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  • Nouveau référendum européen en Irlande : quatre fois non ?

    Tribune publiée sur le site de Rue 89 (http://www.rue89.com/2009/09/30/nouveau-referendum-europeen-en-irlande-quatre-fois-non)

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    « Les gouvernements européens se sont ainsi mis d'accord sur des changements cosmétiques à la Constitution pour qu'elle soit plus facile à avaler » : voici ce que Valéry Giscard d'Estaing disait en 2007 du Traité de Lisbonne, frère jumeau du Traité constitutionnel européen (TCE).

    Le 2 octobre prochain, les Irlandais iront voter sur un traité rejeté trois fois, par les Français, par les Néerlandais et par eux-mêmes. En France et aux Pays-Bas, ce traité a pu finalement être adopté en privant les citoyens d'un nouveau vote et en le confiant aux parlementaires.

    Mais en Irlande, une disposition constitutionnelle oblige, pour toute modification significative des traités européens, à une consultation préalable du peuple par référendum. Voilà donc le gouvernement irlandais obligé de faire revoter des citoyens qui ont « mal » voté en juin 2008.

    Une campagne largement financée par les grandes entreprises

    Tous les moyens sont mis en œuvre pour tenter de faire changer d'avis les Irlandais, par crainte que ne se joue le même scénario. A commencer par les moyens de communication, à coup de campagnes largement financées par les grandes entreprises comme Ryanair et Intel, qui ont donné des sommes énormes pour la cause du oui.

    Mais aussi, quand des centaines de travailleurs de Dell se voient licenciés suite à une délocalisation en Pologne, M. Barroso accourt immédiatement pour distribuer des carottes avant le référendum : quelques millions d'euros pour la formation et le reclassement. Ceci afin que ne soit pas soulevé le fond du problème, une Europe du libre-échange sans processus d'harmonisation sociale vers le haut et où les entreprises se délocalisent là où les règles sont les moins contraignantes.

    De même, la Banque centrale européenne soutient par des subventions le NAMA (National Assets Management Authority), chargé de nettoyer les banques irlandaises des actifs toxiques.

    Les partisans du oui mettent en avant ce soutien de l'Union européenne, mais se gardent bien de dire qu'il est conditionné à des coupes drastiques dans les programmes sociaux et les fonds publics, qui poussent des milliers d'Irlandais à manifester en ce moment.

    Enfin, en pleine crise économique, les partisans du oui ne se gênent pas pour faire croire, si le non l'emportait, à la suppression des avantages dont l'Irlande a bénéficié après son adhésion à l'Union européenne.

    L'alliance hétéroclite du oui

    Autour du oui, s'est constituée une alliance aussi large qu'hétéroclite, constituée du parti majoritaire (au plus bas dans les sondages depuis 60 ans, 20 % d'opinions favorables), du principal parti d'opposition, des organisations catholiques et protestantes, des syndicats patronaux…

    Côté non de gauche, le rassemblement d'une quinzaine de petites organisations citoyennes, politiques et syndicales se bat contre l'Europe néolibérale et pour une Europe sociale et démocratique. Il dénonce notamment le risque d'une militarisation inscrite dans le Traité de Lisbonne, dans une Irlande attachée à la paix.

    Lors du dernier référendum, cette campagne pour un non de gauche au traité a eu un rôle bien plus important que ce qui a pu être rapporté dans les médias : ceux-ci ont préféré stigmatiser ce vote en le confondant avec le non nationaliste et conservateur.

    C'est uniquement vers ce non que des promesses ont été faites par le gouvernement irlandais et le Conseil européen, qui ont pris des engagements (non contraignants) concernant la nomination d'un commissaire irlandais, la possibilité de poursuivre un dumping fiscal en Irlande ou encore celle de maintenir l'interdiction d'avorter. Mais les citoyens voteront sur le même texte que la première fois, sans qu'aucune avancée sociale n'ait été introduite.

    L'opportunité d'ouvrir le débat

    Depuis le non français au TCE, de l'eau a coulé sous les ponts. La crise a mis en lumière les impasses des traités actuels. Des articles réputés inattaquables, relatifs aux aides d'entreprises ou encore au Pacte de stabilité et de croissance, ont été allègrement piétinés, situation de crise oblige.

