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Echéances électorales

  • Campagne d’ATTAC : Nouveau Front Populaire

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    Mobilisons-nous pour le Front populaire

    L’appel à la constitution d’un nouveau front populaire par les principales forces de gauche est une excellente nouvelle. Mais ce n’est qu’une première étape : les initiatives des partis politiques ne suffiront pas à battre durablement le Rassemblement National et ses idées et à offrir une alternative au macronisme.

    Avec les syndicats et les mouvements sociaux, avec la jeunesse qui est descendue dans la rue dès le 9 juin, Attac appelle à se joindre à toutes les initiatives de rassemblement et à se mobiliser sur tout le territoire.

    https://france.attac.org/se-mobiliser/mobilisons-nous-pour-le-front-populaire/

    Kit de mobilisation : https://france.attac.org/se-mobiliser/mobilisons-nous-pour-le-front-populaire/article/kit-de-mobilisation-pour-le-front-populaire

  • Macron Président : ne laissons pas les banques et les multinationales diriger nos vies. Passons à l’Attac.

    Logo Attac.jpgDimanche 7 mai, Emmanuel Macron a été élu président de la République avec près de 66 % des suffrages. Cette victoire, en apparence large, est trompeuse. Le programme ultralibéral d’Emmanuel Macron ne dispose, en réalité, pas du soutien populaire. Si nous ne le combattons pas, celui qui est déjà perçu comme le président des banques et des multinationales renforcera la crise sociale et écologique et donnera du grain à moudre à l’extrême-droite.

    La victoire d’Emmanuel Macron n’a rien d’un triomphe. Il n’a été choisi que par 44 % des inscrit·e·s, moins sur son programme que pour faire barrage au Front national. L’abstention et le vote blanc sont à des niveaux historiques pour une élection présidentielle. 61 % des français·es souhaitent qu’il ne dispose pas de majorité à l’Assemblée nationale [1] et 70 % d’entre eux et elles à être opposé·e·s à une réforme du droit du travail par ordonnances [2]. Pourtant, Emmanuel Macron se dit déterminé à mettre en œuvre son programme ultralibéral.
    Derrière cette victoire, le Front national signe un record électoral. Avec plus de 10 millions de voix, Marine Le Pen double le score obtenu par son père au second tour de l’élection présidentielle de 2002. Le FN réalise des scores importants chez les ouvrier·e·s, les employé·e·s, dans les zones rurales et les territoires sinistrés par la mondialisation libérale. L’extrême droite apparaît, pour beaucoup, comme une réponse à la violence du chômage, du travail précaire, des inégalités sociales. C’est un leurre dangereux. En désignant les étranger·e·s comme responsables de la crise, le FN ment et fait le jeu des 1 % les plus riches. En s’attaquant aux associations et aux syndicats, ce parti est un danger mortel pour toutes celles et ceux qui luttent pour les droits des salarié·e·s et des opprimé·e·s.
    Qu’on se le dise : Emmanuel Macron, dernier avatar du néolibéralisme, ne sera pas un rempart au Front national. Au contraire, les mesures qu’il préconise risquent de renforcer l’extrême-droite. Le « président manager » entend « lever les blocages  » de notre économie en démantelant le droit du travail par ordonnance, en supprimant plus de 125 000 emplois publics, en signant l’accord commercial de libre-échange Union européenne-Canada (CETA), en remettant en cause des règles prudentielles bancaires établies après la crise financière ou en poursuivant les cadeaux aux grands actionnaires et aux entreprises. À cela s’ajoute le vide sidéral de son projet en matière de transition sociale et écologique, son soutien à l’Europe forteresse – au mépris de la solidarité avec les migrant·e·s – à une Europe de l’austérité au service des multinationales et non des peuples. Emmanuel Macron incarne toutes ces politiques que nous combattons depuis des années.
    Les mouvements sociaux doivent porter un regard lucide sur les raisons de leurs échecs passés à faire obstacle aux politiques néolibérales et ne pas attendre 5 ans de plus pour construire un mouvement porteur d’espoir et d’alternatives face aux politiques inégalitaires et aux idées xénophobes de la préférence nationale.
    Le président élu est l’ami de la finance, des banques et des multinationales. Les laisserons-nous organiser la concurrence fiscale, les délocalisations, la dérégulation du marché du travail qui ont des conséquences dramatiques sur la vie de millions de gens et servent de fond de commerce à l’extrême droite ? Les laisserons-nous bloquer toute législation qui ne leur serait pas favorable en matière de droits humains, de lutte contre l’impunité fiscale ou de transition sociale et écologique ?
    Non ! Dans un récent rapport, Attac démontrait qu’il était possible de récupérer 200 milliards d’euros par an en s’attaquant directement au pouvoir des banques et des multinationales, de leurs dirigeant·e·s et de leurs actionnaires. Dans les mois à venir, Attac poursuivra la construction des convergences avec les acteurs·trices du mouvement social qui souhaitent reprendre l’offensive. Dès le 20 mai prochain, nous passerons de nouveau à l’action pour montrer le vrai visage de nos adversaires. Cet été, nous nous mobiliserons pour faire échec au « 49-3 par ordonnance » visant à démanteler le droit du travail.
    N’attendez pas 5 ans de plus pour combattre les politiques libérales passées et à venir. Passez à l’Attac et participez à nos futures actions pour mettre hors d’état de nuire les banques et les multinationales prédatrices.
    Et du 23 au 27 août, rejoignez-nous à Toulouse à l’Université européenne des mouvements sociaux pour construire ensemble les mobilisations et les actions de demain. C’est le moment !

