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  • Accord de libre-échange entre le Canada et le Panama

    Québec.jpgDans la discrétion la plus totale, le Canada a signé un accord de libre-échange avec le Panama. Cet accord avec un pays pauvre à la population d’à peine plus de 3 millions de personnes pourrait sembler sans conséquences. Il y a toutefois un hic : le Panama est un paradis fiscal. Et pas n’importe lequel. L’un des plus actifs, des moins coopératifs et des plus intégré au crime organisé.

    Le gouvernement canadien justifie cet accord par le fait que « le Panama est un marché établi pour le Canada, et les relations bilatérales de commerce et d'investissement ont un fort potentiel de croissance à long terme ». Certaines grandes entreprises canadiennes ont flairé de bonnes affaires et croient que l’accord facilitera les relations commerciales avec ce pays à la réputation douteuse. Mais quel en sera le prix pour les Canadiens et les Panaméens ?

    La mauvaise réputation du Panama n’est certes pas usurpée. La principale activité économique de ce pays consiste à offrir des services financiers aux trafiquants de drogue et aux multinationales. Il s’est spécialisé, entre autres, dans les pavillons de complaisance disponibles à rabais, sans tracasserie bureaucratique aucune. Ceux-ci permettent aux bateaux de naviguer sans se préoccuper des lois nationales et des conditions de travail des marins.

    Les capitaux entrent et sortent du Panama sans aucune restriction. Les transactions sont protégées par le secret bancaire, si bien qu’il n’existe aucun contrôle de l’activité financière. L’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), pourtant assez accommodante lorsqu’il s’agit d’évaluer à quel point les paradis fiscaux sont coopératifs, a placé le Panama sur sa « liste grise ».

    Expansion du crime organisé

    Pis, la position géographique du Panama font de ce pays un lieu névralgique du crime organisé. Des criminologues ayant travaillé à l’ONU ou à la Commission européenne, comme Marie-Christine Dupuis-Danon ou Thierry Cretin y voient là une évidence. « État narcotrafiquant et blanchisseur d’une grande partie de l’argent sale de la planète avec les Îles Caïmans, Panama joue un rôle charnière entre le Sud et le Nord, la Colombie et les Etats-Unis » affirme à son tour Patrice Meysonnier, de la police judiciaire en France, dans Trafics et crimes en Amérique centrale et dans les Caraïbes (Presses universitaires de France).

    Le trafic de la cocaïne et de l’héroïne sont constitutives des économies de cette région avec laquelle le Canada cherche à resserrer ses liens commerciaux. Dans ce contexte, la zone franche de Cólon pose singulièrement problème. Il s’agit d’un pôle d’investissement et d’exploitation industrielle hors de tout contrôle, donnant directement sur la Colombie.

    Puisque le blanchiment d’argent consiste à dissimuler sous la forme d’investissements licites l’utilisation de fonds criminels, l’accord de libre-échange canado-panaméen favorisera au Canada ces opérations de mobilisation de fonds noirs. Inversement, les mafias colombiennes et mexicaines, très actives au Canada, découvriront dans l’accord une série de formalités facilitant dans l’autre sens le transfert de fonds acquis illégalement ici.

    L’accord entre le Canada et le Panama facilitera les activités illicites ayant cours dans ce pays tout en cautionnant son laisser-faire. Alors que le G20 réuni à Londres en 2009 avait souligné l’importance de s’attaquer aux problèmes causés par les paradis fiscaux, le Canada agit en sens contraire et ouvre un front nouveau pour faciliter les fuites fiscales. Une pareille stratégie manque tout simplement de sérieux.

    La liberté sans entraves des « investisseurs »

    L’un des aspects les plus inquiétants de l’accord est le chapitre 9 qui porte sur l’investissement. Il n’est pas difficile de deviner ce que le mot « investissement » implique dans le cas d’un paradis fiscal. Ainsi, la troisième destination des « investissements » canadiens est la Barbade, un autre paradis fiscal, un pays d’un peu plus de 300 000 habitants, et qui ne roulent pourtant pas sur l’or malgré cet extraordinaire déferlement d’argent canadien.

