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AGENDA - Page 23

  • Fête des "Cueilleurs de biodiversité" dimanche 27 septembre 2020

     
    « Cultivons la Biodiversité en Poitou-Charentes » (CBD) organise dimanche 27 septembre 2020 la Fête des Cueilleurs de biodiversité à la ferme de la Croix Blanche à Saint-Gervais-les-trois-Clochers. Cette ferme pratique l’élevage de volailles fermières en bio.

    Renseignements et programme complet sur le site de « Cultivons la Biodiversité en Poitou-Charentes » :  www.cbdbiodiversite.org
    Contact : Elodie Hélion : cbd.pc@orange.fr - Tél : 06 59 23 93 66

     

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  • Les bassines nous pompent ! Mobilisation le 11 juillet à 14 h à Poitiers

    RENDEZ-VOUS SAMEDI 11 JUILLET  :

    Plusieurs associations, organisations et collectifs s'opposant aux différents projets de bassines en ex Poitou-Charentes organiseront une action coordonnée sur trois sites (Poitiers, Marais d'Amuré, et Hôtel de région à Bordeaux) pour dénoncer la participation financière  de la région Nouvelle Aquitaine, consistant à  subventionner les réseaux d'alimentation et de distribution des bassines de la Sèvre Niortaise...

    et pour lutter contre le projet fou, démentiel toujours actuel de 41 bassines dans le bassin du Clain !!

    Les citoyens sont invités à nous rejoindre avec toutes sortes de tuyaux siglés " Région Nouvelle Aquitaine".

    En effet , alors que le Programme de Développement Rural (PDR) Poitou Charentes -Europe, toujours valable conditionne tout financement de bassines à la réduction des volumes et des surfaces irriguées, le président Rousset a fait adopter une délibération actant le principe d'un financement de 14 millions d'euros pour les futures bassines des Deux-Sèvres. Pour contourner " le frein du PDR " , la région Nouvelle Aquitaine envisage tout de même de participer au financement des bassines des Deux-Sèvres par le biais  d'une CUMA (coopérative d'utilisation de matériel agricole) pour l'achat de tout le matériel lié à l'alimentation et à la distribution autrement dit les tuyaux, les nouveaux forages , les pompes...

    En résumé et très concrètement , les tuyaux qui vont vider nos nappes souterraines donc nos rivières et nos marais seront payés par la Région Nouvelle Aquitaine et l'Europe, tout en contournant les accords Europe Région encore en vigueur !

    Cette opération de financement de 14 millions d'euros ne porte que sur une part limitée du coût total des installations de pompage et de stockage en bassines mais  accompagne un plan global de financement par l'argent public de 70% des dépenses de construction. Ces financements publics de projets de privatisation de l'eau sont particulièrement injustifiables au moment même où le changement climatique rend cette ressource vitale de plus en plus rare et ne permet plus l'irrigation intensive  des grandes cultures !


    RENDEZ-VOUS SAMEDI 11 JUILLET  :

    - Pour Poitiers : 14 h Cour de la Maison du Peuple, 21 Bis rue Arsène Orillard. Un opposant de longue date au projet des 41 bassines dans la Vienne fera un point sur les problèmes posés par les bassines et l'avancée du projet actuel.

  • Réunion Attac 86 jeudi 9 juillet à 20 h

    Attac.pngRéunion Attac 86
     
    Avant la « pause » de l’été, nous vous proposons de nous retrouver à l’îlot Tison (en bord de rivière) pour une réunion en plein air (en espérant que la météo soit avec nous) jeudi 9 juillet de 20 h à 22 h. On peut apporter un coup à boire pour agrémenter la soirée.
     

