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Livre/Revues - Page 5

  • LE MANIFESTE contre les accords transatlantiques ; Attentats massifs contre la démocratie.

    URGENCE : La guerre contre ces projets est nécessaire, elle est gagnable et nous devons la mener. Comment est-il possible de mettre en place des dispositifs juridiques qui fonctionnent comme des pièges contre la population, de sciemment maintenir celle-ci dans l'ignorance, de la désinformer au moment-même où elle est plongée dans de graves difficultés? Comment en est-on arrivé à ce que les solutions envisagées aux problèmes que nous traversons soient pire encore que les problèmes eux-mêmes ?

    F. Viale.jpegFrédéric Viale : docteur en droit, membre du Conseil Scientifique d'Attac France

    LE MANIFESTE contre les accords transatlantiques - Attentats massifs contre la démocratie

    INTRODUCTION

    Plusieurs dizaines de déplacements chaque année depuis plus d'une décennie, la France sillonnée, visitée, explorée : telle est la vie du militant itinérant, par monts et par vaux, un jour sur trois. Campagne contre l'AGCS (Accord général sur le commerce des services), pour le "non", contre le TSCG (Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance), le Pacte de stabilité, contre les accords de libre échange, pour une autre Europe...
    Les gares, les trains, la découverte des lieux magiques, de gens merveilleux, mais aussi des gens fatigués, de lieux abandonnés.
    Et à chaque fois se pose les deux mêmes questions : : "Quelle est l'activité économique locale?"; "Qui est le chef politique local?" Réponses quasi identiques un peu partout : "Il y avait des activités, du savoir faire, mais maintenant, c'est fini, il n'y a plus rien, vendu, liquidé, délocalisé. Si, il reste quelques bricoles par-ci, par là..." Et le chef local? Un dinosaure, accroché à son siège de cumulard depuis que je suis en barboteuse et qui répond aux problèmes locaux en créant... des espaces culturels. Le nombre de théâtres, de lieux d'expression artistique, de création qui meublent la France, qui peuplent les friches industrielles, qui tentent de redonner vie aux usines désaffectées : de quoi jouer sur l’absence et la solitude. En général ces lieux sont vides, ou quasiment.
    La ville de M., et ses deux milles logements vacants, la banlieue de R. et son chômage, la petite ville de C. et ses usines abandonnées, le gros bourg de M. dans les Ardennes et sa pauvreté inscrite dans le paysage, les jeunes qui s"en vont puisqu'il n'y a plus aucun avenir... Faut-il les citer tous? Inutile, il y a pire ailleurs, on trouve toujours un endroit où le taux de chômage est plus élevé, la pauvreté plus grande. Le savoir-faire technologique est malade. Le savoir-faire technologique est mort. Restent le chômage, la précarité, l'horizon bouché. Pourtant, le pays jouit d'un patrimoine impressionnant, il est couvert de beaux villages anciens, de merveilleux paysages qui souvent sont valorisé.
    Le terroir est encore vivace même si la mondialisation est passée par là. Des foules de personnes enthousiastes portent des projets, des projets de toute sorte, et souvent elles les concrétisent malgré les difficultés. En somme, j'ai vu un pays qui ne demande qu"à avancer et qui n'y parvient pas.
    Mais pendant ce temps là, des accords de libre-échange négociés en secret prétendent en décider autrement. Ceux qui, comme moi, ont le temps de s'intéresser à ces questions, qui ont la patience de lire des textes juridiques imbuvables savent que le monde que dessinent ces accords sera encore plus dur pour les faibles, plus doux pour les puissants, plus invivable pour le plus grand nombre, et que des foules de personnes qui ne demandent rien d'autre que de vivre tranquillement se trouveront poussée dans la fosse des populations déclassées, cassées puis oubliées. Une masse de gens qui croient encore aux principes démocratiques découvrira que la démocratie n'existe plus du fait de ces accords de libre-échange. Seuls demeureront les intérêts marchands ignorant tout de la vie humaine et de ses valeurs. Paranoïa ?

