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  • Contre l'escroquerie du Mécanisme européen de stabilité et du Pacte budgétaire, solidarité des peuples !

     Attac.jpgLe projet de Mécanisme européen de stabilité (MES), sur lequel le Sénat doit se prononcer mardi 28 février, s’apprête à institutionnaliser les méthodes employées par la Troïka dans les pays surendettés, avec les résultats catastrophiques que l’on connaît. Cette pseudo « solidarité » doit être dénoncée. Attac invite les citoyens à interpeller leurs sénateurs en leur envoyant la lettre type ci-jointe (une liste de contact des sénateurs y est incluse, elle est aussi disponible en cliquant ici).

    La mobilisation contre le MES n’est cependant qu’un début. Le MES s’insère en effet dans la mécanique du Pacte budgétaire, qui sera signé au Sommet européen du 1er et 2 mars. Ce nouveau traité impose une véritable camisole de force néolibérale via la mise en place de dispositifs de contrôle budgétaire, et de sanctions pour les « mauvais élèves » de l’austérité. Le traité impose par ailleurs l’insertion de « règles d’équilibre budgétaire » dans les législations nationales.

    Face aux menaces généralisées du MES et du Pacte budgétaire contre la démocratie et les droits sociaux, Attac se mobilisera dans le semaines et mois à venir, en France et en Europe, pour imposer des référendums sur le Pacte budgétaire.

    - Dans cette perspective, Attac se joint aux mobilisations syndicales prévues dans toute l’Europe le mercredi 29 février, pour dénoncer le « Pacte d’austérité ».

    - Avec le collectif pour un audit citoyen de la dette publique (www.audit-citoyen.org), Attac participe à la semaine contre l’austérité du 5 au 12 mars. Des initiatives sont prévues en France contre le Pacte budgétaire, avec un meeting à Paris le 5 mars.

    Le 31 mars, une journée d’action décentralisée des collectifs locaux se tiendra autour du thème « libérons les peuples des chaînes de la dette ».

    - Une grande manifestation européenne est prévue le 19 mai à Francfort, pour protester contre l’austérité généralisée et la dérive antidémocratique et antisociale des institutions européennes.

    Devant l’escroquerie des « plans de sauvetage » de la Troïka, il est essentiel d’envoyer un vrai message solidarité européenne au peuple grec. Une cinquantaine de villes en France et dans le monde ont déjà répondu à l’appel citoyen international « Nous sommes tousdes Grecs » et se sont mobilisées, en moins d’une semaine. Cela n’est qu’un début :

    - Attac soutient l’initiative citoyenne internationale « Occupons les banques, occupons la dette, nous sommes tous des Grecs », et appelle ses adhérents à participer et à organiser aux occupations de banques qui auront lieu les 2 et 3 mars.

    - Attac France, des partenaires français (FSU, Solidaires, Aitec, DAL...) et européens (Attac Allemagne et Autriche, CEO, CSC - Belgique -, Focus on the Global South, fondation Rosa Luxemburg, CADTM Europe, ELA et ESK du Pays Basque, Arci, Global Project et de European Alternatives - Italie -...) organisent par ailleurs une délégation des mouvements sociaux qui se rendra à Athènes les 28 et 29 février. Nous y rencontrerons les mouvements sociaux et évoquerons des initiatives conjointes contre l’austérité imposée aux peuples.

    Attac France le 27 février

  • Un Forum Alternatif Mondial de l’Eau face au Forum des Marchands d’Eau

    Logo Attac.jpgAvec le soutien du gouvernement français et de nombreuses collectivités publiques, les multinationales de l'eau tiendront un Forum Mondial de l'Eau (FME) du 12 au 17 mars 2012 à Marseille. Ce Forum des marchands d'eau est là pour discuter des modalités de la privatisation d’un élément essentiel à la vie et du contrôle de grandes firmes sur sa distribution.

    Ce forum n'est pas légitime, raison pour laquelle Attac et de nombreux partenaires nationaux et internationaux tiendront un Forum Alternatif Mondial de l'Eau (FAME) du 14 au 17 mars, à Marseille, donnant à voir les alternatives pour se doter de moyens garantissant un accès à une eau de qualité pour tous sur la planète.

