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Luttes sociales - Page 20

  • Naissance du Conseil national de la Nouvelle Résistance

    CNNR.pngCréation d'un nouveau conseil national de la résistance :
    https://reporterre.net/Naissance-du-Conseil-national-de-la-Nouvelle-Resistance

    « Les Jours heureux » sont le véritable horizon d’un programme politique

    Bertolt Brecht le disait clairement : « Ceux qui se battent peuvent perdre, ceux qui ne se battent pas ont déjà perdu. » Pour mener le combat du jour d’après, nous avons suscité la création d’un Conseil national de la Nouvelle Résistance (CNNR) en nous plaçant sous la tutelle de l’Histoire, des luttes sociales et écologiques contemporaines. Notre ambition est d’offrir un point de ralliement à toutes celles et ceux, (individus, collectifs, mouvements, partis ou syndicats) qui pensent que « les Jours heureux » ne sont pas une formule vide de sens mais le véritable horizon d’un programme politique.

    En dehors des partis et des syndicats (mais pas contre eux), les personnes qui composent ce nouveau conseil ont pour légitimité leurs travaux, leur expérience, leur engagement contre les ravages du néolibéralisme dont nous payons aujourd’hui la terrible addition.

    Dans un premier temps, il s’agit d’énoncer les principes selon lesquels notre société devra désormais être gouvernée et de sommer les responsables politiques de prendre des engagements vis-à-vis d’eux. Le résultat des premiers travaux du CNNR sera publié le 27 mai, journée nationale de la Résistance.

    Dans un deuxième temps, à partir de ces principes, il s’agira de nourrir le plus largement possible ce programme des idées et des propositions de chacun afin qu’il soit opérationnel au plus vite.

    Face à l’incompétence de ce gouvernement, à la tentation chaque jour plus grande de l’autoritarisme, à la mise en œuvre d’une stratégie du choc, l’urgence commande d’agir.

    • Le premier Conseil national de la Nouvelle Résistance (CNNR) est composé de dix femmes et de dix hommes :

    . Anne Beaumanoir (coprésidente d’honneur), Juste et résistante
    . Claude Alphandéry, (coprésident d’honneur), résistant
    . Dominique Méda, professeure de sociologie
    . Dominique Bourg, philosophe, professeur honoraire à l’Université de Lausanne
    . Samuel Churin, comédien (coordination des intermittents et des précaires)
    . Danièle Linhart, sociologue du travail
    . Sabrina Ali Benali, médecin et militante
    . Pablo Servigne, auteur et conférencier spécialiste des questions de transition écologique
    . Olivier Favereau, professeur émérite de sciences économiques à l’université Paris-Nanterre
    . Yannick Kergoat, monteur-réalisateur
    . Jean-Marie Harribey, économiste, maître de conférence, membre des Economistes atterrés
    . Anne Eydoux, maîtresse de conférence au Cnam, membre des Economistes atterrés
    . Dominique Rousseau, professeur de droit constitutionnel à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
    . Pauline Londeix, ex-vice-présidente d’Act Up-Paris, cofondatrice de l’Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament
    . Antoine Comte, avocat à Paris
    . Véronique Decker, enseignante et directrice d’école, syndicaliste et militante pédagogique
    . Fatima Ouassak, politologue, porte-parole du syndicat Front de mères
    . Anne-Claire Rafflegeau, infirmière et porte-parole du collectif inter-urgences
    . Clotilde Bato, présidente de Notre Affaire à tous, déléguée générale chez SOL Alternatives agroécologiques et solidaires
    . Benoît Piédallu, membre de La Quadrature du Net

    Secrétariat :
    . Gérard Mordillat (cinéaste, romancier),
    . Gilles Perret (réalisateur, cofondateur de Citoyens résistants d’hier et d’aujourd’hui),
    . Denis Robert (journaliste, écrivain),
    . Florent Massot (éditeur),
    . Katell Gouëllo (Le Média TV),
    . Bertrand Rothé (agrégé d’économie, professeur d’université).

    • Contacts :
    . contact@cnnr.fr
    . https://www.facebook.com/ConseilNationalDeLaNouvelleResistance
    . https://twitter.com/CNNR2020

     

     
  • Pétition « Plus jamais ça ! » : dans la Vienne aussi ?

