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Attac Poitiers - ATTAC Vienne - Page 51

  • Action proposée par Combat Monsanto contre les « OGM cachés »

    Attac.pngAttac a décidé de soutenir une action organisée par Combat Monsanto contre les "OGM cachés". Le principe est de mener des actions d’étiquetage des produits contenant des "OGM cachés" dans les grandes surfaces afin d’avertir les consommateurs et d’interpeller le gouvernement. Les comités locaux qui le souhaitent peuvent se joindre à cette initiative.

    Des plantes OGM, principalement du tournesol et du colza, et plus marginalement des endives et du maïs, rendues tolérantes à des herbicides, sont cultivées en France depuis plusieurs années ! Pourtant, la loi française interdit la culture commerciale d’OGM en plein champ depuis 2008 et la réglementation européenne impose un cadre d’évaluation de ces plantes génétiquement modifiées très strict. Ces règles imposent aussi l’étiquetage obligatoire des produits qui en contiennent pour avertir les consommateurs, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui !
    Alors que l’utilisation des pesticides augmente encore en France, il est intolérable que le gouvernement n’applique pas les règles françaises et européennes sur des OGM qui favorisent l’usage d’herbicides !
    Combat Monsanto et ses partenaires ont décidé de passer à l’action désobéissante avec votre participation pour faire interdire ces "OGM cachés" ! Ni dans nos champs, ni dans nos assiettes !

    Afin d’indiquer aux consommateurs où sont cachés les OGM dans nos rayons de supermarchés, vous pouvez organiser une action d’étiquetage des produits contenant des OGM. Un kit de mobilisation est mis à votre disposition : il contient les visuels des autocollants « contient des OGM cachés ? », une liste des produits à étiqueter, des informations sur l’action : https://www.combat-monsanto.org/images/pdf/mob-OGM_caches/Kit_de_mobilisation_OGM_caches.pdf

    Des stickers à coller seront transmis aux groupes constitués qui se signaleront via ce formulaire : https://framaforms.org/je-souhaite-organiser-laction-detiquetage-des-ogm-caches-1573574761

    Retrouvez toutes les informations détaillées sur l’action sur cette page : https://www.combat-monsanto.org/les-resistances/l-actu-des-resistants/1034-action-etiquetons-les-ogm-caches

  • Réunion Attac 86 de janvier 2020

    Attac.pngLa prochaine réunion mensuelle d’Attac 86 aura lieu le mardi 21 janvier à 20 h à la maison de la Gibauderie (salle 1) à Poitiers !

    A l'ordre du jour : activité "référendum ADP", "actions retraites", questions diverses.

    Bienvenue à tout le monde !

  • Manifestation pour défendre les retraites : Attac y est aussi !

    A Châtellerault, jeudi matin

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    Et à Poitiers jeudi après-midi ! Pour le "référendum ADP" aussi.

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  • Les vœux de l’imposture

    Attac.pngLes vœux du Président de la République résument toute l’imposture de son mandat. Il galvaude les valeurs de justice et de progrès social, pour imposer en réalité un projet de transformation globale de la société, ultralibéral et autoritaire.

    Sur la méthode, d’abord : face au mouvement des gilets jaunes, se serait instauré selon lui un «  dialogue sans précédent dans une démocratie  ». Ce dialogue s’est soldé par des dizaines de mutilé·s parmi les manifestant·e·s, d’innombrables arrestations préventives et une répression policière sans précédent depuis des dizaines d’années. Il se solde également par une indifférence totale dans son discours pour tou·te·s les grévistes et manifestant·e·s et le mouvement social qui s’exprime actuellement contre son projet de retraites.

    Ce projet serait celui de la «  justice  » et du «  progrès social  », parce qu’un «  euro de cotisation reversé ouvre les mêmes droits pour tous dès la première heure de travail » . Mais justement, ceci implique une reproduction pleine et entière des inégalités dans le monde du travail, bien plus que le système actuel. Il entraîne une prise en compte de toute la carrière, y compris les périodes de chômage, temps partiels, salaires bas... pénalisant en premier lieu les femmes et les plus précaires, «  ceux que le système a déjà abandonnés  » et qu’Emmanuel Macron assure soutenir ! Dans le même temps, ces plus précaires sont aussi victimes de la loi assurance chômage, qui va encore paupériser plus d’un million de chômeurs.

    Emmanuel Macron voudrait que l’on ne trahisse pas «  nos enfants et leurs enfants après eux  » : est-ce à ce titre qu’il sacrifie les générations nées à partir de 1975, qui seront touchées par la réforme ? Car pour l’«  équilibre du système de répartition et sa solidité à travers le temps  », il s’agit bien de figer la part de richesses allant aux retraites, alors que le nombre de retraités va augmenter... donc d’appauvrir les futur·e·s retraité·e·s par rapport au reste de la population. Il s’agit aussi de pousser tout le monde à partir plus tard en retraite, avec le fameux âge pivot de 64 ans et le système de décote et surcote.

    Le Président de la République nous rappelle la baisse de l’impôt sur le revenu et la suppression, qui ne concernent pas une grande partie de la population : les plus pauvres. Par contre il oublie de rappeler la pérennisation des cadeaux fiscaux aux plus riches. Il rappelle qu’«  éduquer, soigner, instruire, former, sont des missions essentielles  » et dans le même temps poursuit la casse des hôpitaux et de l’école et la baisse de leurs moyens humains et matériels. Il affirme qu’un «  nouveau modèle écologique doit se déployer  », quand il signe des accords de libre-échange climaticides, poursuit les niches fiscales pour des activités ultra-polluantes et la suppression des lignes ferroviaires et des services publics de proximité.