    Au moment où une action politique forte était nécessaire au niveau européen pour endiguer le désastre économique, celle-ci n'a pas été empêchée par l'absence d'un nouveau traité, mais bel et bien par le carcan des traités européens et par l'idéologie néolibérale des instances communautaires, qui sera confortée par le Traité de Lisbonne.

    Si les électeurs irlandais disaient non pour la seconde fois, cela pourrait au moins offrir l'opportunité de mettre en débat, avec l'ensemble des citoyens, le contenu d'un nouveau traité, qui puisse réellement résoudre les problèmes sociaux, écologiques et démocratiques auxquels est confrontée l'Union européenne.

    Susan George (membre du Conseil scientifique d'Attac),
    Aurélie Trouvé (coprésidente d'Attac), Michael Youlton (coordinateur de
    la campagne irlandaise pour le non au Traité de Lisbonne

     

  • G20 : trois fois zéro et gesticulations en vain

     

    rubon1.jpgPour la troisième fois en moins d’un an, le G20 vient d’administrer la preuve de son obstination à conforter le système financier mondial dans ses pires travers, ceux qui ont conduit à la plus grave crise depuis quatre-vingts ans.

    Les décisions

    Bonus : l’arbre qui cache la forêt
    Le G20 braque les projecteurs sur les bonus des traders : les bonus pourront être fixés "en pourcentage du revenu net bancaire", lorsqu’une banque "ne dispose pas de fonds propres suffisants". Les traders seraient récompensés quand ils font faire des bénéfices à leur banque et seraient pénalisés en cas de perte. Qu’est-ce que ce système, sinon une légitimation des profits d’une finance « socialement inutile » par définition, selon les propres termes de M. Adair Turner, président de l’Autorité des services financiers du Royaume-Uni ?

    G20 et FMI : les nouveaux directoires de l’économie mondiale
    Le G20 annonce le retrait du G8 pour se promouvoir nouveau gouvernement de l’économie mondiale, laissant de côté une grande partie de l’humanité, celle qui est la plus pauvre. La modification minime des droits de vote au sein du Fonds monétaire international en faveur des pays émergents n’est pas en mesure de changer véritablement la réalité du pouvoir ni les fondements de ses politiques d’ajustement structurel.

    OMC : la libéralisation des marchés reste la seule solution
    Encore une fois, le G20 a défendu une conclusion du cycle de Doha à l’OMC dès l’année prochaine. "Nous maintiendrons l’ouverture et la liberté des marchés et réaffirmons les engagements pris à Washington et à Londres : nous nous abstiendrons d’élever des obstacles aux investissements ou aux échanges de biens et de services ou d’en imposer de nouveaux" et "nous ne recourrons pas au protectionnisme financier, notamment à des mesures qui restreindraient les flux de capitaux à l’échelle mondiale". L’idéologie néolibérale est intacte, malgré les dégâts qu’elle a entrainés depuis 30 ans.

    Les absences

    Les paradis fiscaux seront-ils démantelés ?
    Non, ils sont blanchis, alors qu’à peine 5% d’entre eux ont signé des accords de coopération qui ne les engagent à pas grand-chose tant que les banques et les fonds spéculatifs ne seront pas empêchés d’y faire des opérations marquées par la fraude et l’évasion fiscales. Et la plupart des secrets des banquiers resteront bien enfouis.

    Les marchés de gré à gré et les hedge funds seront-ils interdits, et les produits dérivés et la titrisation fortement encadrés ? 
    Les banques de dépôts et les banques d’affaires seront-elles séparées ?

    Non, tous les mécanismes financiers pratiquement incontrôlables sont maintenus et ils continueront à imposer des critères de rentabilité exorbitants et à générer des actifs financiers dont la valeur sera d’autant plus fictive qu’elle sera énorme.

    Les transactions financières seront-elles taxées ?
    Non, et pour donner le change, quelques voix gouvernementales parlent de la taxe Tobin, mais c’est aussitôt pour la rendre facultative, pour lui fixer un taux ridiculement bas, ou conditionner sa mise en œuvre à l’accord de l’ensemble des places boursières. De quoi rassurer les financiers.