    « Plus jamais ça ! », 19 responsables d’organisations syndicales, associatives et environnementales signaient une tribune commune publiée sur France Info le vendredi 27 mars. A ce jour, plus de 178 000 personnes ont signé la pétition, un nombre considérable qui continue de monter, jour après jour. Un peu partout, des « déclinaisons locales » commencent à voir le jour pour mettre en musique le contenu du texte de la pétition. Alors pourquoi pas dans la Vienne où des initiatives (Appel des soignant.e.s notamment) ont vu également le jour ?
     
    Sachant que bien des « responsables » ont hâte de tourner la page pour retourner « aux jours d’avant ».
     
    Mobilisons-nous dès maintenant et donnons-nous rendez-vous le "jour d'après" pour réinvestir les lieux publics pour reconstruire ensemble un futur, écologique, social et démocratique, en rupture avec les politiques menées.

     

    RAPPEL : 

    16 associations et syndicats lancent une pétition pour un Jour d’Après écologique, féministe et social !

    À la suite de la tribune « Plus jamais ça, préparons le jour d’après », seize organisations lancent une pétition nationale pour défendre des mesures urgentes et de plus long terme, porteuses de profonds changements politiques. Cette pétition appelle les citoyen·ne·s, qui partagent le constat dressé d’urgence sociale et écologique et en ont assez des discours creux, à se mobiliser pour que le « Jour d’Après » soit construit ensemble, en rupture avec les politiques menées jusque-là. Les solutions existent, agissons !

    Les 16 organisations à l’initiative de cette pétition :

    Action Non-Violente COP 21, Alternatiba, Attac France, CCFD Terre Solidaire, Confédération paysanne, CGT, Convergence nationale des Services Publics, Fédération syndicale unitaire (FSU), Fondation Copernic, Greenpeace France, les Amis de la Terre France, Oxfam France, Reclaim Finance, Unef, Union syndicale Solidaires, 350.org.

    Depuis la publication, les organisations suivantes signent aussi la pétition :

    Action Aid France, Droit au logement, Femmes Égalité, Fidl, i-buycott, Il est encore temps, Le mouvement, MAN, MNL, Notre affaire à tous, Partager c’est sympa, Syndicat des Avocats de France, Syndicat de la Magistrature, UNL, Utopia.

     
    Au niveau local dans la Vienne, une douzaine de mouvements (au moins) ont une existence active et reconnue : peut-être serait-il temps d’établir des contacts et de lancer l’idée d’une vraie rencontre (avec toute la « distanciation » nécessaire bien entendu…). 
  • ANV/COP21 Poitiers - Avril 2020 : En confinement, la lutte continue

    ANV-COP21 Poitiers
     
     
     
     
     
    Avril 2020 : En confinement, la lutte continue
     
     
     
     
    Le contexte sanitaire et les mesures de confinement qui en découlent impactent les activités de notre collectif. Nous n'en sommes pas moins déterminé·e·s à agir face aux irresponsabilités économiques et politiques vis-à-vis du dérèglement climatique.
    Au contraire, ce "repos forcé" pour la plupart d'entre nous (mais pas tou·te·s ! Nous restons conscient·e·s et solidaires envers le personnel soignant et les plus précaires) permet de nous organiser, de préparer la suite et d'acquérir de nouvelles compétences. Ce nouveau format de Lettre d'info en est un exemple.
     
    Bonne lecture.
     
    À bientôt !

    14 mars Poitiers.jpg

     
    Le 14 mars, nous étions sur le parvis de l'hôtel de ville.
    Samedi 14 mars, Poitiers - La veille du 1er tour des élections municipales, la Marche pour le Climat devait rappeler que ces 6 années de mandat local doivent être celles de l'action pour la justice climatique et sociale.
    Malgré son annulation, décidée collectivement dans le contexte sanitaire que nous connaissons, nous nous sommes rassemblé·e·s en petit comité, avant les mesures de confinement, devant l'hôtel de ville de Poitiers pour porter ce message, puis avons utilisé les panneaux publicitaires dans l'espace public pour indiquer nos attentes envers les futur·e·s élu·e·s.
     