  • Grèce : petit guide contre les bobards médiatiques

    A lire sur le sujet du traitement médiatique de la victoire de Siriza en Grèce, ce petit fascicule :

    Grèce.png

  • Sortie du livre : Les Naufragés du libre-échange

    naufrage_libre_echange_130315.jpgEn négociant des accords de libre-échange, l’Union européenne, les États-Unis et le Canada veulent donner aux multinationales le pouvoir de défaire les règles sociales et écologiques. Ce coup de force mettrait la démocratie sous tutelle de part et d’autre de l’Atlantique. En effet, nos États choisissent délibérément de se soumettre à des mécanismes, tels l’arbitrage privé ou la coopération réglementaire, qui font prévaloir la protection des «investisseurs» sur l’intérêt général.
    Comment en est-on arrivé là ? Pour le comprendre, Les Naufragés du libre-échange resitue ces négociations dans l’histoire et les méandres de la mondialisation commerciale. Le livre propose des pistes concrètes pour abandonner le libre-échange, ce navire à la dérive sur le pont duquel nos «élites» dansent en toute impunité. Il appartient aux mouvements sociaux d’inventer de nouveaux modèles d’échange qui renforcent les solidarités internationales, facilitent la transition écologique et sociale, et promeuvent la démocratie au lieu de la saper.

    Editions : Les liens qui libèrent (prix public 10€ )

  • Le business est dans le pré : les dérives de l'agro-industrie

    Livre A. Trouvé.gifC’est bien connu : le bonheur et l’amour sont dans le pré. Ces images bucoliques nourrissent notre imaginaire, pourtant, depuis des décennies, le monde agricole ne cesse de subir une brutalité quotidienne, celle des marchés, qui a des retombées concrètes dans nos champs et nos assiettes.

    S’appuyant sur quinze ans d’expériences militantes et professionnelles, Aurélie Trouvé retrace ici de façon pédagogique l’essor de l’agro-business et sa mainmise sur l’alimentation. Comment les multinationales, les fonds financiers, en ont fait un instrument de profit, détruisant au passage l’emploi et la nature tout en utilisant des slogans pseudo-écologistes, voire éthiques.

    Mobilisations contre la ferme des 1 000 vaches et le barrage de Sivens, contre les OGM et l’accord transatlantique, réquisition de terres, développement du bio, de circuits courts ou de coopératives locales… Le business est dans le pré veut plus que jamais témoigner des luttes et alternatives qui transforment déjà nos façons de produire, de consommer et d’échanger.

    (Editions Fayard, 18 €)

  • Le livre noir des banques

    livre_affiche_446.pngTravail commun entre l'association Attac et le site d'information "Basta !", ce livre vient de sortir.

    En 2008, la folie spéculative des banques a provoqué un quasi effondrement du système financier mondial et une crise qui ne cesse, depuis, de s’aggraver. Sept ans plus tard, où en est-on ? Les banques sont-elles redevenues utiles à l’économie et à la société ? C’est tout le contraire ! Elles paient toujours moins d’impôts et favorisent l’évasion fiscale. Elles continuent de spéculer sur les matières premières et financent des projets très polluants. Elles détournent l’épargne d’utilité sociale ainsi que les financements abondants et gratuits reçus de la Banque centrale européenne. 

    Ce livre est le résultat de plusieurs mois d’enquête. Chiffres et exemples à l’appui, il montre le coût des banques pour la société et retrace l’histoire de conflits d’intérêts et de collusions incroyables, d’une capture idéologique inouïe, de responsables politiques et administratifs sous influence.  La finance a bien un visage, celui d’une oligarchie bancaire plus que grassement rémunérée, coupable d’un véritable hold-up planétaire… 

    Le livre noir des banques, éd.Les Liens qui Libèrent, 372p., 21,50€