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Attac Poitiers - ATTAC Vienne - Page 96

  • STOP TTIP et CETA : 2 800 000 signatures pour l'ICE auto-organisée sont dépassées !!!

    Les 2 800 000 signatures sont dépassées 

    L'objectif est de 3 000 000 signatures pour le 6 octobre 2015

    *** Pour 20 pays le quorum* est dépassé : - Allemagne (1883% - 1 355 864), Grande Bretagne (871% - 477241), Autriche (677% - 91503), France (641% - 356079),  Finlande (363% - 35486), Pays-Bas (436% - 85141), Belgique (292% - 46016), Bulgarie (261% - 33342),Irlande (181% - 14992),  Danemark (199% - 19449), Slovénie(184% - 11098),  Espagne (190% - 77023), Luxembourg (178% - 8046),  Suède ( 152% - 22935), Hongrie (123% - 19424), Tchécoslovaquie (118% -  18670), Croatie (113% - 9341), Italie (119% - 65493),  Slovaquie (102% - 9962), Roumanie (102% - 24591) ont dépassés leur quorum

    - Portugal (77% - 12253), Pologne (45% - 17219), Grèce (35% - 5526), Estonie (37% - 1393), Lettonie (15% - 957), Lituanie (25% -2116), Chypre (9% - 421)

    * quorum nécessaire pour l'UE lors d'une ICE pour que les signatures soient prises en compte

    La mobilisation contre les Traités Transatlantiques continue !

    SIGNER et FAIRE SIGNER est toujours le mot d'ordre

    https://stop-ttip.org/fr/signer/

  • Alternatiba : de Poitiers à Châtellerault

    Petit film de l'étape entre Poitiers et Châtellerault à l'adresse : https://vimeo.com/139780595

    TOUR DE FRANCE ALTERNATIBA. Etape Poitiers-Châtellerault
    5600 km pour le Climat !

    Lundi dernier 14 septembre j'ai eu l'immense joie de faire l'étape Poitiers-Châtellerault du TOUR DE FRANCE ALTERNATIBA avec mon vélo et ma caméra
    Ambroise

    En selle 6 minutes pour le Climat !

     

     

  • Alternatiba dans la Vienne : dimanche 13 septembre !

    Le collectif coalition climat 21 Vienne, qui s'est monté à Poitiers à l'occasion de la COP21, (la conférence des Nations Unies sur le climat en décembre prochain à Paris), vous invite ou ré-invite à participer au Tour Alternatiba Poitiers ce Dimanche 13 septembre au Parc de Blossac
    15h à 20h
     
    Et/ou à la vélorution, 14h15 fontaine Blossac vers Ligugé, puis Ligugé Poitiers
    avec l'association l'atelier du petit plateau (venez avec votre vélo !)
     
    En parallèle des coalitions COP21, depuis 2013 s'organise une formidable mobilisation citoyenne planétaire contre le réchauffement climatique, et contre les maux de cette société, en proposant des alternatives concrètes, efficaces, à notre portée car existent déjà. Ce mouvement, appelé Alternatiba, propose des solutions comme l'agriculture paysanne, la relocalisation de l'économie, l'aménagement maîtrisé du territoire et le développement des alternatives au tout routier, la sobriété énergétique, l’écot-habitat, la mise au pas de la finance, la reconversion sociale et écologique de la production, la consommation responsable, le partage du travail et des richesses, l'entraide, la réduction et le recyclage des déchets, la préservation des biens communs comme l'eau, la terre ou les forêts, etc...


    Au sein de ce mouvement, une 10aine de cyclistes (Alternatiba le Tour) parcourent la France en vélo triplette et quadriplette, pour découvrir et faire découvrir les alternatives locales à impacts local et global. Ils sont partis de Bayonne le 5 juin, journée mondiale pour l'environnement, et pédalent 5600 Km pour le climat pour arriver à Paris le 26 Septembre lors de l'Alternatiba Ile de France. Le but de ce tour est de créer une mobilisation climatique de masse.