    Un accord avec le Panama facilitera donc davantage l’évitement fiscal, qui permet de soutirer des sommes plus qu’importante à l’impôt, alors qu’en ces temps d’austérité budgétaire, nous en avons tant besoin pour nos services publics. Il s’ensuivra un métissage d’autant plus grand des avoirs de l’économie réelle avec les fonds du narcotrafic.

    Ce chapitre 9 sur l’investissement reprend le principe du chapitre 11 de l’ALENA, qui permet à une compagnie de poursuivre un gouvernement si celui-ci crée des obstacles au commerce par une réglementation. Ce qui ouvre un véritable boite de Pandore : selon Todd Tucker de l’organisation Public Citizen, qui a témoigné au Comité permanent du commerce international le 17 novembre, « des centaines de milliers d'entreprises américaines, chinoises, caïmanaises et même canadiennes peuvent contester la réglementation canadienne en faisant appliquer par leur filiale panaméenne une planification agressive de la nationalité ».

    Les Québécois et les Canadiens ne profiteront donc pas d’un pareil accord. Pas plus que les Panaméens. On retrouve d’ailleurs dans l’entente plusieurs mesures inspirées des accords de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) qui ont été longuement combattues par les pays du Sud.

    On vise par exemple à faire baisser de façon significative les droits de douane. Or ces baisses, dans un pays pauvre comme le Panama, pourront avoir de graves conséquences : elles priveront un gouvernement déjà passablement désargenté et peu soucieux de sa population de précieux revenus ; et les produits panaméens se retrouveront en concurrence avec des produits canadiens, alors qu’ils auront peu de chance d’exporter leurs propres marchandises (à moins qu’elles ne soient conçues dans des conditions de misère).

    De plus, l’ouverture des marchés publics panaméens aux entreprises canadiennes privera le Panama d’un important outil de développement local. À l’OMC, les pays du Sud ont refusé d’adhérer à l’Accord sur les marchés publics (AMP) justement pour cette raison.

    Sans surprise, l’accord entre le Canada et le Panama ne contraindra pas non plus l’activité de compagnies minières canadiennes, dont certaines soulèvent de vives controverses, comme les projets à ciel ouvert de la mine d’or de Molejon exploité par Petaquillas Minerals, qu’on a accusée de déforestation et de contamination de rivières locales, ou la mine de cuivre exploitée illégalement sur territoire autochtone par Corriente Ressources. Aucune mesure environnementale restrictive n’est prévue.

    Toutes ces raisons justifient qu’à titre de précaution, le Canada renonce à un tel accord de libre-échange. Plus que cela, il devrait s’engager à ne plus jamais négocier ce type d’accord avec un paradis fiscal. Souhaitons que le parlement canadien ait le courage de voter contre la loi C-46 qui vise la mise en œuvre de ce funeste accord.


    Alain Deneault est l’auteur de "Offshore, Paradis fiscaux et souveraineté criminelle" et membre d’Attac-Québec.

    Claude Vaillancourt est écrivain et coprésident d’Attac-Québec

  • Indignez-vous !

    Inutile de présenter Stéphane HESSEL, il le fait très bien tout seul et l'explosion des ventes de son livre le rend "visible", plus que jamais. On ne s'en plaindra pas, on notera que tous les "désobéissants" se trouveront confortés dans leur démarche et se sentiront (beaucoup) moins seuls.

     

    Indignez-vous200.jpg« 93 ans. La fin n’est plus bien loin. Quelle chance de pouvoir en profiter pour rappeler ce qui a servi de socle à mon engagement politique : le programme élaboré il y a soixante-six ans par le Conseil National de la Résistance ! » Quelle chance de pouvoir nous nourrir de l’expérience de ce grand résistant, réchappé des camps de Buchenwald et de Dora, co-rédacteur de la Déclaration universelle des Droits de l’homme de 1948, élevé à la dignité d’Ambassadeur de France et de Commandeur de la Légion d’honneur !

