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Attac Poitiers - ATTAC Vienne - Page 96

  • Alternatiba à Poitiers en septembre !

    Le tour de France pour parler du climat en septembre à Poitiers
     

    La grande boucle ne passe pas par la Vienne en 2015. Mais un autre tour de France à vélo fera étape à Poitiers le 13 septembre prochain. Cette opération, baptisée Alternatiba, consiste en un tour de France de 5.600 km effectué par une dizaine de cyclistes, dont l'objectif est de sensibiliser les Français aux solutions locales de lutte contre le réchauffement climatique. Au total, ce tour de France, dont le signal de départ a été donné le 5 juin à Bayonne par Christiane Hessel, veuve de Stéphane Hessel, parcourt jusqu'à fin septembre 187 communes, chaque étape étant ponctuée de prises de parole, conférences ou stands sur les enjeux du climat à la veille de la Cop 21 (conférence mondiale sur le climat) qui se tiendra au Bourget en novembre. Le dimanche 13 septembre, l'étape partant de Ruffec ralliera donc Poitiers, d'où sera donné le lendemain le départ pour l'étape suivante, jusqu'à Châtellerault.

    Des infos sur le site d'Alternatiba : https://alternatiba.eu/

    et sur sur le blog d'Attac 86 régulièrement en août et septembre

  • Un mauvais accord, pour la Grèce comme pour l'Europe

    Pour compléter les informations déjà publiées sur de nombreux sites ou messages, Alter Eco publie un article documenté sur "l'accord" Europe-Grèce.

    A lire à l'adresse suivante : http://www.alterecoplus.fr/grece/un-mauvais-accord-pour-la-grece-comme-pour-leurope-201507141724-00001786.html

  • Climat, Dette, Austérité : ça va chauffer !

    • siteon0-30269.pngDu 25 au 28 août : rendez-vous pour l’université d’été à Marseille

      La prochaine université citoyenne d’Attac France se tiendra du 25 au 28 août au cœur de Marseille dans les locaux de l’université Saint-Charles.

      Les universités citoyennes d’Attac sont ouvertes à tou⋅te⋅s, adhérent⋅e⋅s ou sympathisant⋅e⋅s d’Attac. Sur ce site, qui sera régulièrement actualisé, vous trouverez toutes les informations pratiques.

      L’édition 2015 de l’Université citoyenne aura pour intitulé « Climat, Dette, Austérité : ça va chauffer ! ».

      Soyons nombreux et nombreuses à nous retrouver pour nous informer, débattre, agir.

  • Grèce : la vraie nature du troisième mémorandum

    L'introduction de l'article, à retrouver en entier sur le site de La Tribune : http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-la-vraie-nature-du-troisieme-memorandum-492098.html

    Par Romaric Godin, La Tribune du 15/07/2015


    Le nouveau "plan d'aide" endettera encore davantage la Grèce sans lui permettre de réellement sortir de l'ornière. Il n'a pour fonction que de "couvrir" les non-dits sur la dette des dirigeants européens.

    Le rapport du FMI sur la viabilité de la dette grecque a été perçu comme un « soutien » aux demandes de restructuration d'Alexis Tsipras. Mais son mérite n'est pas là. Il met au jour avec une clarté bienvenue le nœud des six derniers mois de négociations, et pourquoi, au final, ces dernières se sont achevées par une reddition de la Grèce. Ce que le FMI répète (il en est convaincu depuis longtemps), c'est que sans travail sérieux sur le poids de l'endettement public grec, aucun accord n'est réellement raisonnable. Or, quoi qu'on en dise ici ou là, rien ne laisse présager que Berlin accepte d'ouvrir sérieusement le dossier dans les prochains mois, bien au contraire. L'accord du 13 juillet sur la dette ressemble aux engagements pris en novembre 2012 : vagues et sans doute faits pour être oubliés rapidement.

  • Aucun avenir ne peut être bâti sur les décombres de la Grèce

    Logo Attac.jpgL’Union européenne dans son ensemble et les dirigeants de la zone euro en particulier viennent de porter le coup de grâce au peuple grec, à la démocratie et aux bribes de légitimité qui leur restaient.

