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  • 350 milliards d'avoirs français sont dans les paradis fiscaux…

    Petite piquûre de rappel avec cet article en PDF (fichier joint) du site Médiapart sur l'évasion fiscale en France… Il s'agit de la chronique d'un livre de Gabriel Zucman (La richesse des nations, Editions Le Seuil-La République des idées) sous-titré "Enquête sur les paradis fiscaux". Dans cet ouvrage l'auteur a essayé de collecter toutes les informations disponibles, les a croisées afin d'avoir une idée précise de ce qui est détenu dans les paradis fiscaux (officiellement disparus selon Nicolas Sarkozy…). A lire donc entre la dinde et les marrons…

    350 milliards d'avoirs français sont dans les paradis fiscaux.pdf

  • "En finir avec l'Union européenne" jeudi 28 novembre au Local

    Dans votre agenda : rappel

    L'association "Questions politiques" qui a démarré un programme de débats au mois de septembre, avec une première soirée sur les retraites, organisera d'autres évènements jusqu'en juin prochain. Voici la prochaine date déjà connue :
     
    Jeudi 28 novembre, à 20 h 30, avec Cédric Durand, au Local (rue St Pierre le Puellier). Cédric Durand est économiste à l'Université de Paris 13, il est coordonnateur du livre "En finir avec l'Europe", paru aux éditions La Fabrique, cette année. Il viendra nous exposer ses propositions lors de la conférence-débat :  "En finir avec l'Union européenne"
     
    organisée par l'association "QUESTIONS POLITIQUES", soutenue par les amis du Monde diplomatique, Raisons d’agir et la Société Louise Michel,
     
     Le jeudi 28 novembre,  à 20h30
     
    Au Local, 16, rue Saint pierre le Puellier, à Poitiers

  • Accord de libre-échange UE - Canada

    Plus de 100 organisations signent la déclaration transatlantique contre l’inclusion de «droits» excessifs pour les investisseurs dans l’AÉCG.

     25 novembre 2013, Bruxelles, Ottawa et Montréal – Alors que les délégations européennes et canadiennes se retrouvent aujourd'hui à Bruxelles pour poursuivre la négociation d'un chapitre portant sur la protection de l'investissement dans l'Accord économique et commercial global (AÉCG), les groupes de la société civile transatlantique exigent que ce chapitre soit entièrement retiré, considérant ce dernier comme un affront à la démocratie, une attaque envers l’indépendance du système judiciaire, ainsi qu’une menace pour le changement climatique et notre environnement.

     L’AÉCG «inclut un chapitre controversé et inutile sur la protection des investissements ainsi qu’un mécanisme de règlement des différends investisseur–État qui sont pourtant rejetés par un nombre croissant de pays pour des raisons très légitimes »affirme la déclaration transatlantique signée par plus de 100 organisations dans l'Union européenne, le Canada et le Québec. «Ces protections excessives accordées aux grandes entreprises dans des milliers de traités d’investissements et d’accords de libre-échange n’ont pas d’autres objectifs sociaux et économiques que de saper nos droits démocratiques à décider de nos politiques publiques et de nos législations dans l’intérêt général».

     La déclaration, qui montre une opposition croissante en Europe aux projets de la Commission visant à négocier des chapitres de «droits »aux investisseurs dans les accords commerciaux avec le Canada (AÉCG) , les États-Unis (PTCI) et Singapour, puise dans l'expérience globale de règlement des différends investisseur–État. Au Canada, des investisseurs ont récemment contesté en vertu de l’ALÉNA un moratoire sur l'exploration du gaz de schiste ainsi que des décisions juridiques sur l'utilité de deux brevets pharmaceutiques. Les États membres de l'UE ressentent aussi les sévices des différends entre investisseurs et États, comme par exemple celle de la société d’énergie suédoise Vattenfall contre la décision de l'Allemagne de sortir du nucléaire.

     «Si l’AÉCG est signé puis ratifié en incluant tel quel le mécanisme de règlement des différends investisseur-État, les démocraties canadiennes et européennes vont en pâtir tandis que les multinationales acquerront de nouveaux outils pour contrecarrer les politiques visant à protéger l’environnement, la santé et les services publics, la conservation des ressources, et surtout à rendre nos économies socialement plus durables et équitables», indique la déclaration transatlantique, que d'autres organisations européennes, canadiennes, québécoises et américaines sont invités à endosser. «Tous les représentants politiques de tous les niveaux de gouvernement de l’Union européenne et du Canada doivent appeler à la suspension des négociations sur l’investissement dans l’AÉCG et refuser d’approuver l’AÉCG tant que ce mécanisme excessif de règlement des différends investisseur-État n’en ait pas été retiré».

     La déclaration s'opposant au mécanisme de règlement des différends investisseur–État est d'autant plus importante compte tenu de l'intention de la Commission à conclure rapidement un Partenariat Transatlantique de Commerce et d’Investissement (PTCI) avec les États- Unis.

  • BNP Paribas au Trésor : vive le pantouflage inversé

    Logo Attac.jpgPour reprendre en main Bercy, le premier ministre s’apprêterait à nommer un banquier à la Direction du Trésor. Sans doute le ministère de l'économie était-il insuffisamment ferme face à la démagogie anti-banques. Cette nomination va enfin permettre à l'État de servir pleinement le secteur bancaire, ce fleuron de la compétitivité française. Le mouvement de pantouflage inversé doit s'amplifier afin que les grands banquiers soient de plus en plus nombreux à faire bénéficier de leur talent la haute administration.

