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Luttes sociales - Page 18

  • Néonicotinoides : interpellez les sénateurs de la Vienne !

    Attac.pngUne initiative des "Coquelicots du Calvados" relayée par Attac Calvados à diffuser auprès de vos contacts, collègues, voisin.e.s, ami.e.s, etc. 

    C'est le 27 octobre prochain que le Sénat examinera le projet de loi de ré-autorisation des néonicotinoïdes.

    Le 6 octobre dernier, les député-e-s avaient majoritairement voté pour ce poison, à 313 voix contre 158. On peut retrouver ces votes sur https://trombi-neonics.agirpourlenvironnement.org/ .

    Maintenant, interpellons les Sénateurs avant qu'il ne soit trop tard !

    L’outil général est https://shaketonpolitique.org/interpellations/stop-neonicotinoide-parlementaires/ .

    Ce sont les député-e-s LREM, de droite et du centre qu’il faut interpeller.

    Au minimum, il faut se charger des 2 Sénateurs de la Vienne – Bruno Belin (LR) et Yves Bouloux (LR). Tous les jours jusqu’au 27/10, on peut aussi interpeller les Sénateurs des départements voisins...

    Pour aller plus vite, voici un courrier que vous pouvez leur envoyer (en l’adaptant selon le sexe du sénateur destinataire).

    Tenez-nous au courant de vos éventuelles réponses, svp.

     
     

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    (Madame la Sénatrice, Monsieur le Sénateur,)

    Le 27 octobre prochain au Sénat, vous devrez vous prononcer sur le projet de loi portant sur "la mise sur le marché de certains produits phytopharmaceutiques", plus précisément sur la ré-autorisation des néonicotinoïdes dans la culture de la betterave sucrière.

    Je suis très inquiet si ce projet de loi était accepté au Sénat après l’avoir été à l’Assemblée nationale le 6 octobre dernier.

    A mon avis, la ré-introduction des néonicotinoïdes comme insecticide dans l'agriculture est une très mauvaise nouvelle pour la préservation de la biodiversité et, en bout de chaîne, la santé humaine. Elle n'est pas non plus une solution à la crise économique qui touche la production des betteraves sucrières

    Comme les associations environnementales et de défense des consommateurs ainsi que des syndicats agricoles et apicoles le rappellent, les agriculteurs de la filière betteravière souffrent de difficultés économiques structurelles, liées à la dérégulation du marché. Il faut des solutions économiques et agronomiques pour préserver les emplois et rendre cette filière plus résiliente, sans ré-autorisation de substances dramatiquement dangereuses pour la biodiversité et la santé.

    De nombreuses études économiques et scientifiques attestent de la contamination et de la persistance des néonicotinoïdes dans les cours d’eau et les sols, bien au-delà des parcelles traitées, et de leurs effets létaux sur les abeilles et une multitude d’autres espèces : pollinisateurs sauvages, vers de terre, crustacés… et par ricochet sur les chaînes alimentaires, poissons, oiseaux etc.

    Ainsi, on sait que les abeilles et les invertébrés des sols sont victimes d’une extinction de masse.

    Ainsi, on sait que les molécules néonicotinoïdes ne connaissent pas de barrière physique ni temporelle. Elles sont stockées dans le sol où elles ont une permanence très longue, elles se dispersent au-delà des limites parcellaires, elles passent les barrières entre les espèces, elles sont maintenant présentes dans nos assiettes.

    Déjà, on sait que le réchauffement climatique bouleverse les pratiques culturales. Peut-on imaginer sérieusement que la chimie de synthèse devienne la solution pour pallier aux dégâts dus aux sécheresses ?

    Déjà, on sait aussi que la libéralisation du commerce international a engendré une crise de surproduction de la betterave et donc sa moindre rentabilité. Est-ce que ce sont les pucerons verts qui sont responsables de la fermeture de la raffinerie de Cagny ?

