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  • L'horizon s'assombrit pour le traité de libre-échange avec les Etats-Unis

    Source mediapart http://www.mediapart.fr/journal/international/290714/lhorizon-sassombrit-pour-le-traite-de-libre-echange-avec-les-etats-unis

    La suite de cet article sur le site de Médiapart (pour les abonné-e-s)

    Berlin s'oppose à un volet de l'accord de libre-échange avec le Canada, sur le point d'être adopté. Cela pourrait, par ricochet, torpiller le chantier titanesque du « TTIP », négocié par Bruxelles avec les États-Unis. Un tournant.

    De notre envoyé spécial à Bruxelles. C'est un coup à plusieurs bandes qui n'a pas échappé aux initiés, et réjoui nombre d'activistes suivant de près les négociations commerciales menées par l'Union européenne. En laissant entendre que Berlin ne signerait pas en l'état le traité de libre-échange entre l'Union et le Canada, l'Allemagne vient de plomber l'avenir de son grand frère davantage médiatisé, le« partenariat transatlantique » (TTIP) avec les États-Unis.   

    L'explication est simple : CETA (le surnom de l'accord canadien, toujours en chantier) sert de modèle aux négociations menées avec les États-Unis pour aboutir au TTIP. Plusieurs sources proches des discussions assurent que des pans entiers de l'accord passé avec Ottawa ont fourni le point de départ aux débats avec Washington. Si CETA s'écroule, le TTIP est menacé. 

    Si l'on en croit un article publié samedi par le Süddeutsche Zeitung, qui cite plusieurs diplomates allemands et européens, Berlin s'oppose désormais à l'accord avec le Canada « tel qu'il a été négocié ». Dans la ligne de mire des Allemands : la clause d'arbitrage État/investisseur, intégrée au traité, et dont Berlin ne veut pas.

    Ce mécanisme sulfureux – baptisé ISDS dans le jargon bruxellois – doit, pour ses défenseurs, donner de meilleures garanties juridiques aux entreprises, pour qu'elles investissent davantage à l'étranger. Mais ses adversaires y voient une procédure d'exception, qui autorise des groupes privés à attaquer des États en justice, à l'encontre de l'intérêt général (lire notre enquête). L'ISDS est présent, à l'identique, dans le texte en chantier avec les États-Unis.

  • CETA/AECG (accord UE-Canada) devrait être "paraphé" avant le 25 Septembre 2014

    autoc.pngCETA/AECG (accord EU-Canada) devrait être "paraphé" fin Septembre a déclaré De Gucht (commissaire Européen au commerce) ce mardi.

    L’Europe continue en même temps les négociations de TAFTA, et le retournement de l’opinion sur les clauses de règlement des différents investisseurs-états (ISDS) pourrait poser des problèmes pour CETA.

    La position de l’UE sur l’ISDS – qui permet aux investisseurs d’attaquer les gouvernements en dehors des tribunaux nationaux en cas de traitement injuste – a évoluée du fait des négociations TAFTA. Une consultation publique qui s’est terminée le 13 juillet pourrait conduire à l’exclusion de ce mécanisme de TAFTA.

    Cela mettrait les négociations de CETA dans une situation compliquée, car à la fois le Canada et l’UE ont accepté d’inclure le mécanisme dans leur accord.

    L’inquiétude principale des Européens serait que les entreprises américaines utilisent leurs bureaux canadiens pour lancer des procédures d’arbitrage. Autrement dit, une exclusion d’ISDS dans TAFTA pourrait finalement être peu efficace.

    La suite sur le site Stop/TAFTA :

    http://stoptafta.wordpress.com/2014/07/23/ceta-accord-ue-canada-devrait-etre-initie-avant-le-25-septembre-2014/

  • Décès de notre ami Régis Roquetanière

    Régis Roquetanière est décédé ce samedi 19 juillet après avoir lutté avec beaucoup de détermination, contre la maladie, jusqu'au bout attentif et vigilant aux évènements et prêt à contribuer au débat et à la réflexion politique. Il affirmait :  «   la priorité doit être accordée au rôle et à la liberté du citoyen dans la transformation nécessaire de la société». 

