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  • Les financiers jouent l’intimidation face à la Grèce

    Sur le site de Médiapart (pour les abonnéEs)

    30 décembre 2014 |  Par martine orange,

    Dès l’annonce des élections, le FMI a annoncé la suspension de ses aides en attente de la formation du nouveau gouvernement. La troïka comme les milieux financiers ont commencé à rappeler leurs règles à Syriza, potentiel vainqueur des élections : la Grèce n’a d’autre alternative que la soumission ou le chaos.

    « Troisième scénario : le pire des cas. » Dans une note réalisée à la mi-décembre, Goldman Sachs analysait longuement la situation politique et économique grecque. Pour la banque américaine, si le gouvernement d’Antonis Samaras ne parvenait pas à trouver une majorité parlementaire pour élire son candidat à la présidentielle, et était obligé de provoquer des élections parlementaires anticipées, ce serait la pire des situations. Syriza, devenu la hantise du monde financier, serait alors aux portes du pouvoir, et rouvrirait les négociations avec les créanciers internationaux de la Grèce, au risque de relancer la crise, prédisait la banque américaine. 

    (la suite de cet article sur le site de Médiapart)

  • Halte aux pressions de l’Union européenne : la Grèce veut voter librement

    Logo Attac.jpgSuite à l’échec de l’élection présidentielle grecque, des législatives anticipées se tiendront le 25 janvier. Au moment où la Belgique se rebelle et où la Grèce se rapproche d’une rupture avec les politiques d’austérité imposées par l’Union européenne, cette dernière doit immédiatement cesser toute pression et toute intervention dans le débat politique grec. Les dirigeants français, allemands et européens doivent laisser le peuple grec libre de voter et de choisir d’autres voies.

    Alors que va s’ouvrir la campagne des élections législatives anticipées en Grèce, les marchés financiers et les dirigeants politiques européens, inquiets d’une possible victoire de Syriza, commencent à intensifier leur chantage sur le peuple grec.

    Les taux d’intérêt sur la dette grecque grimpent à nouveau, manifestant la défiance des banquiers face au programme anti-austérité de Syriza. Jean-Claude Juncker, président de la Commission, a déclaré sa « préférence de voir des visages familiers » après les élections, soutenant ouvertement Antonis Samaras, actuel premier ministre, co-auteur avec la Troïka d’une politique de dévastation de la Grèce. Le commissaire européen Pierre Moscovici a lui aussi été dépêché à Athènes pour soutenir les « réformes structurelles » qui ont appauvri le peuple et détruit ses droits sociaux fondamentaux. Il s’est permis d’intervenir dans le débat électoral grec en avertissant que « l’idée d’envisager de ne pas rembourser une dette énorme est suicidaire ». Déjà lors des élections législatives grecques en 2012, François Hollande avait pesé en faveur de la droite par une intervention très remarquée à la télévision grecque.

    Depuis 2010, le peuple grec a résisté aux cruelles politiques d’austérité en organisant des mobilisations sociales de très grande ampleur et en s’engageant dans des pratiques démocratiques nouvelles face à la crise d’un système politique corrompu. « Ne laisser personne seul face à la crise ! », tel est le slogan des mouvements de solidarité en Grèce.

    MM. Juncker et Moscovici, vous ne pouvez pas continuer à imposer vos politiques qui détruisent la société. L’espoir d’une Europe sociale, solidaire et démocratique peut naître et se développer dans le pays qui a inventé la démocratie il y a vingt six siècles. Les Grecs ont le droit de décider eux-mêmes de leur avenir, sans menace ou pression de quiconque. Ils ont le droit de proposer de nouvelles expériences politiques aux autres peuples de l’Union européenne, pour enfin envisager une réelle union des peuples européens.

    Nous ne laisserons pas le peuple grec seul face au chantage de la finance et de ses serviteurs politiques, de la Commission européenne ou de notre gouvernement. Les mobilisations sociales qui se développent en Belgique, en Italie, en Espagne, au Portugal, en Slovénie et ailleurs, montrent que le peuple grec n’est pas seul en Europe à vouloir prendre un autre chemin. Soyons tous et toutes solidaires du peuple grec !

    Communiqué Attac du 29 décembre

  • TAFTA : Plus d'un millier de personnes et des tracteurs encerclent le Conseil européen

    Ci-dessous, vidéo de 2 minutes environ :

    http://www.lalibre.be/actu/belgique/plus-d-un-millier-de-personnes-et-des-tracteurs-encerclent-le-conseil-europeen-5493bd0a3570e99724fbb643

    Les agriculteurs étaient de retour à Bruxelles ce vendredi à l'occasion du sommet européen. Ils ont prévu de se rendre avec leurs tracteurs dans le quartier européen pour protester contre le traité transatlantique, mais il n'y a plus personne car le sommet s'est achevé jeudi soir, plus tôt que prévu. Plus d'un millier de personnes sont également présentes et encerclent le sommet.

    Une trentaine de tracteurs sont en place vendredi depuis 6H15 aux abords du siège du Conseil européen, a confirmé Luc Hollands, porte-parole de l'Alliance 19-20, à l'agence Belga. Les agriculteurs ont de plus tiré des coups de canon à air comprimé (utilisés normalement pour faire fuir les oiseaux dans les champs) et des mottes de foin ont été brûlées. En fond, une fanfare a joué la Brabançonne.

    "Le parlement est toujours là même si les ministres sont partis"
    Les agriculteurs avaient annoncé qu'ils mèneraient une action devant le siège du Conseil européen, rue de la Loi, à Bruxelles, où devait se tenir, jeudi et vendredi, un sommet européen. Le sommet a été bouclé jeudi soir mais l'action est maintenue. "Le parlement est toujours là même si les ministres sont partis", a commenté M. Hollands. Les agriculteurs veulent encercler "pacifiquement" le siège du conseil pour protester contre l'austérité et contre les traités de libre-échange.

  • Comment la France a laissé la voie libre aux tribunaux privés internationaux

    Sur un blog du journal Le Monde, cet article réellement affligeant pour le gouvernement français. Après le blocage par la France d'une vraie avancée pour taxer la spéculation financière à l'échelle de l'Europe, cet autre renoncement qui en dit plus que toute belle déclaration sur les négociations commerciales en cours…

    http://transatlantique.blog.lemonde.fr/2014/12/19/comment-la-france-a-laisse-la-voie-libre-aux-tribunaux-prives-internationaux/

  • Campagne Tafta : des nouvelles des communes de la Vienne !

    autoc.pngCommune hors-Tafta : En pièce jointe, la délibération de la commune de Vouneuil sur Vienne. La référence à l'activité du comité châtelleraudais "Stop Tafta" est explicite et peut donner des idées aux autres (communes comme comités locaux !)

    En 2015, l'activité locale va s'amplifier et d'autres collectivités locales s'ajouteront à celles qui ont déjà pris position sur le sujet.

    Vouneuil sur Vienne 86210 délib du 16 décemb 2014 125.pdf