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Livre/Revues - Page 8

  • Les Possibles, Automne 2013 N° 1 - Revue trimestrielle d'Attac France

    Logo Attac.jpgÉditorial : La promesse des biens communs

    par Jean-Marie Harribey

    Pour toutes celles et tous ceux qui nous ont accompagnés depuis le début de la préparation du premier numéro de cette revue, qui nous ont rejoints ou qui nous rejoindront – nous l’espérons – par la suite, nous transcrivons ci-après de larges extraits de l’appel à création que nous avions lancé au printemps dernier et qui introduisait le dernier numéro de la Lettre du Conseil scientifique, à laquelle cette nouvelle revue est appelée à succéder. Cet appel indique le sens du projet que nous mettons en œuvre, dont l’ouverture permanente que nous souhaitons lui donner sera un critère de sa réussite. Nous le complétons en présentant le contenu thématique de ce premier numéro, qui a été conçu en lien avec une actualité faite de remises en cause des acquis sociaux, de renoncement à tout changement véritable de la part des gouvernements des pays européens, et notamment du gouvernement français, dans un contexte de crise sociale et écologique chaque jour plus dangereuse.

    Pendant que les politiques restent immuables, engoncées qu’elles sont dans la défense des intérêts d’une classe de privilégiés, le monde change. Il change d’abord sous l’influence de la logique propre au capitalisme aujourd’hui mondialisé et conduit par des puissances financières qui ont porté l’exigence de rentabilité du capital jusqu’à un point inégalé. Restructuration permanente du capital financier et renforcement de l’exploitation de la force de travail sont alors les deux faces d’une même réalité : celle qui structure l’organisation du travail, le mode de production des richesses et leur répartition. Le monde change aussi parce que le foisonnement de nouvelles techniques laisse entrevoir la possibilité de manipulations biologiques et génétiques susceptibles de faire franchir une marche de plus à la fuite en avant productiviste et scientiste, malgré les dangers déjà avérés d’un mode de développement économique fondé sur l’utilisation massive de ressources rares, dont les limites apparaissent aujourd’hui. Peu à peu, se dévoile l’illusion que l’humanité aurait du temps pour s’adapter aux bouleversements provoqués par le réchauffement climatique : celui-ci risque de se produire beaucoup plus vite que prévu, dans un emballement de réactions en chaîne. Dans le même temps, des promesses fortes de l’idéologie capitaliste, comme l’épanouissement personnel et la démocratie, révèlent de manière de plus en plus patente leurs contradictions avec la logique généralisée du profit. Ainsi, le déploiement mondial du capital contribue à produire de plus en plus des subjectivités frustrées et blessées, tandis que les bien relatifs acquis démocratiques reculent là où des luttes sociales et politiques les avaient inscrits hier. Le monde se transforme enfin parce que les rapports de force géopolitiques se modifient rapidement, et cela d’autant plus que la crise du système exacerbe les tensions inhérentes à un marché livré au jeu de la concurrence prétendument non faussée.

    La suite de cet édito et les articles à l'adresse : http://www.france.attac.org/cs/newsletter/les-possibles-no-01-automne-2013

  • Changer l’Europe !

    Changer l'Europe !.jpgLes Économistes atterrés l’ont largement démontré : avec la mise en oeuvre du Pacte budgétaire et l’accentuation des politiques d’austérité, la construction européenne est sérieusement en danger.

    Ceci n’est pas une fatalité. Dans Changer l’Europe !, les «Atterrés» formulent un ensemble de propositions novatrices pour remettre l’Europe sur ses pieds. Ils développent et confrontent ainsi les multiples solutions qui s’offrent aux Européens dans des domaines aussi essentiels que l’emploi, la fiscalité, la transition écologique, la politique industrielle, le rôle des banques, l’égalité hommes-femmes, la réforme de la Banque centrale européenne, l’euro ou encore le fédéralisme…
    Dans tous ces domaines, des voies alternatives existent et il est urgent de les emprunter.
    À l’heure où se préparent les élections européennes, les «Atterrés» s’invitent ainsi dans le débat en mettant entre les mains des citoyens des propositions destinées à ouvrir de nouvelles perspectives au service de la démocratie et de la solidarité européennes.

    Depuis 2010, ce collectif d’économistes et de citoyens, auteur du fameux Manifeste d’économistes atterrés (édition LLL), se donne pour but d’impulser la réflexion collective et l’expression publique des économistes qui ne se résignent pas à la domination de l’orthodoxie néo-libérale. Réunissant plus de 2000 membres, ils forment aujourd’hui un courant vital à la réflexion économique qui s’oppose à la pensée unique et éclaire le débat public sur la nécessité d’autres politiques.
  • Petit manuel de la transition…

    petit manuel3.jpgUn autre monde est-il vraiment possible ?

    Il le faut car le monde actuel ne l'est plus.
     
    Mais peut-on engager la transition vers une société vivable ? Avec qui et comment ?
    Les réponses, multiples, sont déjà sous nos yeux, issues des mouvements de la société.
    Pour leur donner corps et cohérence, Attac propose : 
    - une cible : l'hégémonie de la finance,
    - un objectif qui est aussi un instrument : la prise pouvoir des citoyens sur leur vie,
    - une méthode : la construction de convergences entre mouvements sociaux, du local au global.
     