    Des mesures concrètes et efficaces seront-elles prises au niveau international contre le changement climatique ?

    Non, l’appel des pays du G20 sur la question apparaît complètement creux, puisqu’aucune proposition concrète en terme de mesure et de financement n’est avancée. Leur intention affichée de "ne pas ménager leurs efforts pour conclure un accord à Copenhague" ne doit pas faire oublier que les positions actuelles des pays riches empêchent tout accord sérieux, à la hauteur des exigences écologiques.

    Les conclusions d’Attac

    Le G20, dans ses trois réunions de Washington (novembre 2008), Londres (avril 2009) et Pittsburgh, confirme que les gouvernements des pays les plus puissants considèrent que le système financier doit être remis en selle et non pas remis en cause : la foi en la capacité des marchés à s’autoréguler reste globalement intacte. Pourtant, la gravité de la crise, s’étendant de la finance à l’économie, au social et à l’écologie aurait dû servir de dernier avertissement.

    Le sauvetage des banques et de l’ensemble du système financier sans aucune contrepartie pour la société, la relance de l’économie à coups de déficits publics sans imaginer un mode de développement écologique, et les atermoiements face au dérèglement climatique dont la régulation est confiée au marché créeront malheureusement les conditions d’une prochaine crise encore plus grave.

    Les services publics, l’assurance maladie et les retraites continuent d’être privatisés dans les pays du G20, sous la pression des compagnies d’assurance et des fonds de pension, acteurs majeurs de la spéculation financière.

    Les revenus du capital ne seront pas limités et ceux du travail attendront d’être revalorisés. Le G20 ne dit rien sur cette question d’autant plus cruciale que la montée extraordinaire des inégalités est l’une des principales raisons du caractère systémique de la crise.

    L’association Attac réaffirme son opposition radicale à un système économique et financier prédateur et inégalitaire et son engagement en faveur : 
    - d’une socialisation du secteur bancaire et financier avec un contrôle citoyen ; 
    - d’une taxation internationale des transactions financières ; 
    - d’une limitation stricte des revenus financiers ; 
    - du placement hors marché des biens publics mondiaux ; 
    - d’une régulation mondiale de la finance, de l’économie et de l’écologie (en particulier du climat) sous l’égide de l’ONU.

     

  • Votation citoyenne pour le service public postal

    poste01-2.jpgNous sommes à la veille du début de la consultation nationale pour la poste.
    La période de vote débute lundi 28 septembre pour s'achever le samedi 3 octobre.
    Appel aux volontaires : Inscription

    Il nous faut bien sûr des collègues, citoyens, militants pour tenir les bureaux de vote :

    SAMEDI 3 OCTOBRE

    Merci aux adhérentEs, sympathisantEs d'ATTAC dans la Vienne de vous inscrire à l'aide des liens ci-dessous (mettez votre numéro de téléphone pour contact)
    Adresses d'inscription pour la votation par arrondissement ci-dessous :


    Arrondissement de POITIERS
    Inscription : http://www.doodle.com/t2rbyknwtr28b4p9

    Arrondissement de MONTMORILLON
    Inscription : http://www.doodle.com/xra66g55h7iv4bcv

    Arrondissement de CHATELLERAULT
    Inscription : http://www.doodle.com/6mkavxnvk4t9zrdg

    Plus des voix s'exprimeront dans notre département et dans tout le pays, plus nous pèserons pour obtenir un référendum national sur l'avenir de la poste et de nos services publics.

    Collectif Départemental contre la privatisation de La Poste, pour le maintien et le développement du service public postal de la Vienne

    Une permanence sera tenue de 10h à 22h le samedi 3 octobre à la FSU à Poitiers. 16 avenue du parc d'artillerie. Du matériel y est également disponible. (Tracts, affiches, bulletins de vote ...)