    Pour Stéphane Hessel, le « motif de base de la Résistance, c’était l’indignation. » Certes, les raisons de s’indigner dans le monde complexe d’aujourd’hui peuvent paraître moins nettes qu’au temps du nazisme. Mais « cherchez et vous trouverez » : l’écart grandissant entre les très riches et les très pauvres, l’état de la planète, le traitement fait aux sans-papiers, aux immigrés, aux Roms, la course au “toujours plus”, à la compétition, la dictature des marchés financiers et jusqu’aux acquis bradés de la Résistance – retraites, Sécurité sociale... Pour être efficace, il faut, comme hier, agir en réseau : Attac, Amnesty, la Fédération internationale des Droits de l’homme... en sont la démonstration.

    Alors, on peut croire Stéphane Hessel, et lui emboîter le pas, lorsqu’il appelle à une « insurrection pacifique ».

    Sylvie Crossman, pour les Editions Indigènes.

  • Nicolas Sarkozy et les 4 618 600 chômeurs

    Bravo, les artistes de la communication gouvernementale qui ont rendu publics les chiffres du chômage le 24 décembre ! Qu'il soit à l'Elysée, à Matignon ou au ministère du travail, l'auteur de cette brillante idée mérite un coup de chapeau.

    Au moment où bon nombre de Français enfournaient dinde ou chapon, débouchaient une bonne bouteille et empaquetaient fébrilement les derniers cadeaux, nul doute qu'ils auront eu l'oreille moins attentive à l'évolution du marché de l'emploi.
    Nul doute, également, que la publication de ces chiffres en toute fin de mois, comme d'habitude, aurait désagréablement parasité les voeux de fin d'année du président de la République. Mais cette petite habileté masque mal un cruel aveu d'impuissance : contrairement aux discours récurrents de nos éminences, en effet, le nombre des sans-emploi continue à augmenter.
    Oublions les engagements de campagne de Nicolas Sarkozy, en 2007 : il se faisait fort de ramener le chômage à 5 % de la population active. La crise est passée par là. Dont acte. Mais beaucoup plus récemment, le 25 janvier à la télévision, il se risquait bravement à des prévisions optimistes : "Le chômage va baisser dans les semaines et les mois qui viennent." Fin août encore, sur la base de statistiques ponctuelles et partielles, la ministre de l'économie, Christine Lagarde, se réjouissait des perspectives de "stabilisation".Nous en sommes loin, comme en témoignent les données publiées ce 24 décembre par le ministère du travail. Elles sont aisément consultables sur son site Internet. A fin novembre, l'on comptait 2 698 100 demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A, c'est-à-dire des personnes sans emploi tenues de faire des actes positifs de recherche d'un travail. Ce chiffre a progressé de 2 % depuis novembre 2009, après avoir flirté avec la barre des 2 millions au printemps 2008.
    Il s'y ajoute 1 321 000 personnes classées en catégories B et C, qui ont une "activité réduite" (plus ou moins 78 heures par mois) mais recherchent un emploi et doivent en faire la preuve. Soit un total de 4 019 100 demandeurs d'emploi de catégories A, B et C, en hausse de 5 % depuis un an. Parmi eux, signalons en passant l'explosion des chômeurs "seniors" de plus de 50 ans (750 000, +16 % en un an), ainsi que des chômeurs depuis un an ou plus (1,5 million, + 21,5 %) ; et, pour être honnête, la baisse de 4 % des jeunes de moins de 25 ans en quête d'emploi.
    En outre, 599 500 personnes (+ 16 % en un an) relèvent des catégories D et E : elles sont inscrites à Pôle emploi mais, pour diverses raisons (maladie, formation, contrat aidé, etc.), ne sont pas tenues de faire des actes positifs de recherche d'emploi. Fin novembre, l'ensemble des inscrits à Pôle emploi s'établit donc à 4 618 600 personnes, en hausse de 6,6 % en un an. Pour mémoire, la "population active", ayant ou non un emploi, est actuellement de 28,2 millions de personnes.