    François Villeroy de Galhau, directeur général délégué de BNP-Paribas, pourrait succéder Ramon Fernandez à la Direction du Trésor.  Ramon Fernandez a sans douté été trop timide dans son action au service de la finance. Bien sûr il a réussi à convaincre les députés socialistes de voter une pseudo-loi de « séparation » des activités bancaires spéculatives qui ne concerne que 3% de l'activité des banques. Mais il n'a pu empêcher les députés d'imposer un peu de transparence sur les activités des banques dans les paradis fiscaux. Certes il a contribué à vider de tout sens le projet de banque publique d'investissement, multiplié les cadeaux aux banques (Livret A, amnistie sur les emprunts toxiques...)* et contribué à l'actuelle offensive française contre le dangereux projet de taxe Tobin élaboré par la Commission européenne. Mais son action demeure encore trop timide aux yeux des banquiers, qui préfèrent prendre les choses en main directement.

    L'expérience de François Villeroy de Galhau à BNP Paribas en fait un garant encore plus crédible de la crédibilité financière de l'État, c'est-à-dire de l'alignement quotidien et millimétrique des décisions réglementaires et budgétaires de la France sur les attentes des marchés. Sa connaissance intime des rouages financiers lui permettra de renforcer la guérilla incessante et jusqu'ici victorieuse que mène Bercy contre les velléités de régulation financière au plan national et européen.

    Il est temps de renoncer à une déontologie d'un autre âge

    L'actuelle réglementation sur les conflits d'intérêt et le pantouflage, inopérante et hypocrite, doit être abolie. Elle n'a empêché ni la nomination de François Pérol, directeur-adjoint de cabinet de l'Élysée, à la tête du groupe BPCE (Banques populaires Caisse d'épargne), ni celle de Xavier Musca, le successeur de François Pérol à l' Élysée, à la tête du Crédit Agricole, ni aucune autre nomination. Au point qu'on ne parvient plus à compter le nombre des énarques–inspecteurs des finances en poste au sommet des grandes banques françaises**, pour le plus grand bien de leurs actionnaires.

    La fusion entre les élites financières et administratives est souhaitable et irréversible. Trêve de fausses pudeurs, il faut désormais accélérer les allers-retours entre haute finance et haute administration. Pour attirer les talents nous suggérons à Jean-Marc Ayrault et Pierre Moscovici de garantir le maintien des bonus et des stock-options des banquiers venus œuvrer à Bercy. Ainsi les marchés financiers, mis à l'abri des tentations démagogiques et de la pression des électeurs, seront-ils définitivement rassurés.

    Attac France, qui préfère en rire qu'en pleurer

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    * Voir l'article de Martine Orange, www.mediapart.fr/journal/france/211113/matignon-sattaque-la-citadelle-de-bercy?page_article=3
    ** Jacques de la Rosière (BNP Paribas), Beaudouin Prot (BNP Paribas), Michel Pébereau (BNP Paribas), Frédéric Oudéa (Société Générale), Daniel Bouton (Société Générale), Pierre Mariani (Dexia), Mathieu Pigasse (Lazard), Philippe Wahl (Banque postale), Gilles de Margerie (Crédit Agricole), etc ...
  • Le 7 décembre, partout en France, libérons l'Eléphant !

    liberez-elephant.pngLes syndicats de Fralib ont appelé au boycott d'Unilever pour obtenir la cession de la marque de thés et tisanes "Éléphant", indispensable au lancement de leur coopérative de production. Ils demandent aussi un soutien au démarrage sous la forme de commandes pour leurs produits.

    Le pouvoir citoyen peut faire céder Unilever. 
    Le samedi 7 décembre, une journée d'action nationale est organisée à l'appel des Fralib, relayé par une vingtaine de personnalités du mouvement social et progressiste. Attac est l'un des moteurs de cette initiative, qui sera suivie d'autres. Nous voulons le démontrer : d'autres avenirs sont possibles pour l'emploi, l'industrie et la nature que celui imposé par ces multinationales prédatrices.

    Concrètement, il s'agit d'organiser des actions symboliques devant ou dans les supermarchés afin de populariser auprès du grand public la cause des Fralib et d'obliger Unilever à céder. Un matériel d'explication du boycott en direction du grand public sera proposé aux militants (en attendant, ci-joint, un logo et une planche imprimable des marques Unilever).

    Attac veut rendre visible les actions du 7 décembre
    Nous demandons à tous les comités locaux et les militants qui envisagent de mener une action le 7 décembre de le signaler via la liste local et à l'adresse suivante <elephant@list.attac.org >. Une réunion téléphonique (Skype) se tiendra le 28 novembre à 18h30 pour échanger sur les modalités de l'action et de sa popularisation.
    La page « Écho des comités locaux » du prochain Lignes d'Attac (p.7) sera l'occasion de revenir sur cette action du 7 décembre et de présenter la diversité des modes d'interpellation que les comités ont choisis. N'oubliez pas de faire remonter photos, coupures de presse et commentaires à l'adresse <elephant@list.attac.org >.