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L’exposition aux maladies professionnelles

Le risque de se voir reconnaître une maladie professionnelle est 37 fois plus élevé pour un ouvrier que pour un cadre. Les femmes ouvrières ont un risque six fois supérieur à la moyenne de souffrir de troubles musculo-squelettiques.

Les ouvriers se sont vus reconnaître en moyenne 33 maladies professionnelles pour dix millions d’heures de travail en 2007 contre moins de 1 pour les cadres, selon le ministère de l’emploi. L’écart est encore plus marqué chez les femmes puisque la fréquence des maladies professionnelles est 57 fois plus importante chez les ouvrières que chez les femmes cadres. D’une manière générale, les hommes déclarent moins de maladies professionnelles que les femmes, mais elles sont plus graves, comme les cancers liés à l’amiante pour les ouvriers du bâtiment.

Les écarts proviennent notamment de la reconnaissance des troubles musculo-squelettiques (TMS) qui surviennent lorsque l’on effectue des tâches répétitives debout. Ces TMS sont à l’origine de 80 % des maladies professionnelles reconnues (l’amiante, 15 %). Ils concernent eux aussi plus souvent les ouvriers et particulièrement les femmes ouvrières pour qui le risque est six fois plus élevé que la moyenne globale. Ceci s’explique par le fait que les ouvrières sont concentrées dans des secteurs les plus à risques, comme l’industrie textile, du cuir et de l’habillement.

Sur le site de l'Observatoire des Inégalités : http://www.inegalites.fr/spip.php?article1324, vous aurez en plus les tableaux chiffrés et les références du document de la DARES de septembre 2010 qui développe le dossier de l'exposition aux maladies professionnelles.

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