    Coup de grâce au peuple grec

    Au bout de six mois de pseudo-négociations, dix-huit chefs d’État ou de gouvernement, arcboutés sur les positions inflexibles des institutions créancières, ont obtenu la reddition du gouvernement grec, élu démocratiquement sur la base d’un programme souhaitant mettre un terme à l’austérité. Une austérité qui, depuis plus de cinq ans, a produit une chute du PIB de 27 %, un taux de chômage de près de 30 % et du double pour les jeunes, et la plongée de 45 % de la population en dessous du seuil de pauvreté.

    Pourtant, vendredi 9 juillet, Alexis Tsipras avait présenté un programme de réformes conforme aux attentes maintes fois réitérées par l’ex-Troïka toujours à la manœuvre. Il acceptait notamment une amplification des privatisations (les ports de Pirée et de Thessalonique, les télécommunications), le départ à la retraite à 67 ans et 62 ans pour 40 ans de cotisations en 2020, la suppression des pré-retraites, et des excédents budgétaires primaires de 1 % en 2015, 2 % en 2016, 3 % en 2017 et 3,5 % à partir de 2018. Le gouvernement entendait toutefois sauvegarder les conventions collectives, la TVA à taux réduit sur les biens de première nécessité, les médicaments et l’électricité, et amorcer l’imposition des plus riches et des entreprises bénéficiaires et à gommer les avantages fiscaux des îles.

    Ce n’était pas encore assez : au cours de ce week-end, les enchères sont encore montées de plusieurs crans en contrepartie d’un nouveau plan d’aide de 86 milliards sur trois ans. Et, aujourd’hui, le prétendu « accord de compromis » se solde par de nouvelles exigences, avec en « prime » un véritable hold-up sur les quelques biens publics grecs restants, puisqu’un fonds européen va se voir attribuer 50 milliards d’euros d’actifs les représentant, de façon à prendre sur eux des hypothèques iniques garantissant leur privatisation.

    L’étranglement inexorable de la Grèce va donc se poursuivre : la purge austéritaire va détruire encore plus l’économie, l’allègement de la dette ne sera pas envisagé sinon aux calendes, les investisseurs étrangers prendront le contrôle de l’économie grecque… et les financiers continueront à percevoir la rente perpétuellement.

    Coup de grâce à la démocratie

    Depuis le 25 janvier, les choses sont claires : la bourgeoisie financière, ses représentants politiques et leurs porte-parole médiatiques n’avaient qu’un but en tête, celui de nier le choix d’un peuple d’essayer de prendre son destin en mains, et donc de tout faire pour déstabiliser un gouvernement démocratiquement élu. C’est un véritable coup d’État. En deux temps. D’abord, pendant que s’entretenait une illusion de concertation et de négociations, en ayant préparé en coulisses une éventuelle alternance politique avec les forces conservatrices et réactionnaires désavouées le 25 janvier. Ensuite, en utilisant le référendum du 5 juillet ayant exprimé la double volonté grecque de rester dans l’euro sans l’austérité pour en faire une arme de chantage supplémentaire : on ne peut rester dans l’euro sans abdiquer et sans passer sous tutelle des créanciers. L’obligation faite au gouvernement grec de soumettre toute initiative aux institutions place le pays dans une situation de tutelle aussi grande que celle des pires heures du colonialisme.

    Coup de grâce à l’infime légitimité de la construction européenne

    Il apparaît à l’évidence que, telles qu’elles sont construites, l’Union et européenne et l’Union économique et monétaire ne possèdent plus aucune légitimité autre que celle de satisfaire la loi des marchés financiers. Aujourd’hui, tout va dans le même sens : refus de mettre sous contrôle les banques faiseuses de crise, refus de procéder à des réformes fiscales justes, refus de s’orienter vers des transitions soutenables.

    Par son audace depuis six mois, le peuple grec s’était rendu coupable d’oser remettre en cause le mantra libéral : il n’y a pas d’alternative. Il fallait qu’il plie et que les autres peuples sachent que leur sort serait identique en cas de velléité comparable. Les dignitaires de la finance et les technocrates de Bruxelles, de Francfort et de Washington ont raison sur un point : la confiance est définitivement rompue et leur construction est à mettre par terre. Il faut tout rebâtir de fond en comble : l’économie, la démocratie et des projets de véritable coopération entre les peuples. La mobilisation solidaire des peuples doit être notre objectif commun pour imposer une autre Europe et ne pas laisser le champ libre à la montée des nationalismes et des forces d’extrême-droite.

    Communiqué Attac du 13 juillet 2015