    Déclaration du 9 mai 2017

  • Résultats des élections en Grèce

    Pour avoir des résultats détaillés des élections en Grèce, rendez-vous sur le site du ministère de l'intérieur (grec, bien sûr) avec les données complètes (en anglais)

    http://ekloges.ypes.gr/current/v/public/index.html?lang=en#{%22cls%22:%22level%22,%22params%22:{%22level%22:%22epik%22,%22id%22:1}}

  • Συγχαρητήρια στον ΣΥΡΙΖΑ !

    Logo Attac.jpgAttac se félicite de la victoire historique de Syriza aux élections législatives en Grèce, dans un contexte de fortes résistances populaires et de grèves. Le peuple grec subit depuis 5 ans les brutales politiques d’austérité de la Troïka, à l’origine d’une terrible crise sociale et humanitaire. Il tourne aujourd’hui une nouvelle page en Europe. Sa victoire est aussi celle des mouvements qui luttent au Portugal, en Espagne, en Italie, en Irlande et dans toute l’Europe contre ces politiques iniques qui épargnent les banques et la finance, et écrasent les populations.

    Des pressions scandaleuses avaient déjà exercées avant les élections par les dirigeants européens – dont Pierre Moscovici, commissaire français – contre les légitimes aspirations démocratiques à un changement radical en Grèce. Le nouveau gouvernement sera confronté à des pressions considérables de la part des marchés, des institutions et gouvernements européens. Il devra faire valoir le mandat clair que lui a confié le peuple grec, pour rompre avec l’austérité criminelle imposée par la Troïka.
    Il pourra aussi s’appuyer sur la pression populaire et les mouvements sociaux en Grèce et dans toute l’Europe, qui ne laisseront pas les politiciens et financiers éteindre l’espoir démocratique d’un peuple. Attac y prendra sa part. Nous avons déjà démontré comment 77 % des fonds débloqués pour les « plans de sauvetage » de la Grèce sont allés à la finance [1]. Nous proposons de mettre l’expertise du collectif français pour un audit citoyen à disposition de la Grèce dans le cadre d’un possible audit citoyen de la dette grecque et nous soutiendrons l’initiative d’une conférence européenne sur la dette.
    Face au chantage à la dette qui commence d’ores et déjà à s’exprimer, il est essentiel de rappeler que les dettes insoutenables et illégitimes n’ont pas à être payées. Les renégocier est une condition nécessaire pour que l’Europe sorte de la crise écologique, sociale et démocratique dans laquelle elle s’enfonce depuis trop longtemps. Il est temps d’ouvrir de nouveaux horizons !

  • Déclaration du CA d'Attac France du 26 avril

    Logo Attac.jpgLe Conseil d'administration du 26 avril s'est tenu dans un contexte français marqué par un entre-deux élections, avec un redoublement des politiques d'austérité annoncées, une radicalisation à droite et à l'extrême droite. 
    Pour les semaines qui viennent nous poursuivons nos campagnes en les insérant dans 2 échéances particulières : 
    - celle des élections européennes pour lesquelles nous avons sorti du matériel (livre, brochure, questionnaire d'interpellation) et où de nombreuses initiatives publiques vont avoir lieu. 
    - celle des manifestations européennes (à l'appel des mouvements blockupy, agora 99..) de la semaine du 15 mai, avec la participation à l'encerclement du Business european summit à Bruxelles le 15 et la manifestation du 17 à Paris. 

    Dans ces échéances nous aurons à cœur de porter les thématiques : requins, celle contre le grand marché transatlantique (tafta), la TTF, le refus des politiques de la Troika, de l'extractivisme et la promotion des alternatives pour la transition écologique. 
    Ces thématiques ont guidé la rédaction de notre questionnaire aux candidat-e-s aux européennes, et la manifestation du 17 maidevrait regrouper divers organisations et associations porteuses de revendications sur leTafta, la souveraineté alimentaire, la lutte contre la spéculation foncière et l'austérité... 

    Nous sommes par ailleurs interpelés par divers forces ou courants d'idées dans ce contexte. Le CA avait décidé de participer à la manifestation du 12 avril, il a décidé de signer l'appel rédigé par la LDH et la Ligue de l'enseignement. Dans les deux cas, nous continuons à prendre part au débat d'idée sur les revendications et les moyens à mettre en œuvre, et de participer ponctuellement au regroupement de forces. 

    Le CA aura un débat en juin sur le contexte social et politique et précisera, après l'AG, les conditions de l'intervention de l'association. Nous avons déjà pour l'été deux préoccupations importante : la mobilisation de Notre Dame des Landes les 5 et 6 juillet et l'Université européenne des mouvements sociaux du 19 au 23 aout.
     

    Attac France, Paris, le 5 mai 2014