    2020 serait vouée à «  l’unité retrouvée de la nation  » ; l’unité, nous la construisons tous les jours aux côtés des grévistes qui refusent la fin d’un régime de retraites basé sur la solidarité ; nous continuerons à la faire vivre tout au long de l’année 2020, contre ce projet ultralibéral et autoritaire, pour une société de la justice sociale et écologique. Nous appelons d’ores-et-déjà à poursuivre les mobilisations en cours et à rejoindre massivement les manifestations du 9 janvier et celles qui suivront.

    Communiqué d'Attac du 31 décembre 2019

  • Intox retraites : La réforme ne peut apporter que du mieux aux agriculteurs

    « La réforme des retraites ne peut apporter que du mieux aux agriculteurs » , a déclaré la présidente de la FNSEA, Christiane Lambert, en sortant d’un rendez-vous avec le Premier ministre, début décembre.

    https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/agriculture-avec-un-cotisant-pour-trois-retraites-une-reforme-qui-divise-6647824

     

    Comme toutes les déclarations du gouvernement et de ses soutiens à la FNSEA, celle de Christiane Lambert a pour simple objectif de faire croire en des effets positifs de la réforme, qui pourtant n’existent pas.
    Le gouvernement soutient qu’avec ce projet, les pensions des agriculteurs.trices seront toutes d’au moins 85% du SMIC, soit 1023 euros, à partir de 2025. Mais ce minimum ne serait obtenu qu’après une carrière complète (c’est-à-dire avec toutes les annuités), et après l’âge pivot, qui serait décalé de deux ans (64 à la place de 62 ans). Cet objectif de minimum à 85 % du SMIC est promis...depuis 2003. En mai 2018, le gouvernement a rejeté une proposition de loi allant dans ce sens !

    Les pensions agricoles actuelles sont indignes : 740€ par mois en moyenne, avec de très fortes disparités entre chefs d’exploitations et conjoints collaborateurs, qui sont le plus souvent des femmes (930€ pour les hommes et 670€ pour les femmes). La Confédération paysanne alerte : " La moitié des paysan-ne·s d’aujourd’hui cessera son activité dans les 10 ans et viendra grossir les rangs des retraité·e·s agricoles aux pensions dérisoires. Les annonces du Premier Ministre du 11 décembre n’apportent pas de réponse à nos revendications pour une revalorisation immédiate des pensions les plus basses". En effet les hausses promises de la pension minimale ne devraient concerner que les nouveaux retraité·e·s, laissant à l’abandon la partie la plus pauvre du million d’agriculteurs retraités actuels.

    La FNSEA a toujours plaidé pour des petites cotisations. Le montant de la cotisation se calcule chaque année à partir du revenu fiscal (sur une moyenne sur trois ans), mais, par quelques artifices légaux, niches fiscales et astuces comptables, il est possible de réduire son revenu fiscal et donc moins cotiser à la Mutualité Sociale Agricole (MSA qui gère les retraites agricoles). Mais cette réduction « légale » n’est possible que pour celles et ceux qui ont des capacités d’investissement, de la trésorerie et généralement ce sont les grosses fermes qui sont bien conseillées par des cabinets comptables dont c’est la spécialité.
    Or il y a une très grande diversité d’agriculteurs·trices : entre le céréalier qui exploite 500 ha et un éleveur qui, sur une structure plus modeste, ne se verse qu’un tout petit salaire, ou la vie d’un maraîcher en vente directe pour qui il y a de la pénibilité parce que c’est un travail courbé physique et dur. A un extrême, ceux qui ne savent plus quoi faire de leur argent, ils achètent de l’immobilier, de la terre quand c’est encore possible, et en général ceux là ne comptent pas sur la MSA pour s’assurer un revenu confortable une fois à la retraite. Ils deviennent en quelque sorte des rentiers et une partie de leur fortune provient de l’argent de la PAC… et de l’autre coté celles et ceux qui ont vécu avec un tout petit salaire et qui devront se contenter d’une toute petite retraite.
    Beaucoup de paysan·ne·s finissent leur carrière endetté·e·s et parfois la valeur de la reprise de leur ferme au moment où ils·elles arrêtent leur activité, ne permet pas d’éponger la dette et évidement ceux là devront se contenter de la petite retraite agricole.

    Pour conclure, les propositions de la Confédération paysanne :
    Le Premier Ministre Edouard Philippe a dévoilé mercredi 11 décembre les contours de la réforme des retraites. Ces annonces n’apportent pas de réponse à nos revendications pour une revalorisation immédiate des pensions les plus basses et pour un futur système de retraite solidaire, équitable et universel....
    Pour être solidaire et équitable, le futur système de retraite doit corriger les inégalités de la vie active et garantir l’égalité entre les femmes et les hommes. C’est pourquoi nous demandons une retraite plancher quelque soit le parcours professionnel et un plafonnement des plus grosses pensions. Pour préserver notre protection sociale, il faut mettre un terme à l’évasion sociale et fiscale qui affaiblit son financement.
    Aujourd’hui le compte n’y est pas. C’est pourquoi la Confédération paysanne appelle les agricultrices·teurs à poursuivre la mobilisation contre la réforme des retraites, au côté des travailleurs et travailleuses qui luttent pour plus d’égalité.

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