    Ces cyclistes passeront à Gençay et Poitiers ce dimanche 13 septembre. Vous retrouverez le programme de la journée ci-dessous et vous pourrez accompagner et/ou rencontrer les cyclistes sur le parcours entre Courcômes (près de Gençay) et Poitiers Parc de Blossac.
    Mais, organisations alternatives, êtes dores et déjà fortement encouragés à venir présenter vos savoirs/savoirs-faire, vos alternatives, vos solutions, votre travail, qui participent (tel un colibri) à la lutte contre le réchauffement climatique et participe à la transition citoyenne et écologique. Sur le petit village des alternatives qui se tiendra au parc de Blossac de 15h à 20h. (Installation des stands vers 14h/14h30). Seule demande, venez avec ce que vous avez, vos tables, chaises, documentations, animations, et votre sourire! 
    Vous êtes bien entendu aussi encouragés à venir sur l'événement, même si rien n'est à présenter. Vous pouvez aussi accompagner les cyclistes lors des vélorutions, 5km avant les étapes d'arrivée. A la Ferrière Airoux avant Gençay, et à la Filature de Ligugé avant Poitiers. Heures dans programme ci-dessous.


    Une vélorution supplémentaire est organisée par l'association L'atelier du petit plateau, pour aller à Ligugé à vélo et revenir à Poitiers avec les cyclistes d'Alternatiba. RDV à la fontaine de Blossac à 14h15 avec vos vélos !

    N'hésitez pas à diffuser l'information dans vos réseaux respectifs !


    Films et sites web du mouvement :
    Court film de l'Alternatiba Bayonne qui eu lieu en octobre 2013, sous le parrainage de Stéphane et Christiane Hessel : https://www.youtube.com/watch?v=BP-IYAFyPfE
    Le départ du tour Alternatiba : https://www.youtube.com/watch?v=wIg45Q8RCSY
    En route pour le tour alternatiba : https://www.youtube.com/watch?v=agIMhpmGpV4
    https://alternatiba.eu/tour2015 
    https://www.facebook.com/Alternatiba.eu 
    https://twitter.com/1000Alternatiba

  • L’APPEL CONTRE LES MURS

    (…) La tentation du mur n’est pas nouvelle. Chaque fois qu’une culture ou qu‘une civilisation n’a pas réussi à penser l’Autre, à se penser avec l’Autre, à penser l’Autre en soi, ces raides préservations de pierres, de fer, de barbelés, ou d’idéologies closes, se sont élevées, effondrées, et nous reviennent encore dans de nouvelles stridences. (…)

    (…) La moindre invention, la moindre trouvaille, s’est toujours répandue dans tous les peuples à une vitesse étonnante. De la roue à la culture sédentaire. Le progrès humain ne peut pas se comprendre sans admettre qu’il existe un côté dynamique de l’identité, et qui est celui de la Relation. Là où le côté mur de l’identité renferme, le côté Relation ouvre tout autant, et si, dès l’origine, ce côté s’est ouvert aux différences comme aux opacités, cela n’a jamais été sur des bases humanistes ni d’après le dispositif d’une morale religieuse laïcisée. C’était simplement une affaire de survie : ceux qui duraient le mieux, qui se reproduisaient le mieux, avaient su pratiquer ce contact avec l’Autre : compenser le côté mur par la rencontre du donner-recevoir, s’alimenter sans cesse ainsi : à cet échange où l’on se change sans pour autant se perdre ni se dénaturer.

    (…) Les murs qui se construisent aujourd’hui (au prétexte de terrorisme, d’immigration sauvage ou de dieu préférable) ne se dressent pas entre des civilisations, des cultures ou des identités, mais entre des pauvretés et des surabondances, des ivresses opulentes mais inquiètes, et des asphyxies sèches. Donc : entre des réalités qu’une politique mondiale, dotée des institutions adéquates saurait atténuer, voire résoudre. Ce qui menace les identités nationales, ce n’est pas les immigrations, c’est par exemple l’hégémonie étasunienne sans partage, c’est la standardisation insidieuse prise dans la consommation, c’est la marchandise divinisée, précipitée sur toutes les innocences, c’est l’idée d’une « essence occidentale », exempte des autres, ou d‘une civilisation exempte de tout apport des autres, et qui serait par là-même devenue non-humaine. C’est l’idée de la pureté, de l’élection divine, de la prééminence, du droit d’ingérence, en bref c’est le mur identitaire au cœur de l’unité-diversité humaine.