    Très engagé dans le mouvement du collectif ATTAC, depuis sa création (1998), il a dynamisé le groupe de Poitiers. Il a été, par exemple, à l'initiative des deux Universités Populaires d'été à Poitiers en 2005 et 2006 Il a voulu redonner ses lettres de noblesse au concept «d’éducation populaire» chère à l’association ATTAC. Compagnon de route de Michel Jobert dans les années 70, comme il aimait à se définir, il a toujours défendu âprement l’idée de démocratie et de citoyenneté autant dans ses écrits que dans ses actions : contre le Naturoparc en forêt de Scévolles (2001), ou les OGM à Valdivienne, où il n’hésitait pas en costume-cravate à défier les bombes lacrymogène. Il s'est  impliqué plus récemment dans le mouvement des indignés. Très attaché à cette notion ancienne de «démopédie» (éducation des populations) qu'il a exposée dans un livre « Partant de la forêt de Scévolles, allons de la démocratie à la démopédie ». 

    Il s’est également engagé entre autres pour les sénatoriales en 2004 et les municipales de 2014. Il était très attaché à ce que la presse qualifiait de «concept audacieux» où il prônait le tirage au sort pour désigner les candidats, afin de redonner une place centrale au citoyen et redistribuer les cartes politiques. Résolument engagé dans les idées et sur le terrain avec un optimisme et une combativité jamais mis en défaut.

    Régis Roquetanière restera pour beaucoup un véritable humaniste.   

    Comité ATTAC 86

  • 7ème AlterVillage d'Attac…

    … du dimanche 27 juillet au dimanche 3 août 2014 Saillans dans la Drôme.

    Quelques éléments du programme, ci-dessous :

    Organisation des journées

    L’accueil des participant-e-s à l’AlterVillage se fera à partir de 17 h le dimanche 27 juillet : installation des tentes, apéro & première plénière « fonctionnement » : évaluation du travail pour l’installation et définition d’un-e référent-e par tâches pour le lendemain (douches solaires / signalétique / accueil / aménagement de la cuisine et du bar / courses « petit matériel » / montage des barnums…) ; formation pour le lendemain d’une équipe « petit-déjeuner » & d’une équipe « déjeuner »…

    Le repas de ce dimanche soir, au moment des arrivées, sera constitué de tout ce que chacun-e d’entre nous aura apporté dans ses valises.

    Les journées du lundi 28 et mardi 29 juillet seront consacrées à l’aménagement du site pour que celui-ci puisse accueillir 120 personnes dans les meilleures conditions.
    Si vous souhaitez participer à cette installation, n’hésitez pas à amener vos outils que vous aurez marqués à vos couleurs pour mieux les retrouver (scie-sauteuse, scie, tournevis, visseuse, perceuse... rechargées avant d’arriver si c’est possible : nous n’aurons que peu de prises électriques à disposition ; et, à ce propos, nous cherchons des rallonges et des multiprises), ainsi que du matériel (planches, vieux draps, palettes...).

    En fin d’après-midi du mardi 29 juillet, de 17 h 30 à 19 h, nous tiendrons la plénière d’ouverture de l’AlterVillage, afin de s’accorder sur notre mode d’organisation collective jusqu’au dimanche 3 août.