    Déjà, on sait que l’agriculture intensive mène les paysans à l’endettement et au suicide.

    Et on sait aussi que des alternatives existent, dans l’agro-écologie et les reconversions en bio. A quand les mesures d’accompagnement pour sortir de ce piège économique ?

    Après avoir été interdits avec la Loi biodiversité de 2016, le retour des néonicotinoïdes est donc une proposition incompréhensible, qui interroge fortement sur les réelles priorités au moment même où un renforcement des politiques publiques environnementales est annoncé au plus haut niveau de l’État.

    Je fais appel à votre clairvoyance pour protéger la biodiversité et la santé humaine, pour porter et mettre en oeuvre des solutions de long terme – qu’est-ce qui a été fait depuis 2016 ? - qui permettront de protéger et soutenir les agriculteurs d’aujourd’hui et de demain.

    D’avance, merci d’adopter la seule position qui vaille en
    votant CONTRE ce projet de loi.

    Veuillez agréer, (Madame ou Monsieur le Sénateur), l'expression de mes sentiments respectueux.

     

     

    Pour votre information :

    - argumentaire des ONG (26 pp.) : https://www.generations-futures.fr/wp-content/uploads/2020/10/oui-non-neonictoinoides-version-finale-151020-1.pdf

    - un focus Vrai/Faux : https://partage.agirpourlenvironnement.org/s/focus-vrai-faux-extrait-du-rapport-insecticides-neonicotinoides-et-filiere-betteraviere/

    basé sur le rapport (42 pp.) : https://partage.agirpourlenvironnement.org/s/insecticides-neonicotinoides-et-filiere-betteraviere-le-vrai-du-faux/

    - FranceTvInfo : « Il y a plein de méthodes alternatives pour cultiver la betterave » sur https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/neonicotinoides-il-y-a-plein-de-methodes-alternatives-pour-cultiver-la-betterave-assure-un-chercheur_4129705.html

    - un député LREM vote contre : https://www.actu-environnement.com/ae/news/neonicotinoides-projet-loi-vote-contre-jean-charles-colas-roy-interview-36223.php4

    - « Il y a un consensus scientifique sur les néonicotinoïdes » sur https://www.mediapart.fr/journal/france/041020/vincent-bretagnolle-il-y-un-consensus-scientifique-sur-les-neonicotinoides

    - « En bio, la betterave à sucre ne se trouve pas si mal » sur https://www.mediapart.fr/journal/france/140920/alternatives-aux-neonicotinoides-en-bio-la-betterave-sucre-ne-se-porte-pas-si-mal

    - Les apiculteurs s’opposent aux néonicotinoïdes : https://www.unaf-apiculture.info/actualites/non-aux-neonicotinoides-les-apiculteurs-et-syndicats-de-l-union-nationale-de-l.html

    et https://www.unaf-apiculture.info/actualites/vote-sur-les-neonicotinoides-pour-l-union-nationale-de-l-apiculture-francaise-c.html

     

    Coordonnées des Sénateurs de la Vienne :

    - Bruno Belin sénateur LR : Mél : b.belin@senat.fr

     Adresse Sénat : Casier de la Poste, 15 rue de Vaugirard, 75291 Paris Cedex 06

    - Yves Bouloux sénateur LR : Mél : y.bouloux@senat.fr

    Adresse Sénat : Casier de la Poste, 15 rue de Vaugirard, 75291 Paris Cedex 06

  • Epannes : le film de la manif du 11 octobre

    Après les photos sur ce blog d'Attac 86, nos ami.e.s de "Points de vue citoyens" ont réalisé un film de la manifestation contre les "bassines" du dimanche 11 octobre.