    (…) Mais la folie serait de croire inverser par des diktats le mouvement des immigrations. Dans le mot« immigration » il y a comme un souffle vivifiant. L’idée d’« intégration » est une verticale orgueilleuse qui réclame la désintégration préalable de ce qui vient vers nous, et donc l’appauvrissement de soi. Tout comme l’idée de tolérer les différences qui se dresse sur ses ergots pour évaluer l’entour et qui ne se défait pas de sa prétention altière. Le co-développement ne saurait être un prétexte destiné à apaiser d’éventuels comparses économiques afin de pouvoir expulser à objectifs pré-chiffrés, humilier chez soi en toute quiétude. Le co-développement ne vaut que par cette vérité simple : nous sommes sur la même yole. Personne ne saurait se sauver seul. Aucune société, aucune économie. Aucune langue n’est, sans le concert des autres. Aucune culture, aucune civilisation n’atteint à plénitude sans relation aux Autres. Ce n’est pas l’immigration qui menace ou appauvrit, c’est la raideur du mur et la clôture de soi. (…)

    Les murs menacent tout le monde, de l’un et l’autre côté de leur obscurité. C’est la relation à l’Autre (à tout L’Autre, dans ses présences animales, végétales, environnementales, culturelles et humaines) qui nous indique la partie la plus haute, la plus honorable, la plus enrichissante de nous-mêmes.

    Nous demandons que toute les forces humaines, d’Afrique d’Asie, des Amériques, d’Europe, que tous les peuples sans États, tous les « Républicains », tous les tenants des « Droits de l’Homme », que tous les artistes, toute autorité citoyenne ou de bonne volonté, élèvent par toutes les formes possibles, une protestation contre ces murs qui tentent de nous accommoder au pire, de nous habituer à l’insupportable, de nous faire fréquenter, en silence, jusqu’au risque de la complicité, l’inadmissible. 

    Tout le contraire de la beauté.

    Edouard GLISSANT - Patrick CHAMOISEAU 

  • Climat : les négociations de Bonn préparent les crimes climatiques à venir

    Les négociations sur le changement climatique reprennent ce lundi 31 août à Bonn (Allemagne). Le gouvernement français se montre optimiste. Pourtant, les contributions volontaires que les pays ont dévoilées et les contours du futur accord de Paris conduisent vers un réchauffement climatique très largement supérieur à l’objectif des 2 °C. Un crime climatique que les milliers de signataires de l’appel international visant à « laisser les énergies fossiles dans le sol » veulent stopper.

    Pour Laurence Tubiana, négociatrice en chef pour le gouvernement français, les négociations « avancent ». Peut-être, mais c’est «  à une vitesse d’escargot  » comme le déplore Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations-Unies, notant qu’« aucune action concrète n’a été prise pendant vingt-trois ans de négociation  » [1]. Les émissions annuelles mondiales de gaz à effet de serre, qui ont augmenté de 60 % depuis 1992, accélèrent le réchauffement climatique en cours. Les nouveaux records de chaleur en juillet, qui s’ajoutent aux sept premiers mois de 2015 les plus chauds jamais enregistrés, n’en sont que les dernières conséquences. Les conséquences sont de plus en plus dramatiques : chaque seconde, un nouveau réfugié climatique est jeté sur les routes par une catastrophe liée au réchauffement de la planète.
    Les contributions volontaires et non contraignantes que les États ont rendues publiques ne permettent pas de rester en dessous d’une hausse de 2 °C au cours du siècle, objectif que les États se sont eux-mêmes donnés lors de la conférence de Copenhague (2009). Les 56 pays qui ont présenté leur feuille de route et qui représentent 60 % des émissions mondiales de CO2, se sont engagés sur des objectifs minimalistes, y compris l’Union européenne et États-Unis. Résultat : l’écart entre ce qui devrait être fait et ce qui est annoncé est abyssal, supérieur à dix gigatonnes d’émissions annuelles de CO2.
    Tout retard pris en 2015 conduit à de nouveaux crimes climatiques, sans qu’aucune garantie ne soit apportée pour que ce retard puisse un jour être rattrapé. Les principaux pollueurs de la planète refusent de revoir à la hausse leurs objectifs de réduction d’émissions d’ici à 2020. Ce sont ces crimes climatiques que des personnalités (artistes, intellectuels, scientifiques, écrivains etc.) et des activistes du monde entier appellent à stopper en « laissant les énergies fossiles dans le sol » (http://crimesclimatiquesstop.org).
    « L’esclavage et l’apartheid n’ont pas disparu parce que des États ont décidé de les abolir, mais par des mobilisations massives qui ne leur ont pas laissé le choix  » [2]. Le changement climatique est un enjeu comparable : avec ses partenaires de la coalition Climat 21, Attac fera tout pour que les mobilisations citoyennes soient à la hauteur de l’enjeu dès novembre et décembre à Paris.


    [1] Le Monde, 26 août 2015, Ban Ki-moon : «  Nous avançons à une vitesse d’escargot  » sur le climat
    [2] Extrait de l’appel : «  Crime Climatique Stop  !  »