    - Par téléphone : 05 49 01 37 07,    05 49 01 36 71,     06 33 55 66 17
    - Par fax :  05 49 01 68 22 - Par mail :  fsu86@fsu.fr

  • Notre modèle de consommation alimentaire n'est pas soutenable

    rubon1.jpgAurélie Trouvé, docteur en économie et ingénieur agronome, est enseignante-chercheuse à l'Agrosup Dijon et copréside la branche française d'Attac. Elle réagit aux déclarations de la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) selon laquelle il y aura 2,3 milliards de bouches de plus à nourrir en 2050 - soit 9 milliards d'être humains - et qu'en conséquence une hausse de 70% de la production agricole est nécessaire.

    Les chiffres fournis par la FAO vous étonnent-ils ?
    Pour l'augmentation de la production agricole de 70%, non, il n'y a rien d'étonnant s'il n'y a pas de prise de conscience et de transformation de notre mode de consommation alimentaire, notamment dans les pays du Nord. 

    Pour des néophytes de la question il est difficile de comprendre qu'une augmentation de la population mondiale d'environ un tiers nécessite d'augmenter la production agricole de 70% pour pouvoir nourrir tout le monde.
    Dans les pays du Sud, notamment en Asie et en Afrique, il y aura une augmentation des besoins pour des raisons démographiques et aussi parce qu'on assiste actuellement à une transformation du modèle alimentaire. Il tend notamment à imiter les pays du nord, notamment en ce qui concerne l'alimentation carnée. Et il ne faut pas oublier que pour produire une kilocalorie animale, il faut plusieurs plusieurs kilocalories végétales. C'est une des explications de la disproportion entre l'augmentation des besoins alimentaires de 70% et la hausse de la population qui n'est que d'un tiers. 

    Une telle augmentation de la production agricole en si peu d'années vous semble-t-elle possible ?
    C'est une question qui fait couler beaucoup de salive et d'encre parmi les agronomes et les scientifiques. Cela doit surtout amener à une prise de conscience, parce qu'aujourd'hui le modèle de consommation alimentaire des pays du nord est non soutenable à une échelle mondiale. Si toute la population planétaire se nourissait comme un habitant des Etats-Unis, on ne pourrait nourrir que 2 milliards d'être humains au lieu des 6 qui peuplent actuellement la Terre.

    Parmi les enjeux, il y a donc une question culturelle liée à la mondialisation, mais aussi des raisons politiques. Non ?
    Evidemment, et ces raisons politiques ont induit des choix. Aujourd'hui, la plupart de la viande vient d'Amérique à des prix qui sont artificiellement très bas. Parce que cette viande provient de très grandes exploitations qui produisent massivement et qui, pour beaucoup, ont des coûts sociaux et environnementaux très faibles. Notre alimentation très carnée s'appuie aussi sur une production qui induit un accaparement de plus en plus important des terres dans ces pays et concurrence directement l'agriculture vivrière. Au Brésil, il y a ainsi des millions de paysans sans terre. 

    L'UE est-t-elle aussi responsable de cette situation ?
    En Europe, on a mis des droits de douane proches de zéro sur la question de l'alimentation animale. L'UE a donc avantagé l'importation alors que l'on aurait pu avoir une production locale liée à l'herbe. Plus globalement, l'UE a développé une logique exportatrice, à l'opposé d'une logique d'autonomie alimentaire et de relocalisation des activités. Résultat: nous ne sommes pas autosuffisants sur le plan alimentaire, puisque nous importons plus que nous n'exportons, malgré des conditions agronomiques très favorables. 

    Que préconisez-vous ?
    Il faut réinterroger profondément la libéralisation des marchés qui est le dogme actuel des négociations internationales. Cette libéralisation des marchés est orchestrée par le FMI, la Banque mondiale et l'OMC depuis les années 80. Elle est toujours en marche et est soutenue par les pays les plus puissants. 

    La crise alimentaire mondiale nous a montré que cette libéralisation des marchés était destructrice pour l'agriculture vivrière, notamment des pays du sud, et qu'elle induit une très forte volatilité des prix qui fragilise les petites exploitations et sélectionne les plus compétitives. Ces petites exploitations paysannes, ultra majoritaires, sont directement concurrencées par l'agriculture industrielle des pays du Nord et l'agriculture ultra compétitive des grandes exploitations du Sud qui commettent des dégâts humains et environnementaux considérables. 