    A retrouver sur le site Web 86 : https://web86.info/video-leau-bien-commun-sur-la-manifestation-depannes/

    ou sur Viméo : https://vimeo.com/469876039

  • Rendez-vous dimanche 11 octobre à Epannes (79)

    Logo Bassines 86.pngMobilisation « Bassines » dimanche 11 octobre 2020 à Epannes dans le marais poitevin en Deux-Sèvres :
    Un départ collectif en covoiturage se prépare au départ de Poitiers : deux rendez-vous de covoiturage ont été fixés :
    RDV devant la biocoop d’Auchan Sud :
    – le premier à 11 h 15 pour participer au pique-nique sur place,
    – le second à 12 h 45 pour rejoindre la manifestation.

     

  • Marchons sur l'aéroport Poitiers-Biard le 3 octobre !

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    Pour la réduction du trafic aérien et la reconversion de ce secteur, en solidarité avec les salarié·es qui subissent une crise sociale due à des mauvais choix politiques, nous marcherons et pédalerons, avec détermination et non-violence, samedi 3 octobre sur l’aéroport Poitiers-Biard !
     
    Rendez-vous à 14 h place Leclerc (devant la mairie) pour le départ !

  • Les vrais séparatistes, ce sont les riches !

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    Confronté à une crise économique, sociale et sanitaire, Emmanuel Macron et le gouvernement ont choisi de faire diversion en orchestrant une campagne contre le « séparatisme », qui stigmatise les immigré·e·s et les personnes de confession musulmane. Pourtant, une multitude de travaux montre que le séparatisme aujourd'hui, se trouve du côté des très fortunés.


    Chaque année un peu plus, ils font sécession avec le reste de la société.


    La situation sanitaire se dégrade, les plans sociaux se succèdent, les inégalités et la pauvreté augmentent, le dérèglement climatique montre chaque jour ses effets... mais Emmanuel Macron et son gouvernement préfèrent pointer du doigt les « séparatistes » en alimentant les fantasmes islamophobes. Or, qui sont les vrais séparatistes ? Une multitude de travaux documentent comment les plus riches font sécession, à la fois spatialement, fiscalement, économiquement et sur le plan écologique !

    Spatialement, les riches cultivent l'entre-soi et leurs comportements conduisent à une « ghettoïsation par le haut »

    De nombreux travaux sociologiques mettent en évidence un processus de ségrégation résidentielle par le biais du prix élevé des habitations dans les quartiers favorisés. Cette barrière à l’entrée par les prix permet l’entre-soi résidentiel et un voisinage homogène, recherché notamment pour la socialisation des enfants. Plutôt que de stigmatiser les musulman·e·s, Emmanuel Macron devrait s'attaquer à cette ségrégation spatiale qui renforce les inégalités dans la mesure où elle conditionne l’accès équitable à des ressources diverses comme l'école, la possibilité d’avoir un emploi, les lieux de détente et de loisirs...

    Dès 2004, l'économiste Eric Maurin mettait ainsi en évidence une « ghettoïsation par le haut »1, les élites mobilisant toutes leurs ressources pour se mettre à l’écart. Les cadres supérieurs « s’accaparent désormais des pans entiers de l’espace urbain, notamment les centre-villes, les beaux quartiers et les zones les plus proches des principaux équipements ».

    Les sociologues Michel Pinçon et Monique Pinçon Charlot ont également montré comment les familles les plus aisées sont « regroupées dans quelques quartiers bien délimités », où « elles cultivent un entre-soi ». Ils estiment qu'« aucun autre groupe social n’est ainsi confiné dans un ghetto, doré et volontaire »2, allant parfois jusqu’à se murer dans des hameaux totalement privés, comme la villa Montmorency dans le XVIe arrondissement parisien.

    L'INSEE confirme ces analyses : dans les quartiers pauvres « les choix de localisation résidentiels sont plus subis que dans [dans les quartiers riches], certains auteurs ayant pu parler pour les quartiers les plus riches d’autoexclusion. » « Dans certaines villes se développe ce qui est souvent qualifié d’ "entre-soi" à savoir un habitat spatialement séparé des populations riches »3.