  • 16 juin : pas de «  retour à l’anormal  », après la crise du Covid-19

    Attac.pngProchaines échéances

    16 juin : pas de «  retour à l’anormal  », après la crise du Covid-19

    Depuis la fin du confinement, les mobilisations sociales reprennent peu à peu, principalement en défense des soignant·e·s et du service public de la santé. Dès le 11 mai, plusieurs rassemblements ont eu lieu devant les hôpitaux, et des mardis et jeudis de la colère s’organisent partout en France.
    Alors que le gouvernement lance un " Ségur " de la santé qui pourrait déboucher sur quelques hausses de salaires pour les hospitaliers mais de nouvelles attaques contre leurs conditions de travail (pas d’embauches, aménagement des 35H...), les collectifs nés d’un an de lutte à l’hôpital (inter-Urgences, Inter-Blocs et Inter-Hôpitaux) ainsi que les syndicats CGT, SUD et Unsa, l’association des médecins urgentistes de France ou le Printemps de la psychiatrie, appellent à une journée de mobilisation nationale pour l’hôpital le mardi 16 juin. Cette journée touche l’ensemble des usager·e·s de la santé. Attac et ses partenaires s’engagent pour que la mobilisation du 16 juin soit la plus massive possible, sur tout le territoire.
    N’hésitez pas à envoyer les informations locales à adeline@attac.org

    17 juin : Agir contre la réintoxication du monde

    Suite à l’appel "[ Agir contre la réintoxication du monde7463] " signé par Attac France et plusieurs comités locaux, des actions locales se préparent le 17 juin, contre des cibles variées. Cela peut être l’occasion de poursuivre les actions menées par les comités locaux contre Amazon ou d’autres grands projets inutiles tout en défendant l’idée d’une transition juste pour l’ensemble des travailleurs·euses.

  • La souveraineté alimentaire sera paysanne ou ne sera pas

    Tribune paru dans Libération le 12 mai 2020

    Contre la dictature économique des marchés qu'impose l’agroindustrie, l’agriculture paysanne doit être protégée et reconnue d'utilité publique face à la crise sanitaire. 

    Tribune. Pendant la crise sanitaire que nous traversons, nous entendons souvent parler de souveraineté alimentaire. Mais de quoi s’agit-il vraiment et comment se donner les moyens de la construire ? Cette expression est souvent utilisée de manière creuse par celles et ceux qui ont été ou sont nos décideurs politiques et qui n’ont jamais posé des actes permettant sa réalisation. Même l’industrie agroalimentaire et la grande distribution disent la défendre. Mais comment espérer qu’elles contribuent à la concrétiser alors qu’elles ont toujours préféré les marchés mondialisés, la mise en concurrence des paysan·ne·s, les exportations incontrôlées de produits à bas coûts, la fragilisation des agricultures locales… Ces acteurs comptent parmi les responsables de notre dépendance et de nos difficultés actuelles et, pour eux, la souveraineté alimentaire est tout d’abord la promesse d’un nouveau marché à conquérir.

    Pour nous, la souveraineté alimentaire est beaucoup plus qu’une simple réponse au besoin de nourriture (1). Elle se pense et s’initie collectivement, en solidarité entre les peuples, et peut devenir l’une des bases sur lesquelles refonder notre démocratie. Elle incarne l’aspiration, la capacité et le droit des populations d’un territoire à décider de leur alimentation, et donc à déterminer le système alimentaire depuis les champs jusqu’à la table, sans nuire aux agricultures des autres.

    La souveraineté alimentaire est une démocratie d’initiative qui écrit son propre destin alimentaire et agricole, en maîtrisant son lien au territoire, à la santé, à l’environnement, à l’emploi et au climat, avec la finalité claire de servir l’intérêt commun, en rendant accessible à toutes et tous une alimentation de qualité.

    Faire face aux crises alimentaires

    Pour écrire l’histoire d’une véritable souveraineté alimentaire et agricole ici et ailleurs, nous estimons qu’il est temps de reconnaître le rôle central des paysannes et des paysans. Ce sont elles et eux qui nous permettront de faire face collectivement aux crises alimentaires, climatiques et écologiques de nos territoires et de notre planète. Par leur savoir-faire, l’autonomie sur leurs fermes, le lien au sol et au vivant, ainsi que la résilience d’une polyculture-élevage diversifiée, du pastoralisme ou encore de l’agroforesterie et des systèmes herbagers, ils et elles produisent une alimentation de qualité et saine, qui permet une gestion des écosystèmes de notre planète adaptée à leur diversité et aux transformations du climat.

