Mobilisation "Grèce" à Poitiers jeudi 13 octobre et sortie d'un livre
Le collectif de Solidarité avec la Grèce de Poitiers organise :
- une solidarité concrète avec les dispensaires autogérés grecs et particulièrement avec celui d’Halandri, à Athènes, en collectant des médicaments, du matériel médical, para-médical, ainsi que de l’argent.
Une caravane militante ni humanitaire, ni caritative, mais solidaire, s’est constituée pour convoyer les collectes médicales à destination des dispensaires autogérés grecs tout en apportant une information et une sensibilisation au cours de son trajet.
Elle s’arrêtera à Poitiers jeudi 13 octobre, et sera l’occasion d’une mobilisation toute la journée :
- à 12 h : présence militante place du marché, arrivée de le la caravane vers 14 heures, recueil des dons (médicaments, matériel médical et para médical, argent).
- à 17 h : Accueil au centre de santé des Trois cités par Fernande Cormier. Conférence de presse commune. Annonce du jumelage du collectif de Poitiers avec le Dispensaire d’Halandri à Athènes
A partir de 19 h :
Soirée Projection débat Salle Lawson Body, rue de la ganterie
- à 19 h : Pot d’accueil, salle Lawson Body
- à 20 h : Projection du Film de Philippe Menut « La tourmente grecque II. Chronique d’un coup d’état »
puis débat :
- Animation : Pascal Franchet, membre de la caravane solidaire Bretagne, président du CADTM France et la CGT de l’hôpital Laborit, exposé de la situation sanitaire en psychiatrie.
A lire :
LES DISPENSAIRES AUTOGÉRÉS GRECS RÉSISTANCES ET LUTTES POUR LE DROIT À LA SANTÉ
L’effondrement du système de santé est certainement une des conséquences les plus tragiques de la crise économique et sociale qui secoue la Grèce. Selon Médecins du monde, 25 à 30 % des personnes qui se présentent aujourd’hui à l’hôpital sont refusées. Fermeture de dizaines d’hôpitaux, réduction drastique des effectifs, multiplication des suicides et des maladies mentales, pénurie de médicaments, pourcentage croissant de la population privé d’accès aux soins : face à cette situation les Grecs ont réagi en créant des structures solidaires gratuites et autogérées pour prendre en charge collectivement les questions de santé.
Prix public : 8 €.