    Cela conduit à la perte de mixité sociale : Eric Maurin explique qu'« au fur et à mesure qu’elles gagnent en importance, les classes supérieures repoussent les classes moyennes vers les périphéries, des communes et des quartiers entiers perdant peu à peu leur dernier semblant de mélange social ».

    Selon Eric Maurin, le « fait que Français et étrangers n’habitent pas les mêmes voisinages représente aujourd’hui l’une des formes les plus extrêmes de la ségrégation territoriale ». Or les « ghettos d’immigrés » ne sont pas le résultat d’une volonté de ces populations ou d'une logique communautariste, mais s’expliquent par le fait que ces populations ne peuvent habiter ailleurs.

    Le Conseil d'analyse économique, rattaché au Premier Ministre, notait ainsi en 2004 que si les plus pauvres et les immigré·e·s vivent entre eux, ce n'est pas volontairement : « En France comme ailleurs, des phénomènes cumulatifs de fuite des familles aisées en direction des quartiers riches ont pu également renforcer l’isolation spatiale des familles pauvres ». Ainsi, « lorsque l’on s’intéresse au logement social, il apparaît que la population immigrée a une probabilité plus élevée d’accéder à un logement social situé dans une zone périphérique défavorisée »4.

    Ce séparatisme spatial se traduit notamment par une ségrégation scolaire. « Non seulement la mixité sociale a fortement reculé au plan géographique au cours des trente dernières années, avec une concentration des CSP+ dans le cœur des grandes métropoles, mais cette ségrégation sociale s’est accompagnée d’une ségrégation scolaire renforcée, avec un choix de plus en plus fréquent des catégories favorisées pour l’enseignement privé » selon la fondation Jean Jaures5, qui note que, dans les écoles privées, « la proportion des enfants de familles favorisées y est désormais deux fois plus importante (36 %) que dans le public (19 %) ».

    Alors qu'Eric Maurin dénonçait « l’impuissance des politiques successives à enrayer le phénomène » de ghettoïsation, Emmanuel Macron préfère faire diversion en stigmatisant les populations vivant dans ces quartiers.

    Fiscalement, les riches font sécession en échappant à l'impôt

    Il est largement démontré que l'évasion fiscale est un sport de riches. Gabriel Zucman a ainsi mené une étude dans les pays scandinaves, où il montre que si, en moyenne 3 % des impôts dus ne sont pas acquittés en raison de l’évasion fiscale, plus on est riche et plus cette part augmente, jusqu'à s’élever à 30 % pour les 0,01 % des ménages les plus aisés6 !

    Cette triche, dramatique, s'illustre notamment par la pratique des passeports dorés. Alors que partout dans le monde, les frontières se ferment pour les migrant·e·s et les réfugié·e·s, elles restent largement ouvertes pour ceux qui peuvent payer, puisque plus de 165 pays proposent des visas dorés. Les plus riches peuvent ainsi acheter des visas – ou même acquérir la citoyenneté – dans des pays tels que le Portugal ou Chypre, moyennant paiement comptant ou un investissement important dans le pays7. En novembre 2018, des militants d'Attac avaient ainsi manifesté contre la tenue du « Salon international de l’émigration et de l’immobilier de luxe » à Cannes, qui met en vedette la pratique des visas dorés, nouvel outil pour favoriser l’évitement fiscal8.

    La fondation Jean Jaures considère que l'exil fiscal est le « stade ultime de la sécession des élites », qui « constitue une illustration paroxystique de ce séparatisme social développé depuis une trentaine d’années dans une partie des couches les plus favorisées de la population française »9.