    Encore ces chiffres ne concernent-ils que la France métropolitaine : pour être complet, il convient de ne pas oublier les 253 100 demandeurs d'emploi des départements d'outre-mer, qui ne sont mentionnés par le ministère que du bout des lèvres. Il est vrai que si on les ajoute à l'addition, on approche dangereusement de la barre des 5 millions.
    Celle-ci est évidemment dépassée si l'on tient compte des chômeurs "invisibles", qui ne sont pas ou plus inscrits à Pôle emploi, souvent découragés par des radiations pour raisons administratives ou "autres" qui sont tout sauf marginales (plus de 100 000 durant le mois de novembre).
    Désolé d'infliger au lecteur cette avalanche statistique. Trop souvent occultée ou presque banalisée tant elle paraît inéluctable, elle en dit malheureusement beaucoup plus que bien des commentaires sur la réalité du pays et sur la défiance générale à l'égard des gouvernants.
    Selon toutes les enquêtes récentes, en effet, les Français placent largement en tête de leurs préoccupations la lutte contre le chômage et l'amélioration du pouvoir d'achat. Sur le premier point, on vient de le constater, les belles paroles présidentielles ou ministérielles sont tout sauf convaincantes et les perspectives guère encourageantes.
    Sur le second point, il suffit de se reporter au dernier - et ultime - rapport du Médiateur de la République, avant sa disparition au profit du Défenseur des droits. S'inquiétant des fragilités de la société française, de l'angoisse croissante du déclassement ou des ravages du surendettement, Jean-Paul Delevoye, qui est tout sauf un gauchiste mais plutôt ce qu'on appelait autrefois un gaulliste social, déclarait sans ambages : "J'estime à 15 millions le nombre de personnes pour lesquelles les fins de mois se jouent à 50 ou 100 euros près", soit un bon tiers des Français adultes.
    Dans ces conditions, et même si ce n'est pas très glorieux, on comprend que le président de la République ait préféré glisser les mauvaises nouvelles du chômage entre le sapin et les agapes de Noël, tant elles témoignent de son impuissance.
    D'autant que, pour le reste, son bilan 2 010 n'est pas reluisant : une déroute de son camp aux élections régionales du printemps ; un gouvernement plombé, à l'été, par les sévères conflits d'intérêts de l'affaire Woerth-Bettencourt ; d'inquiétants dérapages estivaux sur les Roms ; une réforme des retraites, à l'automne, qui ne démontre sa détermination qu'au prix d'une amertume et d'un ressentiment durables dans le pays ; un remaniement qui a cruellement mis en lumière l'affaiblissement de son autorité, face au premier ministre et à sa majorité ; enfin, ces derniers temps, la résurgence vindicative d'un Front national qu'il croyait avoir neutralisé il y a trois ans.
    Nicolas Sarkozy n'a jamais douté de pouvoir renverser des montagnes. Celles qui l'attendent en 2011-2012 paraissent pourtant de plus en plus infranchissables. Reste à la gauche - aux socialistes en particulier - à démontrer qu'elle ferait mieux, ce dont elle n'a toujours pas convaincu les Français.

    Gérard Courtois, Le Monde du 28 décembre 2010
  • Etats généraux sur l’avenir des retraites

    Le principe d’Etats généraux a été acté par le collectif national « exigences citoyennes retraites ».

    Le mouvement social sur les retraites a été exemplaire par son niveau de mobilisation, par son unité et par le rejet massif des citoyens au projet de loi. Pour autant cela n’a pas permis de faire reculer le pouvoir.
    Cette initiative doit être l’occasion de faire le bilan d’un conflit très important dans le mouvement social, mais surtout de mettre en évidence les aspirations qui se sont expriméEs durant le mouvement. Au regard de différentes échéances politiques mais également du futur RDV déjà programmé dans la loi pour 2013 prévoyant une réforme systémique, il s’agira de formuler des propositions et de construire des convergences.

