grand retournement" au Dietrich à Poitiers en février

    - Jeudi 7 février à 20 h 30 : "Le Grand Retournement"(77 mn) de Gérard Mordillat. Projection en présence du réalisateur
    C’est la crise, la bourse dégringole, les banques sont au bord de la faillite, le crédit est mort, l’économie se meurt… Pour sauver leurs mises les banquiers font appel à l’État. L’État haï est soudain le sauveur ! Les citoyens paieront pour que le système perdure, que les riches restent riches, les pauvres pauvres. Adapté de la pièce de Frédéric Lordon cette histoire d’aujourd’hui se raconte en alexandrins classiques. C’est tragique comme du Racine, comique comme du Molière. Le Dietrich, Poitiers. Tarifs : 5 € et bourse spectacle/adhérent : 2,50 €

    A 18 h : séance de dédicace de Gérard Mordillat à la librairie "La Belle Aventure" à Poitiers.

  • A mettre dans votre agenda :

    Logo Attac.jpg- Lundi 28 janvier à 20 h 30 : "Quel monde pour nos enfants ? Quels enfants pour demain ?"  Brunon Riondet, professeur de SVT à Poitiers et auteur d'un récent roman "A demain sous l'arc en ciel" , propose d'en débattre. "Tandis que Khaled, ouvrier agricole, tente de faire le deuil de sa femme et de son fils - lui qui avait eu tant de mal à avoir un enfant -, les pouvoirs locaux doivent décider de la réouverture d’une usine de produits chimiques fermée depuis deux mois. Deux journalistes, Bob et Julien, se penchent sur l’affaire... Pesticides. Envie d’enfant. Perturbateurs endocriniens. Gamètes perdus. Et de l’argent, toujours plus d’argent ... Sommes-nous condamnés à n’être que des cobayes de posions quotidiens ?" Maison de la Gibauderie à Poitiers.


    - Mercredi 6 février 2013 à 20 h : "Souvenirs d'un voyage en Palestine: Vivre à GAZA aujourd'hui". Soirée organisée à l'initiative du groupe Amnesty International de Poitiers. Présentation par Laurie Tuller et Philippe Prévost, professeurs au Département de Sciences du Langage, université F. Rabelais  Tours et sous réserve :  un ingénieur, origine de Gaza et travaillant sur les ressources en eau  pour  l'UNWRA. Au centre socioculturel de la BLAISERIE.

    - Mercredi 13 février à 20 h : réunion mensuelle d'Attac Châtellerault. Maison des sports.


    Univ'Attac à Poitiers  2013 : 2 ème saison 

    - Jeudi 14 Février 2013 à 20 h 30 :  "Vie quotidienne d'un député européen luttant pour une autre Europe", avec Liem Hoang Ngoc. 
    Député européen, membre du Groupe de l'Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates. Membre de la Commission des affaires économiques et monétaires. Économiste et membre du Bureau national du Parti Socialiste. A notamment publié « Il faut faire payer les riches » (Seuil, 2010) et « Les théories économiques : petit manuel hétérodoxe » (La Dispute, 2011)
    1. La vie quotidienne d'un député européenTravail législatif ; Organisation des débats ; Importance des groupes de pression ; Rôle et poids réels du Conseil et la Commission
    2. Pour une autre EuropeDépasser le TSCG : vers une véritable union économique et monétaire ; Les prochaines étapes du processus d'intégration européenne.

    Avec la participation du poète slameur Olivier Aucher.

    Plaquette de l'Univ'Attac : plaquette 2013.pdf
  • Quand les banques célèbrent l’anniversaire du discours du Bourget…

    Logo Attac.jpgC’était il y a un an. Le candidat Hollande, au meeting du Bourget, pointait du doigt son "véritable adversaire" : "Il n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti, il ne présentera jamais sa candidature, il ne sera donc pas élu, et pourtant il gouverne. Cet adversaire, c’est le monde de la finance.".


    Un an après, ce sont surtout les banques qui célèbrent cet anniversaire. Grâce à leurs réseaux d’influence, elles ont pesé de tout leur poids pour vider de sa substance le projet de "loi de séparation et de régulation des activités bancaires" que le gouvernement doit soumettre à l'approbation du Parlement d'ici fin février. Avec un grand succès, puisque le texte n’est plus que l’ombre des engagements de campagne du candidat Hollande.

    Parmi ses promesses les plus emblématiques, la séparation claire des activités de crédit, de dépôt et celles de spéculation n’est désormais plus à l’ordre du jour. "Cette loi ne s'attaque pas aux vrais problèmes et aura peu d'effet sur l’activé des banques. Elles vont continuer à prendre des risques et ne seront pas incitées à faire leur vrai métier : financer les investissement, les emplois, les logements" analyse Aurélie Trouvé, co-présidente d'Attac France.

    Dans une note qu’il a rendu publique lundi 21 janvier, et qui a fait grand bruit, l’économiste Gaël Giraud estime même que le projet "cumule les faiblesses des modèles étrangers -Volcker, Vickers, Liikanen, Glass-Steagall Act-, sans hériter d’aucune de leurs qualités ". (1)

    Attac France se mobilise pour obtenir des modifications substantielles de ce projet de loi et publie aujourd’hui ses contre-propositions pour remettre la banque au service de l’intérêt général.