    Vendredi 13 mars, Paris - Les activistes d'Action Non-Violente COP21 accompagné·e·s de scientifiques, gilets jaunes, sociologue, porte-parole de syndicat et associations, ont dressé devant l'Élysée le vrai bilan climatique et social d'Emmanuel Macron.
    Ce doit être un bilan difficile à assumer pour le gouvernement, car les forces de l'ordre sont intervenues vigoureusement pour l'empêcher.
     
     
  • Campagne "ADP" : c'est fini depuis le 12 mars

    Visuel ADP.jpgDepuis jeudi 12 mars minuit, la campagne référendaire sur l’avenir du groupe « Aéroports de Paris » (ADP) est close. Commencée en juin dernier, elle aura duré 9 mois, une campagne de longue haleine menée au niveau local au travers de l’activité de la « Coordination 86 pour le référendum ADP » . Elle a permis de contribuer à faire voter plus de 8 400 personnes au travers d’une présence régulière sur les marchés poitevins mais aussi sur les marchés locaux d’autres localités de la Vienne (Châtellerault, Smarves, Buxerolles, Loudun, Chauvigny, Montmorillon, Civray, Lussac Les Châteaux, L’Isle Jourdain, Lencloître, Neuville de Poitou, Migné-Auxances, Gençay, etc…) sans oublier les manifestations (nombreuses ces derniers mois !) et des évènements variés (concerts, brocantes, …). La campagne locale a réussi à faire voter directement plus de 2 000 personnes. Au plan national (petite satisfaction locale !), Poitiers arrive juste derrière la ville de Paris quant à la participation des électrices et électeurs dans les villes-préfectures avec plus de 2 720 personnes sur la ville de Poitiers soit environ 6,3 % des inscrit.e.s ! ! Au total, dans la Vienne ce sont donc plus de 8 400 personnes qui ont pu s’exprimer au travers du vote en faveur d’un référendum : environ 2,80 % des inscrit.e.s.

    Le site ADPRIP (https://www.adprip.fr/) a fait un travail considérable de compilation des données quotidiennes issues du ministère de l’intérieur et a permis de voir l’évolution du vote au niveau national et local : https://www.adprip.fr/map.html?lat=46.7427&lng=0.4120&zoom=8
    Ce fut une longue campagne où la ténacité a permis d’obtenir ce résultat qui n’est certes pas à la hauteur des attentes de la Coord86 mais qui a malgré tout permis de rencontrer des centaines de personnes, d’argumenter, d’échanger des idées, de faire vivre le débat démocratique. On regrettera quand même la profonde injustice que constitue l’absence totale d’information officielle, le gouvernement se retranchant derrière le fait que rien n’obligeait la puissance publique à organiser quelque information que ce soit puisque ce n’était pas prévu dans la mise en œuvre du Référendum d’Initiative Partagée (RIP) !

    Une sacré « lacune » dans la mise en pratique du RIP sans parler du niveau de vote à atteindre (10 % des électrices et électeurs inscrit.e.s). En même temps, le seuil plus que symbolique que représente le passage au million de votes, dans les conditions défavorables exposées plus haut, ont un sens politique évident. Là où une campagne de mobilisation et d’explication significatives a eu lieu, la participation a été bien supérieure aux régions et localités où rien ne s’est organisé. Ce qui n’enlève rien aux critiques qui se sont exprimées tout au long des 9 mois écoulés : instabilité du site internet du ministère de l’intérieur, absence d’informations publiques, blocage régulier du site, « ergonomie » calamiteuse, … la liste est longue des obstacles à franchir pour s’exprimer !

    Alors, et maintenant ? La presse s’est fait l’écho, ces derniers jours de la suspension de la privatisation d’ADP pour des raisons liées à l’effondrement de son cours en bourse ! Depuis le 1er janvier, l’action d’ADP a ainsi baissé de près de la moitié (47,5 %). Suspension provisoire avant saut dans le vide ? Suspension jusqu’à quand ? L’actualité de la pandémie de « Covid 19 » ne plaide pas en faveur d’un retour à moyen terme d’ADP sur le chemin de la privatisation et la campagne présidentielle 2022 commence à pointer son nez. Difficile d’imaginer de relancer une mise sur le marché du groupe alors que la perspective de profits juteux (et à court terme…) s’éloigne…

    Le site Médiapart (pour les abonné.e.s) a fait un très intéressant état des lieux « post-campagne référendaire » à lire en ligne : https://www.mediapart.fr/journal/france/110320/la-privatisation-d-aeroports-de-paris-est-suspendue

  • Attac Infos rapides dans la Vienne : Manif climat samedi 14 mars

    Attac Infos rapides dans la Vienne : Manif climat samedi 14 mars

     
    Pour la manif climat de samedi, proposition de réaliser des vautours « Black Rock » (2 ou 3) sur le modèle de la vidéo (voir sur le site d’Attac : https://france.attac.org/actus-et-medias/les-videos/article/retraites-le-blackrock-bloc-d-attac-dans-la-manifestation-parisienne ) et la photo ci-dessous.
    Nous avons la bâche noire, les bambous et la peinture : reste la réalisation !
     