    Le processus proposé est le suivant :
    - Lancement d’un appel aux collectifs dans les jours à venir.
    - Une première réunion de lancement sera organisée en Ile de France, à la bourse du travail, le 25 janvier vers 18 h 30 (les modalités d’organisation sont à préciser, les collectifs locaux d'Ile de France sont appelés à participer.
    - Réunion des Etats généraux nationaux, avec la présence de collectifs de toute la France, le samedi 2 avril 2011.
    Il faut que ce processus associe très largement la parole et les propositions des collectifs locaux.
    Nous comptons sur les comités locaux d'Attac pour favoriser des « Etats généraux locaux » et permettre la réussite des réunions du 25 janvier et 2 avril 2011.

    Attac France, le 26 décembre 2010
    Ci-dessous le texte d'appel à ces Etats généraux :

     

    Les retraites, ça n’est pas fini !

     La question des retraites n’est pas réglée, même si le gouvernement a réussi à imposer son projet sur les retraites, sans entamer de véritables négociations, alors qu’il estimait lui même qu’il s’agit d’un problème de société. Cependant, l’énorme mobilisation unitaire que nous avons connue ne restera pas sans lendemain. Elle a permis de poser un certain nombre de problèmes fondamentaux – partage de la richesse produite, égalité entre les hommes et les femmes, pénibilité du travail –, qui resteront dans le débat public. Le collectif « Faire entendre les exigences citoyennes sur les retraites », avec les collectifs locaux, y a pris une part importante particulièrement dans le lancement d’initiatives unitaires.

    Nous ne pouvons accepter les injustices qui structurent la contre-réforme du gouvernement. De son propre point de vue, les réponses qu’elle contient ne seront par ailleurs pas suffisantes pour résoudre même provisoirement le problème. L’aveu est contenu dans un amendement de dernière minute, introduit en catimini au Sénat, indiquant qu’une « réforme systémique », visant à transformer de fond en comble le système par répartition en un système par points ou par comptes notionnels, serait débattue en 2013. Il s’agit donc dès à présent de se préparer à ce nouveau combat.

    C’est pourquoi le collectif national propose de lancer un processus d’états généraux sur l’avenir des retraites. Ces états généraux, organisés le plus largement possible, devraient permettre de faire le bilan du mouvement social qui vient d’avoir lieu et de débattre sur le fond de l’avenir des retraites. Il revient aux collectifs locaux de s’emparer de ce processus qui devrait être décentralisé au maximum.

  • La lettre des atterrés n°3

    Les "Economistes atterrés" ont publié cette semaine leurs deux premières notes : une note sur la crise irlandaise signée par Benjamin CORIAT, et une note sur la crise de l'euro, signée par Henri STERDYNIAK. Un communiqué de presse accompagnait ces deux publications. Nous continuons ainsi à alimenter le débat sur la crise actuelle, comme nous avons commencé à le faire à travers notre manifeste, signé par plus de 2 780 personnes à ce jour.

    Vous trouverez ces 3 textes en lien ci dessous.

    La crise irlandaise, Emblème et symbole de la finance dérégulée. ->http://atterres.org/?q=la-crise-irlandaise-embl%C3%A8me-et-symbole-de-la-finance-d%C3%A9r%C3%A9gul%C3%A9e

    Crise de la zone euro : Les jeux des marchés financiers et l’aveuglement des institutions européennes conduisent à la catastrophe. Il est urgent de changer d’Europe. -> http://atterres.org/?q=crise-de-la-zone-euro%C2%A0-les-jeux-des-march%C3...

    Crise de la zone Euro : Il est urgent de changer d’Europe ; Il est urgent de desserrer l’étau des marchés financiers -> http://atterres.org/?q=crise-de-la-zone-euro-il-est-urgent-de-changer-d%...