    Pour permettre aux citoyens de faire de la politique autrement, sans carrières ni rivalités, au seul service du bien commun.
    Même si la route est longue, elle peut être tracée. C'est du moins ce que veut montrer ce petit manuel à l'intention de tous ceux, aujourd'hui nombreux, qui se demandent si l'espoir est encore permis.
     
    Prix public 6 €.
  • Retraites : pour un choc de répartition

    Logo Attac.jpgNote commune Attac-Fondation Copernic
     
    Les précédentes réformes de retraite ont eu des effets catastrophiques, qui n’ont pas fini de se faire sentir. Une étude récente de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques a calculé que si les réformes de 1993, 2003 et 2008 s’étaient appliquées aux affiliés de la CNAV et de la MSA-salariés de la génération 1938, ceux-ci auraient eu des pensions de base réduites de 28 % en moyenne lors de la liquidation, et de 35 % sur l’ensemble de leur période de retraite.
     
    Comme précédemment, l’argument « on vit plus vieux, il faut travailler plus longtemps » est invoqué, et il semble de bon sens. Notons pourtant que l’augmentation de l’espérance de vie ne date pas d’aujourd’hui et que, par le passé, le partage de la richesse produite a permis qu’elle s’accompagne de la diminution du temps passé au travail et d’une amélioration globale du niveau de vie. Mais surtout, vouloir augmenter la durée de cotisation relève d’une double hypocrisie.
     
    Hypocrisie quand on sait qu’une grande partie des salarié-es (plus de la moitié pour la génération 1942) est déjà hors emploi au moment de liquider leur retraite. Repousser encore ce moment revient simplement à prolonger cette période hors emploi, qui peut être de chômage, de pré-retraite, en tout cas de précarité, et donc à enfermer dans les minimas sociaux en attendant de pouvoir toucher une pension. Augmenter la durée de cotisation revient au final à faire baisser le montant des pensions sans oser le dire. Hypocrisie encore car vouloir faire travailler les salariés plus longtemps dans le contexte actuel de chômage revient aussi à
    rompre le contrat entre les générations. Car la solidarité intergénérationnelle a deux faces. Les actifs paient les pensions des retraités, et les salariés âgés se retirent de l’emploi pendant que les nouvelles générations y accèdent. Décaler l’âge de départ à la retraite revient à préférer entretenir le chômage des jeunes et celui des seniors, plutôt que payer des retraites. Ainsi, depuis le recul de l’âge de départ de 60 à 62 ans, on constate bien une hausse du taux d’activité de 15 % entre 2010 et 2012 pour la tranche d’âge de 55 à 64 ans… accompagné d’une augmentation de plus d’un tiers de la part des chômeurs dans cette tranche d’âge !
    Tandis que les jeunes font les frais du maintien forcé en emploi des seniors : leur taux de chômage dépasse 26%, l’écart de taux de chômage entre les moins de 25 ans et l’ensemble des actifs atteint un record.
     
    Enfin, ce qui est important est moins l’espérance de vie que l’espérance de vie en bonne santé, et toutes les années de retraites ne sont donc pas équivalentes. Prolonger la durée d’activité, alors même que la souffrance au travail se développe et que de nouvelles pathologies apparaissent, obère le temps dont les salariés disposent pour jouir réellement des meilleures années de retraite.
     
    La suite dans la note ci-joint : Contribution Conférence sociale Retraites.pdf

  • La transition énergétique dans une perspective altermondialiste

    Logo Attac.jpgJustice climatique, financiarisation et spéculation sur l'énergie, nucléaire, gaz et pétrole de schiste, biens communs, les réflexions et engagements d'Attac France sur les enjeux énergétiques ne sont pas nouveaux. 

    Attac France publie une note intitulée « La transition énergétique dans une perspective altermondialiste » afin de contribuer au débat national sur la transition énergétique. Ce texte, de caractère généraliste, propose sept principes comme autant de pistes d'action qui devraient guider des politiques, recherches et pratiques de « transition énergétique » dans une perspective altermondialiste, c'est-à-dire une transition énergétique au service d'une transition écologique et sociale qui soit juste, solidaire et démocratique.

    Si de nombreux et intéressants scénarios de transition énergétique sont sur la table et s'il est déjà possible de renforcer la résilience de nos territoires et des populations à travers de nombreuses expérimentations et innovations sociales, cette note pointe quelques-unes des conditions à réunir pour faire de l'énergie un bien commun, un commun dont on prend soin collectivement et démocratiquement. 

    Mettre fin à la frénésie extractive afin de satisfaire les exigences climatiques, démarchandiser et définanciariser l'énergie, éviter le piège techno-scientifique dans lequel les « spécialistes » veulent nous enfermer, reprendre le contrôle sur les grands choix énergétiques, s'assurer que les populations de la planète aient un accès collectif égalitaire aux services de l’énergie sont quelques-uns des passages obligés pour une réappropriation citoyenne et collective de notre avenir énergétique.

    La note est à télécharger là : www.france.attac.org/articles/la-transition-energetique-dans-une-perspective-altermondialiste

    ou à commander en envoyant un mail à materiel-militant@attac.org (commande minimum de 10 exemplaires soit 12€ frais de port compris). Les comités IDF peuvent passer au siège en nous téléphonant la veille.