Le livre noir des banques
Travail commun entre l'association Attac et le site d'information "Basta !", ce livre vient de sortir.
En 2008, la folie spéculative des banques a provoqué un quasi effondrement du système financier mondial et une crise qui ne cesse, depuis, de s’aggraver. Sept ans plus tard, où en est-on ? Les banques sont-elles redevenues utiles à l’économie et à la société ? C’est tout le contraire ! Elles paient toujours moins d’impôts et favorisent l’évasion fiscale. Elles continuent de spéculer sur les matières premières et financent des projets très polluants. Elles détournent l’épargne d’utilité sociale ainsi que les financements abondants et gratuits reçus de la Banque centrale européenne. 
Ce livre est le résultat de plusieurs mois d’enquête. Chiffres et exemples à l’appui, il montre le coût des banques pour la société et retrace l’histoire de conflits d’intérêts et de collusions incroyables, d’une capture idéologique inouïe, de responsables politiques et administratifs sous influence.  La finance a bien un visage, celui d’une oligarchie bancaire plus que grassement rémunérée, coupable d’un véritable hold-up planétaire… 
Le livre noir des banques, éd.Les Liens qui Libèrent, 372p., 21,50€
Les Économistes atterrés publient cette semaine un Nouveau Manifeste (Ed. Les Liens qui Libèrent). En voici une présentation faite par Jean-Marie Harribey dans Terraeco (
Lobbyistes au service d’une entreprise ou d’un secteur industriel, PDG de transnationales dont le chiffre d’affaires est supérieur au PIB de plusieurs des pays dans lesquels elles sont implantées, instances quasi-étatiques dont les réseaux tentaculaires se déploient bien au-delà des frontières nationales : toute une cohorte d’individus ---qui n’ont pas été élus, ne rendent de comptes à personne et ont pour seul objectif d’amasser des bénéfices— est en train de prendre le pouvoir et d’orienter en leur faveur des décisions politiques majeures, qu’il s’agisse de santé publique, d’agroalimentaire, d’impôts, de finance ou de commerce.
Imaginons une société sans impôts et ce qu’il adviendrait de nos dépenses de santé, de sécurité ou bien d’éducation… Sait-on qu’un collégien revient à plus de 8000€ par an à la société ? Qu’un simple coup de file suivi d’une intervention des pompiers pour un malaise entraine près de 1000€ de frais. Ou encore qu’un accouchement est facturé 3500€ à la Sécurité Sociale. Les exemples pourraient être multipliés à l’infini dans tous les secteurs de notre vie quotidienne.
L'ouvrage de Geneviève Azam est paru :