    Récemment interrogé, le gouvernement français, par la voix de M. Benoist Apparu, secrétaire d’État à l’écologie, a dit « regretter l’organisation de forums alternatifs qui ne pourront pas créer les conditions d’un véritable débat au sein du Forum mondial de l’eau ». C’est pourtant la structure même du Conseil mondial de l’eau (CME), organisateur du FME, qui fait que ce dernier ne peut être le lieu d’un véritable débat. Association d’entreprises, de professionnels, d’institutions gouvernementales ou intergouvernementales, le CME est un organisme privé qui entend s’arroger le directoire mondial de l’eau pour favoriser la marchandisation de ce bien commun.

    L’accaparement de ce bien commun par les multinationales a aggravé la crise de l’eau et les « objectifs du Millénaire » en matière d’eau potable et d’assainissement ne seront pas atteints. La principale raison n’est pas le manque d’eau : accaparée par les multinationales, l'eau est gaspillée et exploitée avec un objectif strictement financier, privilégiant la rentabilité des investissements et les technologies fortement consommatrices, au détriment de l’accès à l’eau pour tou(te)s. Et cela, même si  l'ONU vient de reconnaître cet accès comme un droit humain fondamental. Partout, en France, en Italie et jusqu’en Bolivie, des luttes populaires et des alternatives citoyennes démontrent que l'emprise des multinationales sur l'eau n'est pas une fatalité.

    L’objectif du CME n’est pas de donner de l’eau à ceux qui en manquent, mais d’en vendre d’avantage à ceux qui peuvent la payer : sur quelle base un dialogue pourrait-il donc s’installer quand les objectifs sont aussi opposés ? Si Attac, en association avec d’autres organisations de la société civile, s’est engagée dans la préparation du FAME c’est parce qu’il fallait un lieu où puissent se rencontrer ces luttes, s’exprimer les aspirations des peuples à reprendre en main leur bien commun, s’échanger les expériences et affirmer l’absence totale de légitimité du CME pour gérer la politique mondiale de l’eau.

    Le gouvernement français, qui a fourni 4 millions d’euros sur les 16,5 millions de financement public du FME (sans compter les 6,9 millions de Veolia, Suez, EDF et de la CCIM), a décidé de ne pas soutenir financièrement le FAME. Par ce geste, le gouvernement prend clairement parti pour les multinationales, montrant le peu de considération qu'il a pour toutes celles et tous ceux qui sont victimes des agissements de ces marchands d'eau et qui agissent pour la réappropriation citoyenne de l’eau et la redéfinition d’un véritable service public. Le gouvernement dit vouloir « organiser des passerelles entre le Forum et le Forum alternatif ». Tant qu'il ne mettra pas un terme à son soutien à ces multinationales, ces passerelles ne pourront pas se construire.

    Le FAME s’est donné une charte de principes et nous appelons toutes celles et tous ceux qui s’y reconnaissent à rejoindre ce forum pour renforcer les résistances et élargir les alternatives déjà existantes. Ceux qui ne retrouveront pas leurs valeurs dans le FME seront les bienvenus, mais il ne saurait y avoir de passerelle entre le FAME et le Forum des marchands d’eau.

    Attac France, le 23 février 2012

  • A lire : 15 idées reçues sur la fiscalité

    couv_fiscalite.jpgLa France est championne du monde des prélèvements obligatoires ! Le poids des charges fiscales et sociales plombe notre compétitivité ! Les impôts découragent les initiatives et font fuir les entrepreneurs ! La fraude sociale est une plaie aussi grave que la fraude fiscale ! Qui n'a jamais entendu ces assertions du discours dominant, martelées comme des évidences ? Pourtant, elles sont tout simplement contraires aux faits.
    Ce livre reprend et déconstruit les idées reçues sur la fiscalité. Il contribue ainsi à poser les termes d'un débat si nécessaire du fait de la crise, de la hausse des inégalités et des besoins en matière de politiques publiques. Il livre également les principaux axes permettant de mettre la justice fiscale et sociale au cœur d'une future réforme des impôts. Car sans justice fiscale, donc sans impôts légitimes, la vie en société est impossible.

