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  • Taxe Tobin : ne laissons pas Bercy la réduire en miettes !

    Logo Attac.jpgAttac interpelle les têtes de listes des partis au gouvernement pour les élections européennes, afin qu’ils prennent position pour une véritable taxe sur les transactions financières et non pour une taxe au rabais. Une première initiative qui sera suivie par d’autres pour empêcher Bercy de réduire en miettes le projet de taxe européenne.

    Cette lettre ouverte (disponible ici et à diffuser largement) a été envoyée à : Pascal Durand, Karima Delli, Sandrine Bélier, Michèle Rivasi, José Bové, Yannick Jadot, Clarisse Heusquin, Yvette Duchemann (pour EELV) et Harlem Désir, Gilles Pargneaux, Catherine Trautmann, Vincent Peillon, Virginie Rozière, Isabelle Thomas, Jean-Paul Denanot (pour le PS/PRG).

    ***

    Madame la candidate, Monsieur le candidat,

    Vous mènerez dans votre circonscription la liste de votre parti aux élections européennes de mai 2014. Dans votre programme figurera une mesure emblématique pour réguler la finance : la taxe européenne sur les transactions financières (TTF) (taxe Tobin).

    Nous nous adressons dès maintenant à vous car il y a urgence : ensemble, il nous reste quelques jours pour éviter que le gouvernement français ne vide de sa substance la TTF européenne.

    Comme vous le savez, onze pays de la zone euro dont la France ont engagé en 2012 une procédure pour adopter un projet, formulé par la Commission européenne, de TTF à l’assiette large, incluant les actions, les obligations et les produits dérivés, et touchant les opérations les plus spéculatives (trading à haute fréquence).

    Cette taxe représenterait un pas en avant considérable pour réduire le volume de la spéculation financière, tout en dégageant des revenus importants, estimés à 34 milliards d’euros. Ces sommes pourraient servir à protéger l’emploi et les services publics, ainsi qu’à tenir les engagements français et européens concernant la lutte mondiale contre la pauvreté, le sida et le réchauffement climatique.

    Mais depuis quelques mois, le lobby financier a lancé une offensive contre ce projet de TTF qui affectera ses profits : la finance ne veut pas réparer les dégâts de la crise qu’elle a provoquée ni verser une contribution au bien commun. Elle ne veut pas que soient taxés les produits dérivés ni les opérations spéculatives.

    Cette offensive n’a pour l’instant pas ébranlé la Commission européenne ni le gouvernement allemand, mais le ministre de l’économie Pierre Moscovici s’y est montré sensible, déclarant « excessif » le projet de la Commission. S’appuyant lui aussi sur les arguments du lobby bancaire, le gouverneur de la Banque de France, M. Noyer, a quant à lui indiqué que ce projet devait être « entièrement revu ».

    Ces déclarations inquiétantes s’inscrivent dans la perspective d’une échéance cruciale : le 19 février, à l’issue du Conseil des ministres franco-allemand à l’Élysée, le Président de la République annoncera la proposition commune de la France et de l’Allemagne sur la TTF.

    En ce moment même ont lieu des négociations où la France s’efforce de réduire considérablement la portée du projet relativement ambitieux soutenu par la Commission et l’Allemagne [1]. Si cette tentative aboutit, la crédibilité de vos engagements électoraux sera considérablement affectée.

    Le sommet du 19 février débouchera-t-il sur une TTF proche du projet de la Commission, qui rapporterait 36 milliards d’euros au plan européen dont 11 milliards en France, ou bien comme le propose Bercy, une taxe au rabais, ne taxant qu’une fraction minime des produits dérivés, ni le trading à haute fréquence, proche donc de celle créée par N. Sarkozy en 2011 et qui ne rapporte même pas 0,5 milliard ?

    Une prise de position publique de votre part d’ici le 19 février pourrait peser en faveur de la mise en place dès 2015 d’une véritable taxe sur les transactions financières, pour réduire la spéculation et financer la solidarité nationale, européenne et internationale.

    Nous ne manquerons pas de faire connaître votre positionnement, qui, à n’en pas douter, intéressera les électrices et électeurs.

    Dans l’attente de votre réponse, nous vous prions d’agréer, Madame la candidate, Monsieur le candidat, l’expression de notre haute considération,

    Thomas Coutrot et Dominique Plihon, porte-parole d’Attac France

    [1] Lire à ce titre notre article « Alerte : la France sabote la taxation des transactions financières ! », toujours d’actualité : http://blogs.mediapart.fr/blog/attac-france/080713/alerte-la-france-sabote-la-taxation-des-transactions-financieres

  • Grand marché transatlantique : un document écrit disponible

    Voici en pièce jointe le document de Robert Joumard, adhérent d'Attac qui a retranscris l'émission "Terre à terre", sur France Culture, du 18 janvier 2014, (51 mn) avec Raoul Marc Jennar sur le "Pacte transatlantique sur le commerce et l'investissement (TAFTA).