    Alors que les discours de la macronie tentent de faire passer certaines parties de la population pour de « mauvais français », voire des ennemis de l'intérieur, la fondation Jean Jaures explique que le « processus de séparatisme social [...] se traduit également par le fait que le sentiment de solidarité, mais aussi de responsabilité à l’égard de l’ensemble de la société – qui incombe traditionnellement aux élites selon le principe de l’adage « Noblesse oblige » – s’étiole progressivement. De nombreux membres des catégories les plus favorisées éprouvent aujourd’hui davantage d’affinités avec les personnes d’autres pays de niveau social équivalent qu’avec leurs concitoyens plus modestes. Pour une partie de l’élite sociale, le cadre national est aujourd’hui obsolète et le lien au pays n’est plus fondamental. C’est dans ce contexte que l’on peut analyser la très forte hausse des expatriations ». C'est bien « l’attrait pour un environnement économique et fiscal plus avantageux [qui] semble être pour les catégories favorisées un puissant moteur incitant à l’expatriation », comme en témoigne la forte proportion d'expatriations en Suisse ou au Luxembourg.

    Les riches multiplient donc les dispositifs pour échapper à l'impôt, bien aidés par les banques et cabinets d'affaires. Plutôt que de lutter contre cette sécession des riches, le gouvernement a au contraire multiplié les cadeaux fiscaux, en transformant l'ISF en IFI, en instaurant la « flat tax » ou encore en supprimant l' « exit tax »10. L'INSEE11 confirme que les 5% des français les plus aisés sont les grands gagnants des politiques fiscales menées par le « Président des riches », tandis que les plus pauvres ont vu leur pouvoir d'achat altéré par la baisse des APL.



    Economiquement, les riches sont les profiteurs de la crise

    Un récent rapport d'Oxfam12 montre que certaines entreprises multinationales et leurs actionnaires sont les grands profiteurs de la crise actuelle. En effet, ce n'est pas la crise pour tout le monde : 32 entreprises, parmi les plus grandes multinationales de la planète, devraient enregistrer en 2020 une hausse spectaculaire de leurs bénéfices, soit 109 milliards de dollars de plus que leur bénéfice moyen réalisé au cours des quatre années précédentes. Une large partie de ces bénéfices a été reversée à de riches actionnaires, alimentant les inégalités mondiales. Les 25 milliardaires les plus riches du monde ont ainsi vu leur richesse augmenter de 255 milliards de dollars entre la mi-mars et la fin mai, soit une augmentation moyenne de 10 milliards de dollars. Le seul Jeff Bezos pourrait, avec les bénéfices qu’il a réalisés pendant la crise, verser une prime 105 000 dollars aux 876 000 personnes employées par Amazon dans le monde, y compris les quelques 10.000 salarié·e·s en France, tout en restant aussi riche qu’il l’était avant la pandémie de coronavirus.

    Ecologiquement, les riches ont un mode de vie incompatible avec la lutte contre le dérèglement climatique

    Dans « Comment les riches détruisent la planète »13  Hervé Kempf montre comment une classe dirigeante prédatrice et cupide fait obstacle au changement de cap qui s'impose urgemment : à la fois directement, « par les puissants leviers – politiques, économiques et médiatiques – dont elle dispose et dont elle use afin de maintenir ses privilèges ». Mais aussi, indirectement, « par ce modèle culturel de consommation qui imprègne toute la société et en définit la normalité ». Le fondateur de Reporterre dénonce ainsi la « consommation outrancière de yachts, d’avions privés, de résidences immenses, de bijoux, de montres, de voyages exotiques, d’un fatras clinquant de dilapidation somptuaire »14. Il explique ainsi que les 10 % les plus riches sur ce globe comptent pour 45 % des émissions mondiales de dioxyde de carbone, ou qu’en France, chaque personne appartenant aux 1 % les plus riches émet plus de 200 tonnes de gaz à effet de serre par an, contre 6 par personne en moyenne15.

    N'en déplaise aux islamophobes, les vrais séparatistes, ce sont les riches ! Face au projet ignoble du gouvernement, Attac va multiplier, dans les prochaines semaines, des actions pour ne pas laisser stigmatiser injustement une partie de la population et mettre en évidence là où se situe le véritable séparatisme.

    Par Raphaël Pradeau, porte-parole d'Attac France