     
  • Rencontre nationale des collectifs d'audit citoyen du 12 janvier 2013

    Samedi 12 janvier, le collectif pour un audit citoyen de la dette publique a tenu une rencontre nationale de ses collectifs locaux. Avec plus de 120 représentants venus de toute la France, cette réunion a témoigné de la dynamique des collectifs d’audit citoyen et a permis de réaffirmer l’engagement de toutes les composantes. Vous trouverez ci-dessous les pistes issues de la rencontre nationale du 12 janvier.

    La rencontre a permis de faire le point sur l’activité et l’expérience du collectif national et des collectifs locaux, un an après leur formation, et d’échanger sur les perspectives. Mais aussi de mettre à jour un certain nombre de questionnements : quelles suites pour l’audit citoyen ? Comment aller au-delà du public militant et toucher des secteurs plus larges de la population ?  Comment mieux impliquer les organisations membres des collectifs ? Comment inscrire le travail des comités locaux dans la construction de mobilisations européennes ?

     Pour y répondre, des pistes d’actions ont été actées pour l’année 2013 :

    - poursuivre et approfondir l’audit de la dette publique et de la dette des collectivités locales,

    - soutenir aux résistances locales contre l’austérité (avec notamment la tenue de tribunaux de la crise)

    - s’engager dans la construction d’un mouvement social européen dans le cadre de l’Altersommet.

    Les comptes rendus des ateliers seront disponibles bientôt sur le site du collectif : www.audit-citoyen.org  

     

    L’équipe d’animation du collectif pour un audit citoyen de la dette publique

  • Accord sur la réforme du marché du travail : en attendant la Troïka

    Logo Attac.jpgEn signant avec le Medef un accord « au service de la compétitivité des entreprises et de la sécurisation de l’emploi », trois syndicats minoritaires ont donné en France un aval anticipé aux  réformes structurelles du marché du travail imposées par la Banque centrale européenne, la Commission européenne et le FMI dans le Sud de l’Europe. Tout y est : baisse des salaires en cas de menace sur l’emploi, prédominance de l’accord d’entreprise sur l’accord de branche et sur la loi, facilitation des mobilités forcées et des licenciements. Le Wall Street Journal félicite les patrons français d’avoir « gagné une nouvelle flexibilité ». 

    L’accord signé le 11 janvier par le Medef, la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC confirme la possibilité, déjà adoptée par la majorité précédente, d’accords d’entreprise dits de « maintien dans l’emploi », avec une baisse des salaires, en cas de « graves difficultés conjoncturelles ». Les salariés qui refuseraient la baisse de salaire seraient licenciés pour « motif personnel », exonérant l’entreprise de toute obligation de reclassement. De même, tout salarié qui refuserait un changement de poste ou une mutation géographique pourra être licencié pour « motif personnel », dès lors que l’entreprise a signé un accord sur la mobilité.

    La « sécurisation des licenciements » tant souhaitée par le Medef se traduit aussi dans l’accord du 11 janvier par une réduction des délais de contestation des plans sociaux et des licenciements, ainsi que par une priorité donnée à la conciliation prudhommale, avec des indemnités minimes dont l’acceptation par le salarié interdit ensuite toute poursuite judiciaire.

    Plus profondément encore, l’accord du 11 janvier dynamite toute la législation sur les plans sociaux : un accord d’entreprise peut prévoir une procédure totalement différente de celle prévue par la loi ; et s’il ne parvient pas à obtenir la signature des syndicats, l’employeur peut déposer son plan social à l’Inspection du travail, qui doit motiver un éventuel refus dans un délai de 2 à 4 mois. 

    En guise de contreparties, l’accord prévoit essentiellement un renchérissement limité des CDD de très courte durée (moins d’un mois), la généralisation de la complémentaire santé pour les salariés des PME et une majoration de 10% pour les  heures complémentaires des salariés à temps partiel. Des avancées qui seraient appréciables si elles n’étaient pas payées aussi cher. 

    Car la France et l’Europe s’enfoncent dans une grave récession, provoquée par les politiques d’austérité et par la frilosité des banques qui réduisent leurs crédits pour préserver leur bilan. Les brèches ouvertes par l’accord du 11 janvier ne vont certainement pas « accélérer la création d’emploi » comme l’annonce le gouvernement ; elles vont plutôt faciliter le passage du tsunami de licenciements qui s’annonce et accélérer la montée du chômage.

    Attac appelle les parlementaires français à corriger les graves dangers que présente ce texte et invite tous les acteurs sociaux à organiser ensemble la résistance et la construction d’alternatives à ces politiques suicidaires pour les salariés et pour les peuples européens. Dans cette perspective, les nombreuses forces syndicales et associatives européennes engagées dans le processus d’Altersommet se réuniront début juin à Athènes en vue d’affirmer haut et fort qu’une autre Europe est possible.

    Attac France, le 14 janvier 2013