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Articles - Page 10

  • Décès de notre ami Régis Roquetanière

    Régis Roquetanière est décédé ce samedi 19 juillet après avoir lutté avec beaucoup de détermination, contre la maladie, jusqu'au bout attentif et vigilant aux évènements et prêt à contribuer au débat et à la réflexion politique. Il affirmait :  «   la priorité doit être accordée au rôle et à la liberté du citoyen dans la transformation nécessaire de la société». 

    Très engagé dans le mouvement du collectif ATTAC, depuis sa création (1998), il a dynamisé le groupe de Poitiers. Il a été, par exemple, à l'initiative des deux Universités Populaires d'été à Poitiers en 2005 et 2006 Il a voulu redonner ses lettres de noblesse au concept «d’éducation populaire» chère à l’association ATTAC. Compagnon de route de Michel Jobert dans les années 70, comme il aimait à se définir, il a toujours défendu âprement l’idée de démocratie et de citoyenneté autant dans ses écrits que dans ses actions : contre le Naturoparc en forêt de Scévolles (2001), ou les OGM à Valdivienne, où il n’hésitait pas en costume-cravate à défier les bombes lacrymogène. Il s'est  impliqué plus récemment dans le mouvement des indignés. Très attaché à cette notion ancienne de «démopédie» (éducation des populations) qu'il a exposée dans un livre « Partant de la forêt de Scévolles, allons de la démocratie à la démopédie ». 

    Il s’est également engagé entre autres pour les sénatoriales en 2004 et les municipales de 2014. Il était très attaché à ce que la presse qualifiait de «concept audacieux» où il prônait le tirage au sort pour désigner les candidats, afin de redonner une place centrale au citoyen et redistribuer les cartes politiques. Résolument engagé dans les idées et sur le terrain avec un optimisme et une combativité jamais mis en défaut.

    Régis Roquetanière restera pour beaucoup un véritable humaniste.   

    Comité ATTAC 86

  • Les inégalités se creusent de manière vertigineuse

    Réservé aux abonnéEs à Médiapart, cet article sur l'évolution de la pauvreté en France : édifiant…

    La suite sur le site de Médiapart (pour les abonnéEs).

    02 juillet 2014 | Par Laurent Mauduit - Mediapart.fr

     Selon l'Insee, les inégalités ont atteint en 2011 « leur plus haut niveau enregistré depuis 1996 ». L'année a été exceptionnellement faste pour les hauts revenus, tandis que la pauvreté a touché 8,7 millions de personnes, un niveau historique. Les priorités retenues par François Hollande risquent de creuser encore plus ces gravissimes fractures sociales.

    Dans le contexte politique et social délétère dans lequel baigne la France, c’est une étude importante que publie ce mercredi l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) : selon l’édition 2014 de son enquête sur Les revenus et le patrimoine des ménages, les inégalités ont atteint en 2011 en France des niveaux sans précédent depuis 1996. Si le niveau de vie médian des Français est resté étale, celui des Français les plus riches a fortement augmenté, tandis que celui des plus modestes s’est effondré, contribuant à une envolée du nombre de pauvres. Ce constat constitue un véritable réquisitoire contre la politique économique française, celle conduite durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy, mais tout autant celle impulsée depuis par François Hollande.

    La publication par l’Insee de cette enquête éclairante suscite, certes, chaque année la même déception. Alors que l’on aimerait naturellement connaître en temps réel les évolutions des revenus et de patrimoine et donc arriver à cerner si les inégalités se creusent ou se résorbent, l’institut révèle ses diagnostics avec trois ans de retard. Dans le cas présent : le diagnostic de l’Insee porte sur 2011. Mais c’est le prix à payer pour disposer d’un étude méticuleuse et indiscutable. Car le seul moyen fiable pour disposer de ce genre de diagnostic, c’est d’exploiter les résultats de la traditionnelle enquête sur les revenus fiscaux et sociaux des Français. Or, pour cela, il faut beaucoup de temps pour que les données soient accessibles, puis interprétées.

    Ce long délai ne change pourtant pas grand-chose. Car en vérité, ce sont des évolutions gravissimes que révèle l’Insee. Et de nombreux indices laissent à penser que ces évolutions se sont sans doute encore creusées depuis 2011.

    Pour commencer, voici donc cette étude de l’Insee. Il est possible de la télécharger ici ou de la consulter ci-dessous.

    Le premier constat que dresse l’Insee peut faire illusion. Il fait en effet apparaître pour 2011 que « le niveau de vie médian de la population est stable en euros constants par rapport à 2010, après avoir baissé l’année précédente (– 0,5 % entre 2009 et 2010) ». Concrètement, ce niveau de vie médian a été de 19 550 euros en 2011, soit 1 630 euros par mois. Ce qui veut donc dire que 50 % des Français ont eu un niveau de vie supérieur, et 50 % un niveau de vie inférieur.

    Cette première donnée offre donc déjà une première mesure de l’état social de la France : si la moitié des Français a disposé cette année-là d’un niveau de vie inférieur à 1 630 euros par mois, c’est bel et bien que les fractures sociales du pays sont béantes.

    Des inégalités sans précédent depuis 1996

    Mais il y a plus grave : c’est que cette stabilité apparente des niveaux de vie recouvre en fait un fort creusement des inégalités, avec une envolée des hauts revenus et une régression sensible des niveaux de vie des plus modestes.

  • To be or not to be… dans l’Euroland ?

    L’élection prochaine du parlement européen relance le débat sur l’euro et la construction européenne[1] : plusieurs livres[2] se positionnent de manière assez radicale, au vu de l’ampleur de la crise qui frappe peu ou prou la plupart des pays membres de l’Union européenne, qui sont au bord de la déflation, et aussi au vu du refus de leurs dirigeants de se défaire des dogmes qu’ils ont imposés : pacte budgétaire[3], règle d’or, maintien de la règle interdisant à la Banque centrale européenne de prêter directement aux États, mécanisme européen de stabilité fondé sur les emprunts auprès des marchés financiers.

    La question est désormais ouvertement posée : la sortie de l’Union économique et monétaire, voire de l’Union européenne, faciliterait-elle la résolution des problèmes économiques et sociaux dans lesquels nous sommes englués ?

     

    La suite sur le blog de Jean-Marie Harribey : http://alternatives-economiques.fr/blogs/harribey

  • Toujours le "Traité transatlantique"…

    Dans le Canard Enchaîné du 19 mars, cet article de Jean-Luc Porquet qui explique parfaitement les enjeux du traité quasi "secret" en cours de négociation entre Etats-Unis et Union Européenne…

    A lire donc, et à diffuser sans modération !

     

    Le traité qui va nous maltraité.jpeg

  • Lettre d'information d'Attac France, avril 2014

    Logo Attac.jpgAttac propose régulièrement un numéro d'information, en ligne. Celui d'avril est disponible sur le site d'Attac : https://france.attac.org/newsletter/lettre-d-attac-2-avril-2014