    Pensez-vous qu'on puisse encore changer de modèle économique et politique agricole ?
    Je pense surtout que c'est nécessaire et que nous n'avons pas d'autre choix. Un exemple instructif: pour l'année 2009, nous sommes en train d'exploser les chiffres de la faim dans le monde. Aujourd'hui, c'est davantage une question d'inégalités mondiales que de quantité, davantage un problème de juste répartition et de règles alimentaires. 

    Faut-il, comme pour le climat, agir dès à présent ?
    L'agriculture a une place dans la crise climatique: elle est à la fois victime (les régions qui souffrent déjà de la faim seront les plus touchées par le réchauffement, les régions tropicales et subtropicales vont voir leur potentiel agricole touché) et responsable (essentiellement le modèle agricole intensif et industriel des pays du nord). N'oublions pas par ailleurs que l'agriculture intensive est dépendante des ressources fossiles, qui sont en cours d'épuisement. 
    En Asie et ailleurs, on a vu des stagnations des rendements agricoles, stagnations imputées au modèle intensif: à savoir, l'épuisement des sols et des ressources hydriques, la résistance aux maladies et aux ravageurs (animaux nuisibles aux cultures)... De même, sur les cultures OGM en Argentine, on a vu des retournements de rendements... 

    Y a-t-il quand même de quoi garder un peu d'espoir ou tout est d'ores et déjà foutu, surtout pour les pays du Sud ?
    Ce qui est certain, c'est qu'il va y avoir une tension de plus en plus forte sur les terres. Si on ne change pas de mode de développement et de consommation, on va avoir besoin de terres à l'extérieur pour les besoins alimentaires et aussi pour la production d'agrocarburants par des grandes entreprises privées et les pays. 
    Mais si je suis une chercheuse engagée, c'est que j'ai de l'espoir, tout en sachant qu'il n'y a pas d'autre choix que de changer de modèle de développement et aussi les politiques qui les régulent. Il ne faut oublier qu'actuellement, trois quarts des personnes qui sont sous-nutries dans le monde sont des paysans. 

    Alors, quel modèle adopter ?
    Des centaines d'experts en agronomie de l'IAASTD, un organisme qui, pour faire vite, peut-être comparé au Giec pour le climat, mettent en avant l'agro-écologie, les connaissances indigènes, le lien de la production et des connaissances agricoles avec le fonctionnement des écosystèmes.

     

    Libération, 25/09/2009, Propos recueillis par Philippe BROCHEN

  • Lancement de la campagne "Stop Paradis fiscaux"

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    Le G20 débutera dans quelques jours à Pittsburgh.

    Les dirigeants des économies les plus puissantes se pencheront sur la question des paradis fiscaux. A la veille de ce rendez-vous, syndicats et ONG souhaitent rappeler l’importance d’éradiquer une fois pour toutes les paradis fiscaux, véritables "trous noirs" de la finance internationale. La CFDT, la CGT, Solidaires, le SNUI, le CCFD - Terre Solidaire, Oxfam France - Agir ici, Attac, ainsi que la Plateforme paradis fiscaux et judiciaires s’associent pour lancer une campagne de mobilisation citoyenne et syndicale. Celle-ci vise à diffuser largement un appel contre les paradis fiscaux et invite chacun à agir sur ce sujet.

    La lutte contre les paradis fiscaux ne doit pas rester une affaire de spécialistes ni une question laissée aux seules initiatives des gouvernants du G20. La participation de tous au démantèlement des paradis fiscaux doit être la plus large possible. Notre démarche de mobilisation citoyenne s’appuie sur l’idée que chacun, à son niveau, citoyen, militant syndical, élu de collectivité locale ou dirigeant d’entreprise, peut prendre une part active. Le site « stop paradis fiscaux » se veut à la fois un lieu de mobilisation, de ressources pour mieux comprendre les paradis fiscaux, d’échanges d’idées et d’expériences.

    Rejoignez-nous, signez l’appel ! Et diffusez-le le plus largement possible !