  • Attac s’adresse aux candidats à l’élection présidentielle : quelle démocratie proposez-vous ?

    Logo Attac.jpg« Chaque fois qu'il y aura blocage, je ferai parler le peuple français », a déclaré Nicolas Sarkozy en annonçant hier sa candidature. Étrangement, il s'était bien gardé de le faire pour le traité de Lisbonne, la réforme de la Poste ou celle des retraites. Il l'envisage maintenant volontiers contre les chômeurs et les étrangers.

    Cette instrumentalisation du référendum au service d'une politique de boucs émissaires est nauséabonde. Nicolas Sarkozy essaie cyniquement de jouer de l'opposition entre les élites – dont il est la caricature – et le peuple.

    Dans le même temps, François Hollande fait le jeu de Nicolas Sarkozy quand il déclare au Guardian que, s’il est élu Président de la République, il fera ratifier le Pacte budgétaire par le Parlement et non par référendum : il donne ainsi l'impression de vouloir esquiver le débat démocratique. Le dévoiement de la procédure référendaire par Nicolas Sarkozy n'autorise pas à évacuer le droit du peuple à se prononcer directement sur un enjeu historique après un débat éclairé.

    En fait de renégociation du Pacte budgétaire, le candidat socialiste se satisferait en effet, toujours selon ses déclarations au Guardian, d’une « clause sur la croissance économique, dans ou à côté du Traité ». Mais rajouter une déclaration de principe sur la croissance à un Pacte qui aggravera la récession, en radicalisant l’austérité, n’aurait aucune signification. Pas plus d'ailleurs que d'implorer le retour de la croissance sans se poser de questions sur ses finalités ou sa viabilité écologique.

    Devant la gravité des enjeux, la nécessité d'un référendum est posée. Pourtant Nicolas Sarkozy n'a pas évoqué l’idée d’un référendum sur le Pacte budgétaire, préférant stigmatiser les chômeurs et les étrangers. François Fillon, lui, en a parlé le 14 février devant les députés UMP, à propos de l'ajout de la « règle d'or » dans la Constitution. Bien sûr les motivations de M. Fillon sont tout sauf désintéressées : il veut obliger le Parti socialiste à défendre le « oui » devant des électeurs de gauche plus que sceptiques.

    La question des politiques budgétaires et fiscales en France et en Europe est bien au cœur des enjeux d'avenir ; le peuple doit pouvoir en décider directement. C’est pourquoi Attac demande à tous les candidats aux élections présidentielles et législatives s’ils ont l’intention de donner aux citoyens français la possibilité de délibérer et de décider eux-mêmes de leur avenir et de celui de l’Europe.

    Après les quatre questions que nous avons posées en octobre dernier sur la finance, nous soumettons aujourd’hui aux candidats trois nouvelles questions (ci-jointes) qui portent sur la démocratie en France et en Europe, et auxquelles nous souhaitons obtenir des réponses avant le 15 mars.

    Six candidats nous ont déjà répondu en octobre sur la finance, nous espérons qu’ils répondront sur la démocratie. Nicolas Sarkozy nous avait alors répondu ne pas être encore candidat: il peut désormais répondre sans obstacle à l’ensemble de nos questions. Il en est de même pour François Hollande, qui n’avait pas souhaité préciser ses projets sur la régulation de la finance.

     Après les élections, au cas où le nouveau président élu et sa majorité décideraient de ratifier le Pacte sans consulter le peuple, Attac proposera au mouvement social l'organisation d'un référendum d'initiative citoyenne ou d'une votation citoyenne, en France et en Europe, pour imposer un véritable débat démocratique sur le Pacte budgétaire.

    Attac France, le 16 février 2012

  • Solidarité avec le peuple grec

    CACnational.jpgLe Collectif poitevin pour un audit citoyen de la dette appelle à un rassemblement de solidarité avec le peuple grec :

    samedi 25 février à 10 h 30 devant l’agence du Crédit Agricole rue Notre Dame.