    Attac Black Rock.jpg
    La préparation de la marche pour le climat : plein de belles idées et un premier grand rapprochement des luttes sociales et climatiques à Poitiers autour de cette marche mondiale et de la soirée qui va suivre : cultures en luttes, étudiants, syndicats, associations telles que ATTAC, Greenpeace, ANV, ... ont travaillé ensemble à la construction de la journée et au delà. 
     
    Ce sera SAMEDI 14 MARS à 15 h (rendez vous à 14 h pour un atelier pancarte) 
    - 15 h: manifestation départ PLACE DE LA MAIRIE , animations ( la Planète malade,…)
    - soirée climatique à la Rotative à 18h30 (accueil chorale Les Tartagoules ?); 
    - 18h45 19h30 : 3 ateliers thématiques : « énergie, transports, alimentation », avec propositions d’actions suite à la marche. Puis la réunion plénière sera consacrée à la question: « Agir, mais comment?» 
    - 20h30: concert avec 3 groupes musicaux et des intermèdes courts sur les luttes locales en cours.   
     
    Précision :  cette soirée festive sera bénévole et les recettes reviendront pour 2/3 aux grévistes, et pour 1/3 pour le mouvement climatique. Buvette et nourriture assurée. 
     

     
     
    Les organisations Attac, CGT, Confédération Paysanne, FSU, Greenpeace, Les Amis de la Terre, Oxfam, Union Syndicale Solidaires appellent à participer massivement aux marches pour le climat le 14 mars prochain.
     

    Jamais il n’a été aussi urgent d’affronter ensemble les crises sociales et écologiques. Les alertes des scientifiques se succèdent pour expliquer que nous sommes la dernière génération à pouvoir agir pour y faire face. Le climat et les enjeux sociaux figurent en tête des préoccupations de la population et le soutien aux mobilisations récentes pour les retraites et les services publics a été massif. Mais le gouvernement reste sourd adoptant une même logique : le refus de parler d’une autre répartition des richesses est justifié par une course sans fin à la croissance faisant fi de la situation écologique.

    Nous sommes pourtant convaincu-e-s que la résolution de ces crises réside dans une profonde remise en cause du système politique et économique actuel, que nous devons collectivement exiger du gouvernement de prendre les mesures nécessaires pour réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre et les inégalités sociales.

    L’État, en lien avec les collectivités locales, doit pour cela reprendre ses habits délaissés de planificateur, afin d’organiser au mieux la transition agricole, industrielle et énergétique nécessaire et veiller à accompagner solidement tout-e-s les salarié·e·s dans l’évolution des métiers. Les travailleuses et travailleurs et leurs organisations doivent pouvoir participer et décider au sein du processus de reconversion. Le développement de services publics de qualité et de proximité et la création de millions d’emplois sont également nécessaires à la transition écologique et sociale.

    Nous devons enfin contraindre les multinationales, banques et institutions financières à cesser d’alimenter le changement climatique, à protéger et respecter les droits des salarié-e-s, préserver et renforcer les acquis sociaux et non les faire reculer.

    Combattre les dérèglements climatiques, c’est aussi refuser l’injustice sociale. Se déplacer, se nourrir, se loger, se chauffer, produire, consommer autrement est possible et souhaitable. Les alternatives sont connues et nombreuses et pourtant les décideurs politiques et économiques retardent leur mise en œuvre au nom d’intérêts particuliers. Ensemble, exigeons une meilleure répartition des richesses pour garantir une existence digne pour chacun-e. Ensemble, exigeons une réelle transformation de notre système pour répondre à l’urgence climatique.

    Le 14 mars, nous marcherons ensemble pour faire entendre nos déterminations communes.