    Le métier de paysan·ne constitue en outre une réponse importante à l’urgence sociale ! Avec des paysannes et des paysans nombreux, installés sur des fermes de petites dimensions, de nouvelles dynamiques rurales se dessinent, une économie locale s’organise à l’échelle de tout un territoire. Ce sont des milliers d’emplois paysans qui reviennent, et en génèrent d’autres, de qualité, dans la transformation agro-alimentaire et la distribution. Ce sont partout des initiatives collectives, solidaires et coopératives qui se recréent. Toute une vie qui reprend dans des pays jusqu’ici délaissés et oubliés, avec des services publics, des écoles, des hôpitaux, la culture… Maintenant, construisons l’après de l’alimentation !

    Voilà pourquoi nous avons besoin de beaucoup plus de paysannes et de paysans. Nous en voulons un million demain, et certainement encore davantage après-demain. Pour arriver à cet objectif, nous exigeons que des décisions soient prises dès maintenant qui soient clairement en rupture avec la dictature économique des marchés que nous impose l’agro-industrie, et qui reconnaissent la valeur de l’agriculture paysanne et du métier de paysannes et de paysans. Nous avons besoin : de paysan·ne·s nombreux·ses qui dépendent d’une loi foncière qui préserve et répartisse les terres ; d’une politique d’installation massive ; d’une politique agricole commune qui soutienne les emplois plutôt que les hectares.

    Relier dans la durée

    De paysan·ne·s rémunéré·e·s dignement avec la mise en place d’une régulation des volumes et des marchés afin d’assurer des prix justes et stables, d’un arbitrage public des relations commerciales garant d’un droit au revenu des paysannes et paysans.

    De paysan·ne·s protégé·e·s et reconnu·e·s avec l’arrêt immédiat de tous les accords de libre-échange; l’arrêt des soutiens à l’industrialisation de l’agriculture, l’apport de soutiens financiers importants à la transition agroécologique vers des fermes autonomes et économes, la mise en place d’une politique agricole et alimentaire commune afin de relier dans la durée paysan·ne·s et consommateur·trice·s.

    Cette crise doit nous ouvrir les yeux sur l’importance du travail des paysannes et des paysans. Tout comme celle des métiers de l’éducation et de la santé, l’utilité publique du métier de paysan est une évidence qui s’impose. Ces métiers ont le pouvoir de structurer notre vie collective sur tous les territoires ; ils doivent être la base sur laquelle bâtir une société plus juste socialement et écologiquement: une société nouvelle.

    (1) Le concept a été développé par La Via Campesina et porté au débat public à l’occasion du Sommet mondial de l’alimentation en 1996. Depuis son origine, il présente une alternative aux politiques néolibérales appliquées au secteur agricole. La souveraineté alimentaire désigne en effet le droit des populations, de leurs Etats ou unions à définir leur politique agricole et alimentaire, sans détruire celle des pays tiers.

    Signataires : Nicolas Girod,porte-parole de la Confédération paysanne, l’association Abiosol,Khaled Gaiji, président des Amis de la terre France, Aurélie Trouvé,porte-parole d’Attac France, Sylvie Bukhari de Pontual, présidente du CCFD-Terre Solidaire, Fabrice Bouin, président Civam, Raphaël Bellanger et Virginie Raynal, co-président·e·s de la FADEAR, Alain Grandjean, président de la Fondation Nicolas-Hulot, Benoît Teste, secrétaire général de la FSU, Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France, Évelyne Boulongne, porte-parole du Miramap, Marie Pochon,secrétaire générale de Notre Affaire à Tous, Cécile Duflot, directrice générale d’Oxfam France, Slow food France, Clotilde Bato, déléguée générale de SOL, Michel Vampouille, président de la Fédération nationale terre de liens, Françoise Vernet, présidente de Terre & Humanisme, Éric Beynel,porte-parole de l’Union syndicale Solidaires, Arnaud Schwartz, président de France nature environnement.