    Jennar traité transatl. 180114.docx

  • Taxe sur les transactions financières : Hollande doit recadrer Moscovici

    Logo Attac.jpgAlors que la rencontre entre Pierre Moscovici et Wolfgang Schaüble, lundi 27 janvier, a abouti à l’annonce de la relance d’une taxe sur les transactions financières (TTF) européenne « réaliste », Coalition PLUS, AIDES, Oxfam France et Attac rappellent au Président français sa promesse d’une taxe ambitieuse et solidaire.

    La TTF européenne doit être à la hauteur des engagements de François Hollande dans ses discours. Dans nombre de ses allocutions, le Président de la République François Hollande s’est engagé à mettre en place une TTF ambitieuse et solidaire. Pour être ambitieuse, cette taxe doit être large et prendre en compte les dérivés et les obligations ; elle servira donc à générer des fonds pour la solidarité nationale, européenne et internationale, dont la lutte contre le sida et le dérèglement climatique.

    La société civile craint un désengagement de la France

    Faisant écho au secteur financier selon lequel l’adoption d’une TTF européenne serait un « tsunami pour la place financière », le ministre des Finances Pierre Moscovici déclarait hier sur France Info : « si on fait en sorte qu'il n'y ait plus de marchés financiers en Europe, qu'il n'y ait plus de bourses en Europe, les ressources financières iront à Londres ». Nous lui répondons qu’il est indispensable de trouver de nouveaux financements comme cette taxe pour lutter notamment contre les grandes pandémies et le dérèglement climatique et que la taxation des dérivés et des obligations ne réduiront que le volume des transactions spéculatives, inutiles voire dangereuses, et ne gênera en rien les transactions utiles à l’économie.

    Il n’est pas réellement raisonnable que Pierre Moscovici craigne que les capitaux français fuient à Londres pour échapper à la TTF. En effet, grâce la Directive européenne du 3 juin 2003 sur la taxation des bénéficiaires effectifs des capitaux, les capitaux français actuellement à Londres payent déjà l’impôt… en France ! Il suffit tout simplement d’appliquer à la TTF ce principe fiscal existant, pour neutraliser toute velléité des spéculateurs d’échapper à l’impôt en se délocalisant à Londres.

    Coalition PLUS, AIDES, Oxfam France et Attac appellent François Hollande à respecter ses engagements électoraux contre la finance et pour la solidarité internationale, en adoptant une TTF ambitieuse et solidaire. François Hollande doit recadrer Moscovici.

    Le 28 janvier 2014,
    AIDES, Attac, Coalition PLUS et Oxfam France

  • Grand marché transatlantique : un autre document disponible

    À voir, de Raoul Marc Jennar, son intervention à un meeting à Perpignan le 12 décembre dernier sous http://www.youtube.com/watch?v=n08NAQSn4nw

    Le document vidéo fait environ 1 h 45 mn, mais on ne s'ennuie pas une minute, R. M Jennar utilisant aussi un support visuel pour mieux communiquer sur le sujet. 

  • Les impôts : quels enjeux ? Jeudi 30 janvier à 20 h 30 à Châtellerault

    Logo Attac.jpgLe comité local d'Attac Châtellerault invite Florence Toquet, secrétaire nationale du syndicat Solidaire "Finances Publiques. La soirée se déroulera salle Camille Pagé. Entrée libre.

     

    Les idées reçues sur la fiscalité sont nombreuses :

    • Moins d’impôt, c’est plus de croissance.

    • Trop d’impôts fait fuir les riches.

    • La France est championne du monde des prélèvements obligatoires…

    • L’impôt sur le revenu est trop élevé.

    • Les paradis fiscaux, c’est fini !

    L’utilisation des impôts est-elle efficace :

    • Pour financer les services publics ?

    • Pour diminuer les inégalités sociales ?

    • Pour agir sur l’économie ?

    Peut-on accepter :

    • L’évasion fiscale ?

    • Les paradis fiscaux, notamment au sein de l’Europe ?

    Comment aller vers plus de justice fiscale et de transparence :

    - Par une réforme en profondeur ?

    - Par des ajustements importants du système actuel ?


    - Derrière l’impôt se dessine un choix de société. Existe-t-il une volonté politique forte pour changer ?

    Venez en débattre avec Florence TOQUET, secrétaire nationale de Solidaire finances publiques et avec le comité local ATTAC

    Document numérisé-3.jpg