    Les quatre journées d’atelier des mercredi 30 juillet, jeudi 31 juillet, vendredi 1 août et samedi 2 août se présentent presque toutes sous la même forme :

    • Après le petit-déjeuner, les ateliers du matin ont lieu entre 10 h et 12 h 30
    • Repas du midi
    • De 14 h 30 à 15 h 30 a lieu la pause « K’fé » : un tableau permettra à chacun-e de proposer des activités et aux autres de s’y inscrire
    • Les temps d’activités de l’après-midi ont lieu entre 15 h 30 et 18 h
    • De 18 h à 19 h, c’est la « vie du village » : chacun-e vaque à ses occupations, tâches collectives, préparatifs, etc.
    • De 19 h à 20 h se déroule la plénière quotidienne qui doit permettre d’aborder et résoudre certains des problèmes rencontrés dans la gestion collective du lieu
    • Après le repas, à partir de 21 h 30, soirées altermondialistes…

    Le dimanche 3 août au matin, nous nous réunissons une dernière fois tous ensemble pour la plénière de clôture puis, l’après-midi, après un dernier repas pris ensemble, nous remettons le site dans l’état dans lequel nous l’avons trouvé en arrivant.

    Le programme détaillé par journée à l'adresse : https://france.attac.org/actus-et-medias/le-flux/article/programme-de-l-altervillage-2014

  • La nomination de Jean-Claude Juncker : un désaveu des électeurs européens et un danger pour l’avenir de l’Union européenne

    Logo Attac.jpgL’élection par le Parlement européen de Jean-Claude Juncker pour présider la future Commission européenne est une mauvaise nouvelle pour l’avenir d’une Union européenne en pleine crise. Contrairement au discours officiel, il s’agit d’un désaveu des électeurs. Les élections européennes ont montré un profond désir de changement des politiques, et donc des responsables européens. Or Jean-Claude Juncker a été élu à une courte majorité, à la suite de tractations politiciennes entre les gouvernements et les partis politiques (y compris les socialistes) qui ont abouti à la désignation du candidat du PPE, le parti conservateur arrivé en tête mais qui n’a obtenu que 12% des suffrages des électeurs inscrits.

    La nomination de Jean-Claude Juncker constitue un danger pour l’Europe solidaire, sociale et écologique que nous défendons, pour au moins trois séries de raisons. Tout d’abord, Jean-Claude Junker a été pendant près de 20 ans premier ministre du Luxembourg, dont il a fait l’un des principaux paradis fiscaux européens, plaque-tournante de l’évasion fiscale et du blanchiment de l’argent sale. On peut être certain qu’il continuera de défendre les intérêts de la haute finance qui étouffe les peuples d’Europe et qu’il freinera des quatre fers pour mettre en œuvre le projet de taxe européenne sur les transactions financières.

    En second lieu, Jean-Claude Juncker a présidé pendant huit ans l’Euro-groupe, véritable gouvernement économique de l’Europe. A ce poste, il s’est érigé en promoteur en chef des politiques néolibérales qui ont conduit l’Union européenne dans une impasse et fait de la zone euro la région du monde développé où la crise économique et sociale est la plus grave.

    En troisième lieu, le programme économique que Jean-Claude Juncker a proposé pour se faire élire confirme qu’il s’agit d’un homme du passé, incapable de répondre aux défis économiques, sociaux et écologiques auxquels l’Union européenne va devoir faire face. En témoignent les points clés de son programme : « Respecter le pacte de stabilité » et donc poursuivre les politiques d’austérité qui engendrent le chômage ; « créer un environnement favorable aux entreprises » et donc accroitre la flexibilité du marché du travail ; « accéder à d’autres sources d’approvisionnement énergétique », et donc importer du gaz de schiste des Etats-Unis à bas prix; « Nous devons réduire notre forte dépendance en matière de financement bancaire » et donc donner un poids plus grand aux marchés financiers ; « négocier un accord de libre-échange raisonnable et équilibré avec les Etats-Unis », ce qui veut dire l’harmonisation vers le bas des normes sanitaires, sociales et environnementales pour le plus grand profit des multinationales et au détriment des peuples européen et états-unien.

    Avec la nomination d’un président qui symbolise les politiques du passé, l’Union européenne vient de manquer une occasion de changer de cap  et de renoncer aux politiques qui l’ont conduite au bord du gouffre.

    Communiqué d’Attac France – 16 juillet 2014